DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Albatros, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire

Fiche de lecture : Albatros, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Mars 2023  •  Fiche de lecture  •  360 Mots (2 Pages)  •  154 Vues

Page 1 sur 2

Lecture linéaire 9 : Albatros, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire

[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5]

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur
les gouffres amers.[pic 6][pic 7][pic 8][pic 9][pic 10][pic 11][pic 12][pic 13][pic 14]

[pic 15][pic 16]

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces
rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent
piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.[pic 17][pic 18][pic 19][pic 20][pic 21][pic 22][pic 23][pic 24][pic 25][pic 26]

[pic 27]

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
[pic 28][pic 29][pic 30][pic 31][pic 32]

[pic 33][pic 34][pic 35][pic 36][pic 37]

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses
ailes de géant l’empêchent de marcher.[pic 38][pic 39][pic 40][pic 41][pic 42][pic 43][pic 44][pic 45]

[pic 46]

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1861.

Lecture linéaire 9 : Albatros, Les fleurs du mal, Charles Baudelaire

1

5

10

15

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents
[1] compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches[2],
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule[3] !
Lui, naguère
[4] si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule
[5],
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1861.

...

Télécharger au format  txt (2.2 Kb)   pdf (95.9 Kb)   docx (24.8 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com