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Analyse linéaire Madame de Bovary Chapitre VIII

Fiche : Analyse linéaire Madame de Bovary Chapitre VIII. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  15 Mai 2022  •  Fiche  •  697 Mots (3 Pages)  •  1 250 Vues

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MADAME DE BOVARY

Extrait du chapitre VII, Première Partie

INTRODUCTION

Madame Bovary est la troisième œuvre de Gustave Flaubert, écrivain célèbre du XIXème siècle. Paru en 1857, ce roman réaliste présente tout de même quelques aspects romantiques. En effet, l'auteur produit « son réel » par les descriptions minutieuses du détail et de la vraisemblance sur les décors, les personnages et les faits. Mais il est vrai que le romantisme permet l'expression du mal de vivre, des souffrances affectives, et médite sur l'amour, la gloire, la mort, la nature et sur Dieu. L'extrait étudié relate, une scène de rêverie en essayant d'échapper à son quotiden d'habitude.

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Projet de lecture : Comment Flaubert dresse-t-il un personnage éternellement insatisfait ?

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Mouvements : 

I - La description des lieux. L1-L3

II - Le regard d'Emma L3-L14

III - La méditation rêveuse L14-FIN

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I - La description des lieux. L1-L3

Ce texte est construit vers le mode de l'extérieur vers l'intérieur.

On est dans un paysage réaliste, on situe les lieux rapidement dans lequel le personnage évolue.

 "allait" imparfait d'habitude qui signifique que l'action perdure dans le temps, renforcée par le nom propre "Banneville" qui est un préfixe évoquant la Normandie : paysage qui sera décrit tout au long du roman.

On passe au présent ça introduit dans le récit le temps du narrateur, ça sert également à figer le paysage comme si rien n'avait changer le décor déroulement de l'histoire

On note également des indicateurs topographiques ; Flaubert recourt à des articles indéfinies "du côté des champs" ou encore l'adverbe "près" qui insiste sur le lieu.

"Il y a" présentatif qui sert à placer au premier plan un détail.

Un paysage dont la présence est austile au travers de l'adjectif, en fin de paragraphe, "coupantes".

La nature dans laquelle évolue Emma est particulièrement banale, décrite avec précision « les herbes » « de long roseaux »

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II - Le regard d'Emma L3-L14

De nouveau l'usage d'un verbe à l'imparfait "commençait".

"par regarder tout alentour" un coup d'oeil circulaire qui fait le tour du paysage : une vision panoramique. Un constat désabusé, il n'y a aucun moyen d'échapper. C'est l'image de Flaubert circulaire

Cette nature a une présence hostile comme en témoigne « les barres de fer rouillées » « les orties » : comme si Emma les compter à chaque promenade. Le narrateur semble recréer avec ironie un paysage en ruine. « volets toujours clos » « pourriture » « les barres de fer rouillées ». Ce paysage réaliste, très banal est donc fantasmé par la sensibilité d'Emma nourrit de clichés romantiques.

Cette sensation dans la réalité où tout se dérobe les choses, les êtres est caractéristique du Bovarysme.

 Le texte va mettre en parallèle l'intérieur et l'extérieur, car c'est la pensée d'Emma qui vagabonde

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