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Anthologie Sur Le Héro De Roman

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fit couler des flots d'huile douce et luisante sur tous les membres de mon corps; et je me mêlai parmi les combattants. On dit de tous côtés que c'était le fils d'Ulysse, qui était venu pour tâcher de remporter les prix, et plusieurs Crétois, qui avaient été à Ithaque pendant mon enfance, me reconnurent. »

Nous avons sélectionner ce roman et cette extrait car il est significatif de la plupart des autres héros de roman de la même époque, en effet cet extrait souligne l’héroïsme du héro de se roman c’est a dire Télémaque qui est décrit ici comme étant tout d’abord : « sans aucun désir de vaincre »( L1), il est donc dit qu’il n’a aucune envie meurtrière, c’est un héros qui n’utilise sa force que pour le bien. Ensuite il est dit qu’il et : « reçut avec honneur »(L5), il est reçut comme un héros mythologique, et cette idée est reprise lorsqu’il est comparé à Ulysse à la ligne 14-15 : « On dit de tous côtés que c'était le fils d'Ulysse, qui était venu pour tâcher de remporter les prix », il est ici comparer a un héros magnifique et extraordinaire pour montrer qu’il l’est lui-même. De plus il se décrit lui-même comme étant jeune et vigoureux à la ligne 9 : « Ma jeunesse et ma vigueur ». Enfin il est décrit avec beauté et sensualité avec à la ligne 12-13 : « on fit couler des flots d'huile douce et luisante sur tous les membres de mon corps » qui souligne la beauté exceptionnelle de ce héros.

Télémaque réunit donc toutes les qualités du héros classique.

Le 18ème siècle

Extrait de La vie de marianne de Marivaux publié entre 1728 et 1742

La vie de Marianne raconte les mésaventures, à Paris, d'une jeune fille pauvre, qui cherche à s'élever dans la société par sa vertu et sa beauté. Dans le passage qui suit, Marianne est à l'église. Elle observe l'assistance et l'effet qu'elle y produit. C'est alors qu'elle remarque un jeune homme intéressant.

« Parmi les jeunes gens dont j'attirais les regards, il y en eut un que je distinguai moi-même, et sur qui mes yeux tombaient plus volontiers que sur les autres.

J'aimais à le voir, sans me douter du plaisir que j'y trouvais ; j'étais coquette pour les autres, et je ne l'étais pas pour lui ; j'oubliais à lui plaire, et ne songeais qu'à le regarder.

Apparemment que l'amour, la première fois qu'on en prend, commence avec cette bonne foi-là, et peut-être que la douceur d'aimer interrompt le soin d'être aimable.

Ce jeune homme, à son tour, m'examinait d'une façon toute différente de celle des autres : il y avait quelque chose de plus sérieux qui se passait entre lui et moi. Les autres applaudissaient ouvertement à mes charmes, il me semblait que celui-ci les sentait ; du moins je le soupçonnais quelquefois, mais si confusément, que je n'aurais pu dire ce que je pensais de lui, non plus que ce que je pensais de moi. Tout ce que je sais, c'est que ses regards m'embarrassaient, que j'hésitais de les lui rendre, et que je les lui rendais toujours ; que je ne voulais pas qu'il me vît y répondre, et que je n'étais pas fâchée qu'il l'eût vu. Enfin on sortit de l'église, et je me souviens que j'en sortis lentement, que je retardais mes pas ; que je regrettais la place que je quittais ; et que je m'en allais avec un cœur à qui il manquait quelque chose, et qui ne savait pas ce que c'était. Je dis qu'il ne le savait pas ; c'est peut-être trop dire, car, en m'en allant, je retournais souvent la tête pour revoir encore le jeune homme que je laissais derrière moi ; mais je ne croyais pas me retourner pour lui. »

Nous avons sélectionné se roman et cet extrait car il est significatif du nouveau « type » de héros qui apparait au 18ème siècle, c'est-à-dire le héros réaliste. Dans cet extrait Marianne est décrite comme une sainte qui entre dans une église, belle, elle attire l’attention de toute l’assistance comme le montre la ligne 1 : « Parmi les jeunes gens dont j'attirais les regards », ici sa beauté attire tout les gens hommes présent. De plus elle décrite ici comme une héroïne qui découvre ce que c’est que de tomber amoureux comme le souligne la ligne 6-7 : « Apparemment que l'amour, la première fois qu'on en prend, commence avec cette bonne foi-là, et peut-être que la douceur d'aimer interrompt le soin d'être aimable. », ici on découvre une autre des qualités de Marianne qui est l’aimabilité puisqu’elle est surprise du manque d’aimabilité crée par la gène de l’amour.

Marianne est donc décrite comme une héroïne qui bien que semblable aux autres femmes de son époque conserve de nombreux critère du héros classique.

Le 19ème siècle

Extraits de Une vie de Maupassant publié en 1883

Extrait du chapitre 1 :

« Et elle (jeanne) se mit à rêver d'amour.

L'amour ! Il l'emplissait depuis deux années de l'anxiété croissante de son approche. Maintenant elle était libre d'aimer ; elle n'avait plus qu'à le rencontrer, lui!

Comment serait-il ? Elle ne le savait pas au juste et ne se le demandait même pas. Il serait lui, voilà tout.

Elle savait seulement qu'elle l'adorerait de toute son âme et qu'il la chérirait de toute sa force. Ils se promèneraient par les soirs pareils à celui-ci, sous la cendre lumineuse qui tombait des étoiles. Ils iraient, les mains dans les mains, serrés l'un contre l'autre, entendant battre leurs coeurs, sentant la chaleur de leurs épaules, mêlant leur amour à la simplicité suave des nuits d'été, tellement unis qu'ils pénétreraient aisément, par la seule puissance de leur tendresse, jusqu'à leurs plus secrètes pensées.

Et cela continuerait indéfiniment, dans la sérénité d'une affection indescriptible.

Et il lui sembla soudain qu'elle le sentait là, contre elle ; et brusquement un vague frisson de sensualité lui courut des pieds à la tête. Elle serra ses bras contre sa poitrine, d'un mouvement inconscient, comme pour étreindre son rêve ; et sur sa lèvre tendue vers l'inconnu quelque chose passa qui la fit presque défaillir, comme si l'haleine du printemps lui eût donné un baiser d'amour. »

Extrait du chapitre 9 :

« Quand il n'y eut plus qu'un amas de cendres au fond du foyer, elle retourna s'asseoir auprès de la fenêtre ouverte comme si elle n'eût plus osé rester auprès de la morte, et elle se remit à pleurer, la figure dans ses mains, et gémissant d'un ton navré, d'un ton de plainte désolée : " Oh ! ma pauvre maman, oh ! ma pauvre maman ! "

Et une atroce réflexion lui vint : -- si petite mère n'était pas morte, par hasard, si elle n'était qu'endormie d'un sommeil léthargique, si elle allait soudain se lever, parler ? -- La connaissance de l'affreux secret n'amoindrirait-elle pas son amour filial ? L'embrasserait-elle des mêmes lèvres pieuses ? La chérirait-elle de la même affection sacrée ? Non. Ce n'était pas possible ! Et cette pensée lui déchira le cœur.

La nuit s'effaçait ; les étoiles pâlissaient ; c'était l'heure fraîche qui précède le jour. La lune descendue allait s'enfoncer dans la mer qu'elle nacrait sur toute sa surface.

Et le souvenir saisit Jeanne de cette nuit passée à la fenêtre lors de son arrivée aux Peuples. Comme c'était loin, comme tout était changé, comme l'avenir lui semblait différent !

Et voilà que le ciel devint rose, d'un rose joyeux, amoureux, charmant. Elle regarda, surprise maintenant comme devant un phénomène, cette radieuse éclosion du jour, se demandant s'il était possible que sur cette terre où se levaient de pareilles aurores, il n'y eût ni joie ni bonheur. »

Nous avons selectionner ces deux extrait car ils sont significatif du héros de cette époque c'est-à-dire un héros encore une fois proche de la population de son époque mais qui ici rate tout ce qu’il entreprend. Dans le premier extrait

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