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L'Analyse De Durkheim Sur Les Suicides

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dans le temps, dans l’espace. Ils permettent d’analyser une dimension chronologique. Durkheim fait plusieurs constats. Le taux de suicide varie selon les sociétés et selon les pays. Il s’agit d’une variation dans l’espace. Deuxième constat, à l’intérieur même d’une société, le taux de suicide évolue peu d’une année sur l’autre. Il s’agit d’une régularité dans le temps. Cette régularité dans le temps intrigue Durkheim qui pense qu’il existe une tendance au suicide. Cette régularité montre que le suicide ne dépend pas des impulsions individuelles qui part nature sont imprévisible. S’il y a régularité, c’est qu’il y a une possibilité d’explication et cette explication ne peut être que social. Durkheim a dit « chaque société est prédisposée à fournir un contingent déterminé de mort volontaire. Cette prédisposition peut donc être objet d’une étude spécial et qui relève de la sociologie » ce que nous dit Durkheim, c’est que le taux de suicide est un révélateur. Il est révélateur du fonctionnement d’une société, d’une particularité de cette société. Durkheim parvient à la conclusion que le suicide est lié au degré d’intégration des individus au groupe.

Tout d’abord Durkheim établi une relation entre le suicide et l’intégration familiale. Le suicide est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes. Statistiquement les personnes les plus exposés au suicide sont les veuves, célibataires, contrairement aux personnes mariées. Ces résultats mettent l’accent sur l’importance de la situation familiale, la variable famille est une variable pour penser la problématique du suicide et du lien individu et société. Ces cette importance de la famille qui laisse pense Durkheim à une intégration familiale. La famille est un facteur puissant qui protège du suicide parce qu’elle rassemble, parce qu’elle relis, parce qu’elle offre une base de vie cohérente et sécurisante.

Le deuxième aspect est la fragilité des hommes face au suicide contrairement aux femmes car la famille à un rôle intégrateur encor plus fort pour les femmes que pour les hommes. Celles-ci ont beaucoup plus de responsabilités domestiques que les hommes. Donc elles ont une tendance moins forte au suicide parce qu’elle pense qu’on a besoin d’elle. Lorsqu’il y a des divorces, celui-ci est moins destructeur pour les femmes que pour les hommes, car dans la plupart des cas quand il y a des enfants, la garde revient aux femmes.

Durkheim établie une deuxième corrélation entre suicide et appartenance religieuse. Il a prit statistiquement les 3 religions les plus présentes, le catholicisme, le judaïsme et les protestants. Il découvre que les protestants se suicident plus que les catholiques, et que les catholiques plus que les juifs.

Durkheim recherche dans le dogme des religions, dans le mode de fonctionnement de chaque religion les raisons qui expliquent les différences de taux de suicide. Il montre que le protestantisme laisse une place plus grande à la pensée individuelle. Durkheim dit « l’homme est seul face à dieux ». il dit aussi que le catholicisme cadre plus les individus que le protestantisme. Il montre que la contrainte est structurante pour l’individu pour plusieurs raisons. Elle donne des repères, de plus elle représente un lien fort, puissant entre l’individu et la société. Par conséquent elle est sécurisante pour l’individu. Durkheim pense que la contrainte peut être un vecteur de socialisation et d’intégration. Durkheim dit « les juifs ont été marginalisé historiquement ». Cette marginalité les a incité à être plus solidaire, elle les a amené à constitué une communauté très forte et s’intégrer dans un groupe très unitaire. Les juifs puisent leur identité dans cette communauté, cad qu’ils sont très intégrer à leur communauté, à leur culture. Cette forte intégration laisse peut de place à la solitude. La solidarité étant très forte dans la communauté, elle préserve les individus du suicide. Durkheim veut montrer le poids déterminant de la société et qui montre comment l’Etat d’une collectivité influe sur les comportements individuels. C’est donc la théorie holistique. Cad que le tout est plus puissant que les parties qui le composent. Il définit 3 catégories de suicides ; le suicide altruiste qui se produit quand les individus ont un attachement très fort à leur groupe, quand ils sont très intégrer à leur groupe d’appartenance. Ce type de suicide peut ressembler à un sacrifice pour le bien du groupe ou pour les valeurs du groupe. Ensuite il y a le suicide égoïste. Durkheim ne donne aucune signification morale au nom égoïste. Pour Durkheim l’égoïsme est la forme la plus exacerbé de l’individualisme, la plus intense. Le suicide égoïste survient quand les liens entre les individus et la société se relâchent, quand le sentiment d’appartenance n’est plus assez fort, quand l’intégration est trop faible et quand les personnes et les individus ont le sentiment d’être livré à elle-même. La société, ces normes, ces obligations, ne sont plus assez présentes dans la vie des personnes. Durkheim dit « quand le lien qui rattache l’homme à la vie se relâche, c’est que le lien qui le rattache à la société c’est lui-même détendu ». Enfin le suicide anomique. Il renvoie à la perte des valeurs, à un dérèglement des règles sociales, à la diminution des formes de la coutume. Il s’agit donc de la force de norme. Durkheim établit une relation entre l’auto-suicide et les cycles économiques, cad une corrélation. Il constate ainsi une

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