LES CONTES CHOISIS D’ALPHONSE DAUDET

LES CONTES CHOISIS D’ALPHONSE DAUDET

La chèvre de monsieur Seguin

Sujet no 1.2 : le jour et la nuit

Présenté à

Mme Boulay

Par

Chloé Chagnon

Groupe 333

École Secondaire Des Sources

2016-02-18

NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES

1)  TITRE : Contes Choisis d’Alphonse Daudet

2)  AUTEUR : Alphonse Daudet

3)  NATIONALITÉ : française

4)  ÉDITEUR : Éditions Magnard                        

5)  PREMIÈRE PARUTION : 2001

6)  APPRÉCIATION : 2

7)  INDICE DE DIFFICULTÉ : 3

8)  GENRE DE ROMAN : Contes

9)  THÈME : Fantastique

10)  NOMBRE DE PAGES : 172

La chèvre de Monsieur Seguin

La liberté : le jour et la nuit

La liberté a toujours un bon et un mauvais côté. Dans ce texte, je comparerai les deux côtés de la liberté de Blanquette, la chèvre de Monsieur Seguin. Je commencerai par parler de la journée sur la montagne, où on voit le côté positif de sa liberté, puis, je parlerai de la nuit, où on voit le côté négatif.

Le jour

En premier lieu, lorsqu’elle arrive sur la montagne, le jour, elle découvre pleins de nouvelles choses. Elle voit tout ce qui a de bon à la liberté : elle peut brouter toute l’herbe qu’elle le veut, gambader où elle le veut. Elle vit à quel point l’enclos de Monsieur Seguin était petit comparé à la montagne et à quel point elle se sentait mieux sur celle-ci : il y avait beaucoup plus d’herbe que chez Monsieur Seguin, et elle était tellement meilleure. Tout était si heureux ici. C’était comme si les plantes et les animaux l’accueillaient : « Quand la chèvre blanche arriva sur la montagne, ce fut un ravissement général. [...] On la reçu comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu’à terre pour la caresser du bout de leurs branches.[...] Toute la montagne lui fit fête. »^[1]. Blanquette n’avait jamais été aussi épanouie. En bref, durant la journée, la chèvre blanche vit tous les côtés positifs de sa nouvelle liberté. Mais qu’en est-il de la nuit et des côtés négatifs de la liberté? C’est de ce dont je vais vous parler dans le prochain paragraphe.[pic 1]

La nuit

En second lieu, le soleil se coucha, le vent se rafraîchit, le hurlement du loup se fit entendre et la petite chèvre commença à avoir peur. Durant toute la journée, elle avait gambadé et avait oublié la présence du danger. Avant de quitter l’étable, Blanquette avait cru qu’elle aurait été capable de tuer le loup avec un bon coup de cornes, mais elle s’était trompée. Dès qu’elle entendit la trompe, elle eut envie de retourner chez Monsieur Seguin, mais elle changea d’avis : « Blanquette eut envie de revenir; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie et qu’il valait mieux rester. »^[2]. Elle dût donc être brave et affronter le loup jusqu’au matin. Tout compte fait, lorsque la nuit tombe sur la montagne, la chèvre blanche doit faire face à de réels dangers qu’elle ne rencontrait pas lorsqu’elle n’était pas libre. La liberté durant la nuit a apporté beaucoup de solitude et de peur.