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Le Spleen de Paris

Commentaire de texte : Le Spleen de Paris. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  1 099 Mots (5 Pages)  •  955 Vues

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Le Spleen de Paris

1) L’apparition des poèmes en prose se fait au au XXe siècle, avec l’arrivée du Romantisme qui apporte une exigence de liberté ce qui donne naissance à ce genre. Il est illustré par Gaspard de la nuit, recueil de poèmes en prose d’A. Bertrand. Baudelaire va être influencé par cette œuvre et va en naître Le Spleen de Paris. Le poème en prose combine donc deux caractéristiques : la prose et la poésie. Le poème en prose emprunte des caractéristiques à l’un et à l’autre et les fait coexister.

2) Spleen est un anglicisme qui désigne l’ennui de toutes choses, une mélancolie profonde, voir un certain dégoût de la vie. Le titre est plein de ses vis à vis du contenu du recueil car Baudelaire parle notamment des gens défavorisés, qui sont en marge de la société pour diverses raisons : les pauvres, les veuves, les personnes âgées et les rêveurs. Une certaine mélancolie, une amertume se dégagent du recueil : le poète explique qu’il n’y a pas de solidarité entre les riches et les pauvres, cela est illustré par « La fausse monnaie », poème dans lequel un ami de Baudelaire va donner une somme importante à un pauvre alors qu’il sait qu’il s’agit de fausses pièces. Il n’y a pas non plus de solidarité les pauvres : dans « Le gâteau », il y a deux enfants pauvres qui se battent pour un morceau de pain qu’a donné le poète.  Mais le titre concerne aussi les autres thèmes abordés. Baudelaire se demande si les veuves les plus tristes sont celles qui ont un enfant et qui ne le comprennent pas, où celles qui vivent dans la solitude. Il évoque aussi les personnes âgées, dont il fait l’éloge dans «Un cheval de race ». Il se place à contre courant de la pensée générale car ce sont des personnes dont personne ne veut (ni les jeunes, ni les aures) car ils font peur, il parle de cela dans le poème « Le désespoir de la vieille ». Enfin le poète parle des rêveurs qui sont exclu de la société de par leur manque d’adhésion au réel, que l’on leur fait souvent remarquer de façon brutale : dans « La soupe et les nuage » une femme frappe son mari afin de l’arracher à ses rêveries et qu’il finisse sa soupe.

3) A/ Le désespoir de la vieille

 B/ Le gâteau

C/ l’horloge

D/ Le joujou du pauvre

E/ Les tentations

F/ L’invitation au voyage

G/

H/Mademoiselle Bistouri

4) J’ai choisi le poème «La Corde ». Je l’ai choisi car je le trouve particulièrement choquant et révélateur de la cruauté des gens, de leur manque d’humanité. Il parle d’un peintre qui trouve son apprenti, que ses parents lui ont vendu à cause de leur pauvreté, mort pendu. La mort de cet enfant est déjà horrible, mais à mon sens le coup de grâce est asséné à  la fin du poème. En effet, après s’être occupé du corps avec un médecin, vint le moment d’annoncer la terrible nouvelle à la mère de l’enfant. Lorsqu’elle apprit la mort de son enfant, elle resta impassible. Le peintre attribua d’abord cette étrange réaction au choc, ainsi que la demande de la mère de récupérer le clou et la ficelle qui avait servi au pauvre enfant à commettre l’irréparable. Mais le lendemain, il reçu plusieurs lettres n’ayant pour seul but que de récupérer un morceau de la funeste corde : ces objets sont réputés pour porter chance et pour valoir un bon prix. C’est cela que je trouve le plus horrible, le plus choquant. Les parents ne semblaient pas même tristes où abattu, la misère était telle que leur seule préoccupation fut de tirer un bénéfice de l’évènement en vendant la corde qui avait ôté la vie du petit garçon. Je trouve que ce poème illustre très bien combien la pauvreté, la précarité peut déshumaniser les gens.

La citation que je voudrais retenir est la suivante : « Quels ne furent pas mon horreur et mon étonnement quand, rentrant à la maison, le premier objet qui frappa mon regard fut mon petit bonhomme, l’espiègle compagnon de ma vie, pendu au panneau de cette armoire ! […] Son visage, boursoufflé, et ses yeux tout grands ouverts avec une fixité effrayante, me causèrent d’abord l’illusion de la vie. »

Voici ci-dessous une image qui illustre le poème. [pic 1]

« Les inaptes au travail », David Olère entre 1945 et 1962.

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