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Mary Shelley : Montrez que le monstre a à la fois une opinion positive et négative de l’humanité

Dissertation : Mary Shelley : Montrez que le monstre a à la fois une opinion positive et négative de l’humanité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  26 Mai 2022  •  Dissertation  •  759 Mots (4 Pages)  •  314 Vues

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Montrez que le monstre à a la fois une opinion positive et négative de l’humanité

Lorsqu’on essaye de différencier un être humain d’un autre vivant, on a tendance à décrire l’humain comme la créature dotée d’une intelligence supérieure et de sentiments. Tous partent du principe qu’un être humain fait preuve d’empathie pour ses semblables et a de la compassion pour son prochain. Ce qui est assez ironique, c’est le paradoxe qui existe entre cette description et l’histoire de l’humanité. Entachée de sang, l’humanité à une part d’ombre malgré les points positifs qu’elle détient. Dans l’œuvre littéraire Frankenstein de Mary Shelley, le monstre créé par Victor arrive à cette même conclusion. En effet, ce dernier reste mitigé quant à ses émotions face aux hommes. Ainsi, je vais démontrer que la créature possède à la fois une opinion positive et négative de l’humanité. Dans un premier temps, je vais démontrer l’émerveillement que le monstre avait face à la gloire des différentes sociétés au fil du temps. Dans un second temps, je vais aborder la déchéance de l’humanité et le dégout que cela a provoqué à la créature.

Premièrement, la créature ressent des émotions positives face au prestige que l’humanité a su apporter au fil du temps. En effet, lors de son apprentissage, le monstre fut impressionné par les savoirs que les anciens Grecs détenaient : « […] des activités intellectuelles des anciens Grecs, des guerres et des vertus de la Rome […] et aussi de la chevalerie, de la Chrétienté et des rois. » Dans cet extrait, la description qu’on apporte aux anciennes civilisations est glorieuse. Les principes que la Rome antique détenait sont mis en avant ce qui peut expliquer la grandeur de cet empire. La création de Victor étant sentimentale, elle voit d’un bon œil cet héritage. D’un autre côté, les apprentissages du monstre traitent aussi des sociétés modernes, dont les Autochtones. On voit à la page 196 que la créature dit : « Il me fournit aussi de précieux enseignements sur les mœurs, les gouvernements et les nations du globe. » Dans cet extrait, le monstre aborde différentes façons que les diverses sociétés ont adoptées pour gouverner. Indirectement, on cite les Autochtones américains comme étant un modèle de société sans lois. Plus loin, la créature semble même prendre exemple sur ses communautés : « […] ni même concevoir la nécessité de lois et de gouvernements. » Le démon de Frankenstein semble ébloui par les nombreuses connaissances que détiennent les différents peuples qui composent l’humanité. Par conséquent, la créature à une opinion positive de l’humanité tant par les savoirs anciens que par les différents modes de vies modernes.

Deuxièmement, le monstre de Frankenstein développe un dégout face au vice et à la violence que les hommes ont infligée à leurs semblables. Effectivement, l’époque romantique est obsédée par les ruines et la décadence des empires. Ainsi, lors de son enseignement, la créature découvrit une partie plus sombre de l’humanité : « J’appris comment furent découvertes les Amériques et, avec Safie, je versai des lames sur le sort pitoyable de ses premiers habitants. » Ce passage parle de la colonisation de l’Amérique qui s’est faite sur le génocide de milliers de peuples autochtones. La créature qualifie d’ailleurs leur sort de « pitoyable » aux vues de toute la violence injustifiée que les Premières Nations ont subie. L’histoire sanglante que les hommes ont créée choque profondément la créature qui finit par pleurer. Ce simple passage nous expose donc clairement l’opinion négative que le monstre a de l’humanité. Par ailleurs, la fin du paragraphe à l’étude appuie clairement l’horreur que peut ressentir le démon à la suite de ses découvertes : « […] comme le furent tant d’hommes dont parle l’Histoire, semblait témoigner de la plus infâme déchéance […]. » Dans cet extrait, la créature constate la déchéance de l’homme. Les humains qui on fait preuve de beaucoup de vertus et de sagesse d’un côté, sont accusé d’avoir massacré leurs semblables pour bâtir leurs empires. Le monstre condamne ce comportement qui ternit sa vision des choses. Par conséquent, la créature à une opinion négative de l’humanité dut à la violence extrême des hommes au cours de l’Histoire.

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