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ace pour un transport numérique de l’information sur une simple ligne de raccordement téléphonique.

Les technologies xDSL sont divisées en deux grandes familles, celle utilisant une transmission symétrique et celle utilisant une transmission asymétrique. Ces deux familles seront décrites plus loin dans ce support.

1. Les solutions symétriques

La connexion s’effectue au travers de paires torsadées avec un débit identique en flux montant comme en flux descendant.

2. Les solutions asymétriques

En étudiant différents cas de figure, on s’est aperçu qu’il était possible de transmettre les données plus rapidement d’un central vers un utilisateur mais que lorsque l’utilisateur envoie des informations vers le central, ceux-ci sont plus sensibles aux bruits causés par des perturbations électromagnétiques car plus on se rapproche du central, plus la concentration de câble augmente et donc ces derniers génèrent plus de diaphonie1.

L’idée est donc d’utiliser un système asymétrique, en imposant un débit plus faible de l’abonné vers le central.

B. Description des différentes technologies

Les technologies DSL, sont connues depuis une dizaine d'années. Elles reposent sur une optimisation des installations téléphoniques existantes et permettent la transmission d’informations numériques, à haut débit, sur le fil téléphonique. Elles supposent une modification du répartiteur téléphonique (et donc un investissement pour l'opérateur) ainsi que l'installation d'un modem spécifique chez l'abonné.

1. HDSL (High bit rate DSL)

Cette technologie est la première technique issue de DSL et a vu le jour au début des années 1990.

Cette technique consiste à diviser le tronc numérique du réseau, T1 en Amérique et E1 en Europe sur 2 paires de fils pour T1 et 3 paires de fil pour E1.

Avec cette technique, il est possible d’atteindre un débit de 2Mbps dans les 2 sens sur trois paires torsadées et 1,5 Mbps dans les 2 sens sur deux paires torsadées. Il est possible que le débit, s’il est à 2 Mbps, puisse tomber à 384 kbps secondes par exemple en fonction de la qualité de la ligne sur le dernier kilomètre et de la longueur de la ligne (entre 3 et 7 Km suivant le diamètre du fil, respectivement entre 0.4mm et 0.8mm).

La connexion peut être permanente mais il n’y a pas de canal de téléphonie disponible lors d’une connexion HDSL.

Le problème actuel de cette technologie est que sa standardisation n’est pas encore parfaite.

2. SDSL (Single pair DSL, ou Symetric DSL)

SDSL est le précurseur de HDSL2 (cette technologie, dérivée de

HDSL devrait offrir les mêmes performances que ce dernier mais sur une seule paire torsadée).

Cette technique est conçue pour une plus courte distance qu’HDSL (voir tableau ci-dessous). La technique SDSL va certainement disparaître au profit de l’HDSL2. Distances et débits d’une liaison SDSL

3. RADSL (Rate Adaptive DSL)

La technique RADSL est basée sur l’ADSL. La vitesse de transmission est fixée de manière automatique et dynamique en recherchant la vitesse maximale possible sur la ligne de raccordement et en la réadaptant en permanence et sans coupure.

RADSL permettrait des débits ascendants de 128kbps à 1Mbps et des débits descendants de 600kbps à 7Mbps, pour une longueur maximale de boucle locale de 5,4 km.

Le RADSL utilise la modulation DMT (comme la plupart du temps pour l’ADSL). Il est en cours de normalisation par l’ANSI.

4. VDSL (Very High Bit Rate DSL)

VDSL est la plus rapide des technologies DSL et est basée sur le RADSL. Elle est capable de supporter, sur une simple paire torsadée, des débits de 13 à 55.2 Mbps en downstream et de 1,5 à 6 Mbps en upstream ou, si l’on veut en faire une connexion symétrique un débit de 34Mbps dans les 2 sens. Donc il faut noter que VDSL est utilisable en connexion asymétrique ou symétrique.

VDSL a principalement été développé pour le transport de l’ATM (Asynchronous Transfer Mode) à haut débit sur une courte distance (jusqu’à 1,5 Km). Le standard est en cours de normalisation.

Pour le transport des données, l’équipement VDSL est relié au central de raccordement par des fibres optiques formant des boucles SDH à 155 Mbps, 622 Mbps ou 2,5 Gbps. Le transport de la voix entre l’équipement VDSL et le central de raccordement peut également être assuré par des lignes de cuivre.

C. Conclusion

1. Avantages

Ces technologies présentent un triple avantage : la conservation de l'installation existante (la paire de cuivre), un accès à Internet haut débit permanent et la possibilité (comme avec le câble) de téléphoner tout en surfant sur le Web. Le dégroupage de la boucle locale, qui consiste à donner un accès physique aux opérateurs alternatif à la partie terminale du réseau de l'opérateur historique, devrait favoriser le déploiement de ces technologies en France.

Le VDSL ("V" pour Very, très grande vitesse), le HDSL ("H" pour High) et consorts annoncent des débits très prometteurs et seront, sans doute, réservés aux entreprises.

2. Inconvénients

Les technologies DSL présentent cependant trois inconvénients.

D'une part, l'abonné ne doit pas être éloigné de plus de 5,4 Km de son central téléphonique de rattachement (il faut préciser que cette distance s'entend comme la distance réelle et non la distance à vol d'oiseau). Cette technologie est donc réservée de fait à des zones d'habitat dense. D'autre part le débit est directement dépendant du trafic de la ligne, les débits sont très variables, ce qui en fait, en l'état actuel du savoir-faire, une technologie destinée aux particuliers plutôt qu'aux entreprises. Enfin, les débits sont, pour les versions actuellement proposées sur le marché, asymétriques, c'est-à-dire qu'elles sont bien adaptées à la consultation/réception de données mais beaucoup moins à l'émission.

L’ADSL

A. Pourquoi l’ADSL

L'internaute, si son endroit d'habitation fait partie du réseau ADSL, peut aujourd'hui bénéficier de débits théoriquement dix fois supérieurs aux débits obtenus avec le modem classique (V90 à 56 kbits/s). Ces débits sont devenus parfois indispensables tant les sites Internet sont de plus en plus "lourds" à charger (à cause des animations notamment). De plus, ils génèrent de surcroît un confort d'utilisation non négligeable.

L'ADSL, "A" pour Asymetric, développée par le Centre national de recherche en télécommunications « Cent » , aujourd'hui France Télécom centre de Recherche & Développement, fin 1970, fait partie de la famille des technologies DSL.

L'ADSL offre des débits théoriques de 512 Kb/s à 9 Mb/s en réception et de 16 Kb/s à 640 Kb/s en émission.

ADSL signifie Asymetric Digital Subscriber Line . Le but de la technologie est d'augmenter les possibilités de transmissions des lignes téléphoniques afin qu'elles soient capables, en plus de la voix, de véhiculer des données numériques très rapidement.

Quand vous téléphonez, vous n'utilisez même pas 10% des capacités des fils de cuivre de votre ligne téléphonique. En effet, il reste encore de la "place" (de la bande de fréquence) qui n'est absolument pas exploitée !

L'ADSL utilise donc les 90 % restants pour véhiculer des données numériques à grande vitesse.

B. Comment ça marche

L’ADSL permet d’utiliser toute la capacité des fils des lignes téléphoniques en divisant la liaison en 3 canaux bien distincts (c'est ce qu'on appelle le multiplexage).

1. Techniques de Multiplexage

a) FDM (Frequency Division Multiplexing):

FDM est une technique de multiplexage par répartition de fréquence (MRF). Elle est utilisée pour accroître les débits sur paires torsadées et plus particulièrement des lignes téléphoniques.

Le multiplexage fréquentiel consiste à partager la bande de fréquence disponible en un certain nombre de canaux ou sous-bandes plus étroits et à affecter en permanence chacun de ces canaux à un utilisateur ou à un usage exclusif.

L’organisation du groupe primaire ou groupe de base utilisé en téléphonie est basée sur un multiplexage fréquentiel. Ce dernier consiste à regrouper 12 voix téléphoniques de 4000Hz chacune (3000 Hz utilisables plus 2 espaces inter-bandes de 500 Hz) ce qui donne une largeur de bande de 48 kHz répartie entre 60 et 108 kHz.

Exemple de multiplexage fréquentiel de trois

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