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Commentaire De Texte Hegel " La Science De La Logique"

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nous pouvons nuancer. En effet, nous ne pouvons pas tout connaître une fois pour toute. Le monde, la nature « nous montre une multitude infinie de figures et de phénomènes singuliers ». Cela signifie que le monde n’est en aucun cas intégralement compréhensible; le fait où le monde nous apparaît trivial alors qu’il nous paraissait familier, connu. Nous voulons donc apporter, donner une explication à ce qui nous échappe, ce que nous ne comprenons pas. « Cherchons à connaître l’universel » nous démontre bien l’homme ne s’arrête pas à un moment de donné mais que par sa curiosité il continue de chercher à vouloir savoir ainsi qu’à connaître. En font parties comme le dit si bien Hegel, « les lois du mouvement des corps célestes ». L’homme a poussé sa réflexion face à une difficulté, à un phénomène singulier, à quelque chose de réel qu’il ne s’expliquait pas pour pouvoir en tirer un savoir, par extension une loi constante et stable. En conséquence, ce qui nous intrigue, ce que nous ne comprenons pas nous pousse à vouloir comprendre et à connaître. L’étonnement suivit par la curiosité sont les caractéristiques typiques de l’homme le poussant à vouloir connaître.

Hegel nous dit « nous voyons les astres aujourd’hui ici, et demain là-bas ». Ce phénomène inexpliqué pour l’homme lui cause bien des problèmes car une fois de plus il a conscience de son ignorance. De plus il ne peut se résoudre à cela. En effet, il ne comprend ce phénomène qui relève de l’astronomie. Le fait de ne pas comprendre, de ne pas pouvoir apporter une explication est pour l’esprit une « torture ». Parce que les astres ne sont pas une loi concrète et stable, ils ne lui conviennent pas pour l’esprit. Nous pouvons donc dire qu’il y a une opposition. « Les lois du mouvement du corps céleste » sont, comme son nom l’indique, une loi qui est pour l’esprit stable et constante car c’est un phénomène expliqué et compris par l’homme tandis que « les astres aujourd’hui ici, et demain là-bas » est un phénomène inexpliqué, ce n’est pas quelque chose de stable puisque nous pouvons les voir à différents endroits. Ce n’est donc pas une loi conséquente et stable pour l’esprit. L’esprit humain a besoin d’apporter de l’authenticité dans ce phénomène astrale, ce qu’il ne peut se résoudre car « il a foi en un ordre, en une détermination simple, constante et universelle » . C’est-à-dire, Hegel nous dit que l’homme à besoin de simplifier ces phénomènes afin de pouvoir comprendre les faits qui lui échappe en leur attribuant une vérité. La vérité est une loi scientifique, générale et immuable.

L’homme, avec tous ces faits singuliers, apporte une loi permettant d’expliquer chaque phénomène. C’est-à-dire une vérité immuable et absolue. Cependant, nous pouvons nuancer. En effet, lorsque l’homme ne peut répondre un phénomène qu’il ne comprend pas il fait face à une difficulté donc à son ignorance. Et il ne peut y faire face car il ne comprend pas, c’est donc, comme le dit Hegel, un « désordre est pour l’esprit quelque chose qui ne lui convient pas, à quoi il ne s’en remet pas » car l’homme se met corps et âme à une vérité, c’est en quelque sorte une croyance.

Nous pouvons donc conclure que d’universaliser les phénomènes est une vérité en soi. Par le raisonnement on accède à une solution par conséquent à la vérité. Ne peut-on donc pas redéfinir le concept de la vérité et montrer que le vrai n’est, en fait, rien d’autre qu’une construction rationnelle et théorique ? Autrement dit, pour pouvoir atteindre le vrai, la vérité il faut retravailler le donné qui est face à nous.

« C’est en ayant cette foi qu’il a dirigé sa réflexion sur les phénomènes et qu’il a connu leurs lois ». Ici, Hegel nous dit simplement l’homme a retravaillé son donné pour pouvoir lui donner une vérité. En effet, nous avons quelque peu tendance à dire que la vérité est synonyme de réalité, de jugement de l’esprit. Autrement dit, un jugement serait vrai lorsqu’il exposerait la vérité telle qu’elle se présente. Si nous suivons cette thèse le vrai serait une copie de la réalité puisque, comme l’exemple nous le dit, un portrait est bien la copie conforme du modèle qui est peint. Pourtant, nous pouvons toujours nous demander si cela serait correct de dire que le vrai est une copie de la réalité ? Il faudrait pour que cette thèse soit juste que le réel tel qu’il s’offre à nous ai des caractéristiques communes à celles du vrai, de la vérité. Nous nous demanderons alors si c’est le cas. Souvenons-nous, avant d’aller plus loin, la définition de la vérité. Nous indiquerons le sens du mot réel; c’est un fait accidentel, régissant du particulier. Ce sont, alors, deux termes opposés. En effet, le réel possède des caractéristiques inverses au vrai. Cela nous pousse à dire que le vrai n’est en rien une copie du réel. Nous devons donc démontrer que le réel scientifique n’est pas le monde tel qu’on l’aperçoit. En voici pour exemple, le mouvement des corps céleste. En effet, la réalité c’est que telle attraction à tel moment précis retient tel ou tel autre corps sur la terre. A contrario du donné brute de la perception, les lois scientifiques expriment une généralité. Notre conception traditionnelle de la vérité comme traduction fidèle et propre de la réalité n’est, alors, pas valable plus précisément en science. Le réel est un ensemble de phénomène, de faits uniques contingents. Or, pour connaître le réel il faut le construire, le retravailler car c’est le seul moyen d’avoir un discours véridique. Pour pourvoir passer du réel au vrai il faut tordre les faits pour en faire une généralité. Nous savons bien que l’on ne peut observer une généralité dans un phénomène particulier. Donc, les connaissances scientifiques qui se veulent véridiques supposent une construction rationnelle et théorique de la réalité, de telle manière qu’elle puisse, la réalité, supporter un énoncé de la loi universelle et absolue. Contrairement à ce que l’on peut croire la vérité ne provient pas de la réalité. La réalité n’est pas exactement systématisée, conséquente. Le scientifique ne prend pas une vérité qui serait déjà dans les phénomènes. Nous pouvons affirmer que pour prononcer

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