Dissertation Mauvaise De Française

s nobles et ne possèdent pas une fortune immense. Se sont des personnages usurpateurs tels « Arnolphe » dans « L’Ecole Des Femmes » ou « Arpagon » dans « L’Avare ». Les seconds représentent la jeunesse, inversement aux premiers ils portent l’amour, la liberté en s’opposants aux lois imposer par ses derniers. Ils sont les héros ou héroïnes tels « Agnès et Horace » dans « L’Ecole Des Femmes ». Les rôles de valet et du personnage de raison sont aussi récurrents tels « Alain ou Chrysalde » dans le même ouvrage. Les spectateurs étant principalement des nobles, les déboires comiques de bourgeois leurs étaient amusants. L’intrigue de la comédie repose sur l’opposition des deux classes de personnages principaux. Les thèmes récurrents sont l’amour passionnel, le mariage où le personnage premier s’y oppose, aveuglé par les vices et les défauts. Mais le couple amoureux, soutenu par des personnes de raison, réussiront par la ruse et le bon sens, à faire triompher l’amour. Le rapport a l’argent « L’Avare »ou les relations entre maitre valets « Le jeu de l’Amour et du Hasard » de « Marivaux ». La comédie connait donc une fin heureuse où le personnage obstacle ne peut être puni trop sévèrement. Le spectateur reste donc sur une fin idyllique qui lui apporte un important contentement.

Dans la comédie le rire est provoqué par la surprise, ou par ce qu’on appelle « les ressorts du comique », tels les répétitions de mots ou de scènes, l’insertion des rôles, le développement de quiproquo, de polysémie voir d’antiphrases et ainsi que de nombreux autres jeu qui créent des effets de décalages faisant rire, le public seul possédants les clefs pour dénouer la situation. Nous pouvons illustrer, par des citations de « L’Ecole Des Femmes », chacun des types de comiques : le comiques de gestes (gestes du personnage) assuré par « lorsque Horace enfermé dans l’armoire d’Agnès ne perçoit que les gestes exagérés d’Arnolphe » le comique de mots (paroles d’un personnages, choix des mots, niveaux de langues, répétitions) dans «lorsque Arnolphe au seuil de sa porte ce voit contraint de menacer ses valets, répétant l’un après l’autre qu’ils n’ouvriront pas » Le comique de situation (situation du personnage) « lorsque que Arnolphe se retrouve sans le mot a la fin de la pièce » le comique de caractère (traits moraux d’un personnage, exagération des traits) « Arnolphe persuadé que la femme parfaite serait un ignorante ». Ces types de comiques font donc appel au rire des spectateurs.

Nous avons donc vu dans cette partie que dans la comédie tout est fait pour divertir de part les registres théâtraux et les ressorts du comiques visant a faire appel au rire. Cependant comédie tient une autre place éloignée de sont but principale, se montant parfois dérangeante voire inquiétante. C’est ce nous démontrerons dans cette seconde partie.

Pour « déranger » la comédie use de différents registres : le registre satirique, qui dénonce et ridiculise les défauts des individus ou de la société. Le vocabulaire utilisé y est réaliste et utilise des termes péjoratifs et caricaturaux. Le registre ironique qui fait comprendre le contraire de ce que veut nous faire savoir celui qui s’exprime, par le moyen d’antiphrases, d’exagérations inattendues et d’atténuations déconcertantes. Le registre parodique qui a pour thème l’imitation d’une personne, d’un style, d’une classe sociale… pour chercher à la ridiculiser. On remarque que ces registres ont donc pour seul but commun de ridiculiser.

La comédie a pour but de peindre les vices de la société en les tournants au ridicule. Elle dénonce l’avarice des hommes, les travers de la médecine, de la justice, de la cour, de la religion, et mets en relief les différences des personnages selon leur caractères ou leur rang social. Cependant en traitant ces vices elle permet de les corriger en les caricaturant. L’humour et le comique permettent de passer outre la censure et de ainsi d’évoquer des sujets difficile et important, comme dans « le dictateur » de Chaplin ou « la est vie est belle » de Benigni.

Ces comédies ont pourtant été sujets de nombreuses polémiques et très souvent dérangent les parties de la société visée. Tout comme « L’Ecole Des Femmes » de Molière qui dés sa première représentation avait suscitée

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