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causes de sa venue, il doit le plus souvent demander pour être informer de son état et des soins prescrits.

• 2ème paragraphe :

Ce second paragraphe s’intitule « devenir un objet de soins ». Ici David Le Breton montre comment la personne entrant à l’hôpital pour se faire hospitaliser devient un patient. Dans ce paragraphe, l’auteur nous fait remarquer que le fait d’être hospitalisé n’est pas seulement une privation de l’autonomie du patient mais aussi le fait qu’il soit totalement géré par une équipe médicale. Il est totalement pris en charge. De plus, les professionnels de santé défilent en permanence sans réelle organisation entre eux et sans que le patient ne sache réellement les fonctions de chacun. Les règles et usages qui s’imposent à lui ne lui sont pas très parlants. Selon David Le Breton, le patient est devenu un objet de soins.

• 3ème paragraphe :

Le 3ème paragraphe est intitulé « la place de l’infirmière ». Selon l’auteur, la place de l’infirmière est très importante vis-à-vis du patient. Lorsque la personne est hospitalisée, son intimité devient un domaine public. L’infirmière participe aux recueils et analyses touchant à la vie personnelle du patient ainsi qu’à tous ses soins. L’infirmière a aussi une place rassurante pour le patient, elle peut répondre aux questions qu’il se pose. Elle est un intermédiaire entre celui-ci et le médecin.

• 4ème paragraphe :

Ce paragraphe s’intitule « la place du médecin ». David Le Breton définit le médecin comme distant au patient. Selon l’auteur, le médecin n’est pas aussi présent que l’infirmière. Sa présence est centrée sur le diagnostic du patient.

• 5ème paragraphe :

Intitulé « comprendre les incidences de la maladie sur l’être », ce paragraphe nous informe que le patient nécessite un accompagnement mais aussi des explications en ce qui concerne sa venue et ses soins. La maladie ne concerne pas seulement le corps du patient, mais cela a aussi un impact sur sa vie elle-même. Pour un grand malade ou une personne en fin de vie, la compréhension de celui-ci dépend aussi de l’attitude que l’on prend envers elle, ce qui lui fait ressentir de la dignité.

• 6ème paragraphe :

Le 6ème paragraphe intitulé « Réhabiliter le malade dans sa condition de vivant » démontre qu’à l’hôpital, l’infirmière a de nombreuses responsabilités. Pour mieux adapter et assurer l’accompagnement et les soins de chaque patient, les infirmières prennent connaissance des données de sciences humaines, au niveau psychologique sociologique et anthropologie.

• 7ème paragraphe :

Ce dernier paragraphe est intitulé « les questions anthropologiques soulevées par les soins ». Ici l’auteur montre que tous les soins infirmiers font poser énormément de questions aux patients, sur la maladie, la mort ou encore bien d’autres sujets. De plus les patients sont tous différents, certains peuvent avoir des cultures, des modes de vie totalement différents du lieu où ils se trouvent. Les infirmières doivent coopérer avec tout le reste de l’équipe médicale pour assurer les soins infirmiers correctement. Le patient n’est pas un objet de soins, mais une personne nécessitant une aide.

• Conclusion :

D’après David Le Breton, l’hôpital est un lieu qui accueille de nombreuses personnes différentes avec aussi les raisons de leur venue tout aussi différente les unes que les autres. Les « ressources des sciences humaines ainsi que les techniques de soins » sont tous deux aussi importantes pour l’exercice de la profession infirmière.

III. IMPRESSIONS PERSONNELLES ET PROFESSIONNELLES.

Cet article de David Le Breton, « Nourrir la pratique des soins infirmiers à la source d’une humanité partagée » évoque le ressenti d’une personne lorsqu’elle devient patient, ainsi que toute l’équipe médicale qu’il l’entoure et les ressources mises en place pour ce patient d’un point de vue sociologique.

L’article est composé de plusieurs parties comme devenir un objet de soins, la place de l’infirmière dans l’hospitalisation d’une personne, celle du médecin et enfin la réhabilitation du malade dans sa condition de vivant.

Dans un premier temps, l’auteur de l’article définit l’hôpital comme un lieu totalement étranger, si différent de tous les autres pour les personnes qui deviennent patients. Il démontre aussi que la personne hospitalisée ne devrait pas être considéré comme un objet de soins. Cela permet à l’auteur de montrer que le patient, pour lui, ne fait que subir des examens avec un grand nombre de professionnels qui défilent dans sa chambre. Puis dans la partie intitulée « La place de l’infirmière », David Le Breton nous exprime le rôle de l’infirmière, pour lui, l’infirmière soutient le patient. En contrepartie, il va montrer que le médecin a une relation très distante avec le patient. L’infirmière et le médecin ont totalement une attitude différente avec le patient. L’infirmière a, en effet, plus de contacts humains avec le patient. Dans un autre temps, il développe à quel point le fait d’informer le patient sur son état et qu’il comprenne bien est important pour celui-ci. David Le Breton montre bien, que le patient n’est pas un objet, mais un sujet de soins. Cela permet d’évoquer que le fait d’être malade n’a pas une incidence seulement physique mais aussi psychologique sur le patient. C’est pour cela que pour sa dernière partie, l’auteur relève toutes les questions possibles que le patient peut se poser, comme la mort.

Suite à la lecture de cet article, certaines parties m’ont plus touchée que d’autres. Tout d’abord j’ai apprécié cet article car il reflète très bien le métier d’infirmière. C’est un article clair et compréhensible. La manière dont l’auteur a dit son point de vue, de façon si claire m’a beaucoup plus. Cependant, les ressentis qu’il ressort, les exemples sont bien réels. Tel que par exemple, le fait que le patient soit totalement angoissé, inquiet et qu’il ne comprenne pas les causes de son hospitalisation et qu’il s’en inquiète parce que l’on ne lui explique pas. Le fait qu’il soit totalement « mis à nu » et « privé de toute autonomie » est aussi réel que les autres faits, même si cela ne me plaît pas que le patient se sente autant dépaysé. Il est vrai que l’hôpital est censé être lieu d’hospitalité. Le patient est complètement démuni de son autonomie, il est dépendant de ces personnes qu’il ne connaît pas, et qui ont la santé de celui-ci entre leurs mains. Pour Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale, « l’hôpital doit redevenir un lieu d’hospitalité ».En tant que future infirmière, je trouve qu’il faut essayer de mettre à l’aise le patient, de le rassurer et de l’informer de ce que l’on compte lui prescrire comme soins et de lui dire pourquoi ces soins sont nécessaires.

De plus, dans cet article, le rôle de l’infirmier est bien mis en lien avec le patient. En effet, les infirmières privilégient le côté relationnel et contribuent au soutien moral des

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