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La Didactique Des Langues Vivante Comparée

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énième de théories qui évidemment étaient la fondation pour celles qui auraient suivi, on n'abordera que les théories qui sont les plus proches des méthodes impliquées dans l'enseignement du FLE aujourd'hui. On commencera avec le travail de Stephen Krashen de qui la fondation de la didactique moderne des langues vivantes est venue. (Il faut mentionner que quelques hypothèses ont été réfutées ou modifiées, et on explorera cela aussi.) Krashen, a proposé cinq hypothèses qui touchent plusieurs domaines de l'acquisition d'une seconde langue : le modèle de l'Acquisition-l'Apprentissage, le modèle du Moniteur, le modèle de l'Ordre Naturel, le modèle de l'Apport Compréhensible, et le modèle de la dimension affective. La première hypothèse qu'on discutera est celle de l'Acquisition-l 'Apprentissage. La distinction entre ces deux systèmes est fondamentale. « L'acquisition » est le système le plus naturel. L'acquisition, qui est inconsciente, est ce que les enfants connaissent pendant qu'ils forment leur langue. Les enfants sont bombardés avec la langue qui deviendra leur langue maternelle. Au fur et à mesure que l'enfant vieillit, les sons incompréhensible deviennent de plus en plus compris lorsque l'enfant les catégorise et les analyse. Les enfants créent des règles qui dirigent leurs futures productions et leur sens d'exactitude. « We are generally not consciously aware of the rules of the languages we have acquired. Instead, we have a "feel" for correctness. Grammatical sentences "sound" right, or "feel" right, and errors feel wrong, even if we do not consciously know what rule was violated, » (Krashen, 10).

« L'apprentissage », en revanche, réfère d'une connaissance consciente de la deuxième langue. On sait les règles et on est capable de les discuter. Mais, Krashen prétend que tandis que l'apprentissage est un outil, il ne mène pas à l'acquisition. « Language teaching helps when it is the main source of low-filter comprehensible input, that is, for beginners and for foreign language students who do not have a chance to get input outside the class. It will be of less help when rich sources of input are available, » (Krashen, 33).

Selon Krashen, certains chercheurs, comme croient que seulement les enfants peuvent « acquérir » une langue tandis que les adultes ne peut qu'apprendre. Krashen a réfuté ces affirmations avec sa prochaine hypothèse—celle de l'apport compréhensible. Krashen prétend que dans un environnement riche d'apport compréhensif de la deuxième langue, l'acquisition peut se présenter.

« We often hear that you have to "live in the country" in order to achieve any real proficiency in a second language, and that the informal real world environment is always superior to the classroom, or formal environment...Thus, the real advantage of the informal environment is that it supplies comprehensible input. If, however, we fill our second language classrooms with input that is optimal for acquisition, it is quite possible that we can actually do better than the informal environment, at least up to the intermediate level, » (Krashen, 58).

Mais, que fait la langue compréhensible ? Si on n'a pas d'indice de quelque sorte, la langue qu'un nouveau apprenant entend sera du bruit. A l'époque dans laquelle Krashen a publié ses hypothèses, il a suggéré de parler plus lentement et de bien articuler les mots afin de laisser plus de temps pour comprendre, d'utiliser moins d'idiomes et plus de vocabulaire « haute fréquence », et d'utiliser les phrases plus courte et de simplifier le syntaxe. Krashen suggère aussi des indices non-linguistique comme l'utilisation des photos et du « realia ». « The use of objects and pictures in early second language instruction corresponds to the caretaker's use of the "here and now" in encouraging first language acquisition, in that they all help the acquirer understand messages containing structures that are "a little beyond" them, » (Krashen, 66).

La discussion de l'apport compréhensible nous mène à sa prochaine hypothèse, celle de l'Ordre Naturel. Krashen pose que l'ordre dans lequel l'apprenant acquiert la langue est prévisible. Certains structures sont acquiertes plus tôt ou plus tard que les autres. Cet ordre est indépendant de l'âge ou de l’expérience de l'apprenant. Krashen ne dit pas que le syllabus devrait structuré dans cet ordre 'naturel' (non pas souvent trouvé dans les manuels). Au lieu de cela, il indique qu'il faut complètement ignorer les séquences.

« If we sequence, and each lesson, or group of lessons, focuses on one structure, this assumes that everyone in the class has the same i + 1, that everyone is at the same developmental stage in the second language. Because there are individual differences in the rate of acquisition (due to the strength of the affective filter and the amount of comprehensible input obtained), it is extremely unlikely that all the students in any class are at the same stage. Unsequenced but natural input, it is hypothesized, will contain a rich variety of structure--if it is comprehensible, there will be i + 1 for everyone as

long as there is enough input, » (Krashen, 68).

Ensuite, on abordera le modèle de la dimension affective. Il s'agit des variables qui jouent un rôle dans l'acquisition de la deuxième langue comme la motivation, l'auto-confiance, et un niveau bas d'anxiété qui pourraient empêcher un apprenant du succès. Des facteurs qui résultent dans une bonne dimension affective sont simplement des matières intéressantes, par ne pas insister que les élèves participent avant qu'ils soient prêts (Cette période « silente » fait partie de l'ordre naturel. Les enfants ne parlent pas avant qu'ils soient prêts non plus !), et d'éviter, comme enseignant, de corriger trop d'erreurs. « Error correction has the immediate effect of putting the student on the defensive. It encourages a strategy in which the student will try to avoid mistakes, avoid difficult constructions, focus less on meaning and more on form. It may disrupt the entire communicative focus on an exchange », (Krashen, 75).

Enfin, on discutera le modèle du Moniteur. L'aspect Moniteur est le côté « appris ». Dans cette mode, l'apprenant peut franchir l'ordre naturel afin d'utiliser une stratégie ou du grammaire appris. Selon Krashen, il est possible que le niveau de l'affectif augmente et la communication a tendance à suffrir. « As a result, such performers may speak hesitantly, often self-correct in the middle of utterances, and are so concerned with correctness that they cannot speak with any real fluency, » (Krashen, 19).

Néanmoins, le Moniteur «idéal» peut remplir des trous qui existent dans la langue acquise avec ce qu'il a appris.

Les théories de Krashen sont loin de la méthode directe qui est la première méthode de l'enseignement des langues étrangères qu'on abordera. Etablie en France vers la fin du dix-neuvième siècle, la méthode directe est toujours la méthode préférée et utilisée aux Etats-Unis et aussi dans les autres parties du monde. On apprend par « une méthode active et globale » avec une « démarche inductive et implicite, d'après l'observation des formes et les comparaisons avec la langue [maternelle], » (Tagliante, 52). L'instruction est centrée sur l'enseignant qui mène la classe en utilisant un manuel avec une grammaire inductive et une séquence prescrite. Ce qu'on apprend est concret. Le vocabulaire est appris par les images, les objets, et la démonstration. Il y a aussi une importance donnée à la prononciation. Le résultat le plus désirable est de parler et écrire « correctement ». C'est à dire « sans fautes » et souvent cela veut dire que la communication authentique souffre. Les locutions sont prescrites afin de pratiquer les structures instruites, est cette méthode semble de ne pas encourager la créativité. « De fait, l'acquisition du lexique s'avère assez pauvre et difficilement mobilisable pour la communication car s'il est aisé de décrire ou de montrer un objet, il est moins facile de mimer un concept, » ( Tagliante, 50).

Si le but de l'enseignement d'une langue est la communication authentique, en analysant la méthode directe par les théories de Krashen, la méthode directe ne serait pas trop efficace pour quelques raisons. Premièrement, comme on vient de dire, la communication authentique et abstraite souffre d'une manque de créativité et le fait qu'il faut mimer afin de réussir. On ne peut qu'être aussi créatif et communicatif que la structure et le vocabulaire déjà appris permettent. De plus, le Moniteur agit tout le temps. Les locutions coulent rarement parce que le locuteur est toujours en train de se corriger. Aussi, c'est une méthode qui a des 'conséquences'. Si on a tort, la note souffre. Alors on crée un environnement où le niveau affectif est assez haut. Les élèves qui craignent une note basse ne veulent pas parler afin d'éviter d'être considérés torts. De plus, puisque les sujets étudiés sont prescrits, le niveau affectif reste haut si l'élève n'a pas de connexion avec la matière. S'il la trouve ennuyeuse, l'élève ne participerait

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