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La Methode Abc

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aire, il faut comprendre comment les coûts se forment afin de pouvoir agir sur eux évaluer les stocks.

o Mesurer la performance des produits, processus et entités pour informer ceux qui les gèrent.

o Assurer le suivi des ressources engagées dans le processus de production

Mis à part quelques rares cas, où la comptabilité analytique est normalisée (par exemple pour les entreprises contractées par l’Etat), il n’existe pas d’obligation de tenir une comptabilité analytique. Les entreprises qui choisissent de tenir une comptabilité de gestion sont libres quant au choix de la méthode.

QUELLES SONT LES CHARGES QUI DOIVENT ÊTRE INCLUSES EN COMPTABILITÉ ANALYTIQUE ?

LES CHARGES INCORPORABLES:

Charges dont l'incorporation aux coûts est jugée raisonnable par le chef d'entreprise. Elles peuvent comprendre aussi bien des charges enregistrées en comptabilité générale que des charges fictives (par ex., la rémunération du travail de l'exploitant dans les entreprises individuelles ou la rémunération conventionnelle des capitaux propres) ou des charges qui se substituent aux charges de la comptabilité générale (cas des amortissements calculés sur la valeur de remplacement...).

LES CHARGES NON INCORPORABLES:

Charges qui, du fait de leur caractère, ne doivent pas intervenir dans le calcul des coûts de l'entreprise désirant obtenir des coûts significatifs d'une période à une autre. Seront donc exclues des charges à incorporer aux coûts les charges présentant un caractère exceptionnel ou ne relevant pas de l'exploitation normale et courante de l'entreprise d'après l'appréciation de son responsable (exemples des charges exceptionnelles, des dépenses ne restant pas à la charge de l'entreprise, des impôts sur les bénéfices, de la participation des salariés...).

Ces charges non incorporables enregistrées en comptabilité générale viendront gonfler les différences de traitement comptable qui, en fin d'exercice, permettront de vérifier que le résultat de la comptabilité analytique correspond bien au résultat de la comptabilité générale.

CHARGES SUPPLÉTIVES:

Les charges supplétives sont des charges non enregistrées en comptabilité (compte tenu des règles juridiques et fiscales) mais retenues en comptabilité de gestion.

Il en est ainsi :

- De la rémunération du travail de l’exploitant dans les entreprises individuelles : pour des raisons fiscales, la rémunération n’est pas une charge comptable (on parle de prélèvement sur les bénéfices). Attention, dans les entreprises de forme sociétaire, ces rémunérations sont normalement comptabilisées (et donc incorporées aux coûts).

- De la rémunération conventionnelle des capitaux propres nécessaires à l’exploitation :

Parce que le financement sur fonds propre ne génère pas de charges financières (contrairement à un financement par emprunt), on peut imaginer une charge fictive d’intérêt liée à l’autofinancement.

LES CHARGES ABONNÉES:

Elles correspondent à des charges incorporables de la compta générale qui interviennent à des périodes d'apparition différentes de celles retenues pour les calculs de coûts. Les charges d'électricité ou de téléphone, dont le paiement est généralement bimensuel, pourront être ainsi étalées à raison d'un montant équivalent à une consommation mensuelle.

LES CHARGES D'USAGE:

En comptabilité analytique, les charges d'usage sont des charges qui se substituent, pour le calcul des coûts, aux charges d'amortissement constatées en comptabilité générale. Les charges d'usage diffèrent des dotations aux amortissements sur trois points fondamentaux :

• La charge d'usage d'une immobilisation est obtenue à partir de sa valeur actualisée et non de sa valeur d'acquisition. La charge d'usage tend donc à fournir une dotation pour un renouvellement effectif de l'immobilisation.

• La charge d'usage retient la durée probable d'utilisation de l'immobilisation, au moment où elle est calculée. Cette durée est donc souvent différente de la durée fiscale retenue pour calculer les amortissements de la comptabilité générale.

• La charge d'usage est incorporée aux coûts tant que l'immobilisation est en service quelle que soit sa situation vis-à-vis de l'amortissement fiscal.

 Rappel sur le CCT:

OBJECTIFS PRINCIPAUX:

− Conçue dans une optique de calcul des coûts et de la rentabilité des produits.

− Calquée sur l’organigramme, la méthode de base suppose un découpage fonctionnel et/ou un découpage par produits, autorisant des évaluations de cout des diverses subdivisions de l’entreprise.

TECHNIQUES D’IMPUTATIONS DES CHARGES INDIRECTES:

Aux découpages de l’entreprise, on fait correspondre à des Centres d'analyses.

Par ailleurs il est fréquent de distinguer des « centres auxiliaires » dont les charges sont ventilées entre les « centres principaux », prestataires d’une seule activité, mesurée en unité d'œuvre et servant de base à l’imputation dans les coûts.

− L’architecture de base des couts complets:

- Charges directes : - Les matières premières et matières consommables.

- Les heures de main d'œuvre directe.

- Les Heures Machine.

- Charges Indirectes : - Imputation à partir des unités d'œuvre retenues.

 Problématique (Insuffisances du CCT ).

LES FACTEURS DE MISE EN CAUSE DE LA MÉTHODE:

1- La répartition des centres auxiliaires dans les centres principaux ou l’imputation des centres frais dans les couts, ne traduit aucune relation causale et n’a pas de fondement rationnel.

Le choix des clés de répartition est contestable. Les couts complets peuvent conduire à des décisions erronées (exemple : 1 heure de salaire au SMIG peut être valorisée en tenant compte des charges indirectes à300 F. La tentation pour un dirigeant est donc de penser qu’on économise 300 F lorsqu’on supprime une heure de travail ou non).

2- La méthode ne tient pas compte des activités transversales, ce qui entraine une perte de pertinence des unités d'œuvre.

Exemple : L’approvisionnement est bien une activité transversale dans la mesure ou les taches sont diluées entre :

− Le responsable des achats, qui recherche les matières, élabore les bons à payer, réalise le suivi des prix des matières premières.

− Les services administratifs, qui réalisent la commande, font les rapprochements, bon de commande, bulletin de livraison, facture,

− Le responsable du magasin, qui contrôle la réception des commandes, réalise la mise en stock des marchandises.

3- L’évolution technologique et la tertiarisation des activités industrielles ne justifient plus le recours de la main-d'œuvre des ateliers comme unité d'œuvre dominante.

4- Le développement des coûts liés à des facteurs non volumiques (complexité des processus, petites séries, changement, réglage) et l’explosion des couts indirects (maintenance, études, etc.), expliquent que les couts directs ne représentent plus qu’une part relativement faible des couts globaux.

5- Les différentes analyses sont focalisées sur les couts de revient du produit final, alors que la segmentation des marchés induit des stratégies de différenciation. Il en résulte que les informations pertinentes se situent au niveau du couple « composants + processus » dont l’agencement et la combinaison, permettent de répondre à la diversité et à la volatilité des choix de la clientèle.

Chapitre 1 : Passage de la méthode traditionnelle à l'ABC

Partie 1: Présentation de la méthode ABC

1) L’approche ABC:

Les principaux auteurs français définissent la comptabilité par activités comme "une méthode de calcul des coûts remettant en cause l’approche fondée sur les coûts complets par la prise en compte de la notion d’activités permettant d’apporter une information pertinente quant au pilotage de l’entreprise."

L'innovation provient de la constatation de l’inefficacité

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