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Roland Topor

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ro Jodorowsky et Fernando Arrabal et en 1962 ils créent avec Sternberg le mouvement PANIQUE comme un renouvèlement du dadaïsme qui « ne se veut être en aucun cas un mouvement institutionnalisé : sans théorie et sans morale» .( http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/Panique/153715) C’était un mouvement qui cherchait la provocation, «l’affirmation de l’individualité», et l’utilisation du jeu comme moyen de communication et «d’exorcisation». suite à son agroupement il publie en 1964 «le locataire chimérique» adapté à l’écran par Roman Polanski, «le locataire» considéré l’un de ses meilleurs films. en 1965 Hara Kiri publie les dessins paniques, recueil important des dessins que Roland a réalisés pour le magazine. Il réalise en collaboration avec René Laloux, le film d’animation «la planète sauvage» qui précède le court-métrage «les escargots» celui-ci traitant d’escargots géants qui envahissent un pays, faisant semblant d’être inoffensifs mais ils sont carnivores!

«la planète sauvage» est un métrage de science-fiction, inspiré du roman «Oms en série» de Stefan Wul. Sur une planète appelée Ygam vivent des humanoïdes géants appelés les drags lesquels atteignent un niveau de connaissance supérieur via la meditation. Les Oms ramenés d’une planète dévastée sont considérés des subespèces et sont traités comme des insectes ou animaux de compagnie. c’est un film superintéressant et ce n’est pas pour rien qu’il a gagne le prix du festival de cannes en 1973. Toujours en contact avec le cinéma Topor réalise la lanterne magique du film «Casanova» dont plus tard on fait un recueil de 180 esquisses de personnages, décors et costumes, croquis et gribouillages au téléphone... Ses dessins centrés sur l’idée de l’opacité du sexe féminin et toujours dans l’ambiance satirique le film est une moquerie de ce personnage Casanova que tout le monde connaît. Au début des années 80, après avoir travaillé toujours avec les mêmes formats et les mêmes techniques il commençait à devenir obsédé par les détails, et pour changer un peu le geste il se lance dans la technique du spray, qui étant une technique assez apide il se permet de rater ses dessins, de prendre plus de risques et donner un ambiance plus floue, sombre et mystérieuse. Il reçoit du ministère de la culture le prit national des arts graphiques en 1981. Comme je l’ai déjà dit-il est un artiste ouvert à s’exprimer n’importe l’outil employé il perd jamais son style graphique et il le fait d’une façon exceptionnelle. En 1983 il realise a côté du belge Henri Xhonneux une série pour les enfants appelée « Téléchat» étant une parodie de journal télévisé où les personnages : le chat Groucha et l’autruche Lola étaient des marionnettes. l’émission était censée d’être pour les enfants mais il a plu un plus large public. Il produit en 1988 une série de couvertures pour la collection Gore, qui est une série de romans de fiction qui est extrêmement sanglante. Un an après il collabore encore une fois avec Henri Xonneux, en mettant au point le scénario, décor, costumes et mécanisme des marionnettes pour le film «marquis», film réalisé d’après le marquis de Sade, et dont les personnages ont tous des têtes d’animaux. comme souvent dans les travaux de Topor il y a une grande partie de philosophie et la relation que les hommes ont avec ses pulsions étant le tout dans un contexte historique de la révolution française et une intrigue policière. En 1991 il realise des dessins humoristiques pour le journal libération. «La collaboration de Roland Topor à divers journaux (le pavé, Le Canard enchaîné, Libération etc.) ne fut qu’une brève parenthèse dans sa carrière. Il ne prisait guère le labeur qu’impose une collaboration quotidienne à un organe de presse. Le dessin politique obéit à l’actualité et Roland n’obéissait à personne. La seule rigueur qu’il s’imposait est d’être fidèle à sa conception de la Liberté : faire ce qu’il veut, au moment où il le souhaite. Tenter d’établir un équilibre, souvent périlleux, entre le plaisir et la nécessité. En laissant la porte ouverte au hasard et ses rencontres...

Quand il commence à collaborer avec Libé, l’actualité est particulièrement riche. En 86 manifs contre le projet Devaquet, l’affaire Pasqua avec l’histoire du vrai-faux passeport et, l’année suivante, le procès Klaus Barbie, l’ancien chef de la Gestapo à Lyon poursuivi pour la déportation de centaines de Juifs et de résistants en 1944. Événement historique où, quand il s’agit de l’évoquer, l’encre de l’artiste emprunte au plus beau noir...» (http://toporetmoi.over-blog.com) Au long des années 90 il réalise des collages qu’il appelle des photomorphoses ou avec des decoupages de parties de corps il forme des corps étranges, ou des jeux de formes avec l’image imprimée découpée ... Il meurt le 16 avril 1997 à Paris d’un accident cardio-vasculaire. Après sa mort il a été nommé Satrape, le 3e post le plus important dans la hiérarchie du collège de pataphysique. Qu’est-ce pataphysique? selon Wikipédia (consultation: 26 avril 2012) « est une parodie de la théorie et des méthodes de la science moderne? Ses propos sont souvent proches du non-sens ou sont démontrés par l’absurde. Le terme et le concept ont été créés par l’écrivain Alfred Jarry qui définit la ‘pataphysique comme une « science des solutions imaginaires», ou bien une « science qui accorde symboliquement aux linéaments les propriétés des objets décrits par leur virtualité. », voire, plus laconiquement encore, une « science des exceptions ». Topor n’a pas fait que du cinéma et des dessins, il était chansonnier, poète, écrivain, scénariste, illustrateur, peintre, metteur en scène et acteur. Entre ses oeuvres littéraires on trouve: «la princesse angine» ( 1967), «Joko fête son anniversaire» sous le pseudonyme d’Elisabeth Nerval (1969), « Épreuve par neuf» sous le pseudonyme de Laurent Taupor (1971), «Mémoires d’un vieux con» ( 1975), «portrait en pied de Suzanne» (1978), «Jachère Party» (1996) comme recueils de dessins nous avons: les Masochistes (1960), Topor, Anthologie (1961), Panic (1965), Dessins Panique (1965), un Monsieur tout esquinté (1972), L’Epikon (1974), une vie à la gomme (1974), Toporland (1977), Topor (1985), Le Trésor des Dames (1996), Rebonjour (chez United Dead Artistes) (2010) Topor ne se sentait pas a l’aise dans les musées, il se méfiait du monde de l’art contemporain. c’était quelqu’un de rêveur .Dans son oeuvre on voit l’influence de la gravure dans ses dessins, dans la façon dont il fait les hachures et il travaille les noirs et les blancs. C’était un homme qui aimait voir dans ses rêves une source d’inspiration , presque surréaliste il réalise des scènes complètement folles et farfelues, souvent avec des couleurs pastel et presque naïfs qui contrastent avec son style grotesque, cruel et tragique. Concerné ses illustrations il s’est jamais considéré illustrateur de presse, c’est plutôt que les gens choisissaient dans ses dessins existants les illustrations qui convenaient pour leurs articles, par exemple c’est John Jacques Pauvert qui a choisi parmi les dessins de son cahier celui qui a été utilisé dans la couverture n.9 de «Bizarre» en juillet 1958. Topor s’identifiait avec le caractère de cette revue considéré par lui comme «une sorte de fourre-tout situé dans la mouvance surréaliste, entre insolite, incongru, merveilleux et dérisoire». Dans ses premières illustrations d’un bonhomme moustachu du XIXe siècle, en chapeau melon dessiné naïvement à la plume qui mettait en scène dans des situations absurdes et funèbres. Son art se caractérise pour ce côté tragique, absurde pour ses jeux graphiques astucieux, et son «art d’aller trop loin» qui a fait le tour pour qu’il soit publié dans le magazine «hara-kiri» .

Son style le mettait dans un statut d’ «impubliable» et certains directeurs artistiques n’appréciaient pas son oeuvre, par exemple, il s’est adressé pour publier ses dessins au «New Yorker» qui l’ont répondu que ses dessins étaient trop bizarres pour eux ou un autre exemple, ceux de «punch» qui l’ont qualifié de «trop amateur et trop cru». Mais malgré tout il a continué dans la presse tout au long de sa carrière. Il a fait sa participation dans les événements du 68 en faisant des caricatures politiques pour les journaux «l’enragé», «Action», et «Libération», critiquant brutalement le général Charles de Gaulle et d’autres dirigeants du gouvernement français .

C’est plutôt l’illustration des livres qui était plus compatible avec sa personnalité littéraire. Le «manuel de savoir mourir» d’André Ruellan est un des premiers livres qu’il a illustrés. Le style typique de ses dessins est compatible avec l’art su «non-sens» de Ruellan. Comme il a été déjà mentioné avant c’est durant les années 60 que son oeuvre graphique devient intense. Il a illustré Félix Fénéon, George Sand, les frères Grimm, Charles Perrault, Carlo Collodi, Tolstoï entre autres... Une de ces réalisations les plus importantes est celle des «Œvres romanesques» de Marcel Aimé pour lequel il a réalisé 120 dessins en couleur conservant pour le tout le rapport et la cohérence. Le style de ses premiers dessins en blanc et noirs et au trait immobile et gourde se voit évolué en 1970 par des melanges de techniques et l’apport de la couleur dans ses dessins. Topor se lance dans le domaine du cinéma en faisant connaissance avec René Laloux, avec lequel il réalise trois dessins animés, dont

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