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Bixi le moyen de transport d'aujourd'hui

Étude de cas : Bixi le moyen de transport d'aujourd'hui. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  12 Juillet 2018  •  Étude de cas  •  1 331 Mots (6 Pages)  •  782 Vues

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Les rues de Montréal se font depuis mai 2009 l’hôte de

vélos gris, robustes et identiques. Associés au concept

de vélo-partage et portant le nom de Bixi, ils obtiennent un vif succès comme

en font foi les 6 300 individus qui sont devenus membres du service à peine sept

semaines après sa mise en œuvre.

Faire de l’exercice et des économies, éviter les

embouteillages, participer par le fait même à l’effort

de réduction des gaz à effet de serre… Autant de

raisons qui ont amené de nombreux Montréalais à

participer à l’aventure Bixi dont le nom a été trouvé

par un citoyen montréalais à la suite de l’organisation

d’une vaste campagne au cours de l’été 2008. 8 896

propositions ont été envoyées et après plus de 16 000

votes, la proposition de M. Gourdeau a été retenue :

Bixi, la contraction de BIcycle et TaXI.

Le Bixi en 2009…

• 1 142 007 déplacements.

• 3 612 799 km parcourus soit 87 fois le tour de

la terre.

• 909 053 kg de gaz à effet de serre en moins.

• 8 419 membres.

• 77 070 usagers occasionnels.

• 48 % des usagers ont utilisé Bixi pour se rendre

au travail ou sur leur lieu d’étude.

• 16 h à 18 h : les heures d’affluence de la journée.

• 85 % des abonnés ont fait des études universitaires.

• 59 % des abonnés possèdent un vélo.

• 53 % des abonnés possèdent une voiture.

Le concept

Le concept de vélo-partage est généralement associé à de courtes périodes d’utilisation pour le plus grand nombre

d’usagers. Il se différencie en ce sens de la location. Les frais d’utilisation sont en général peu élevés ou parfois même

inexistants. Il suffit donc de payer un abonnement ou de payer à chaque utilisation et de prendre un vélo. Réparties

dans la ville, du moins dans les secteurs qui se prêtent à leur utilisation, les bicyclettes sont mises à la disposition des

usagers sur des bornes.

Le service de vélo-partage implique l’entretien régulier ou ponctuel d’un réseau de bicyclettes. Par ailleurs, la plupart

de ces réseaux sont conçus de manière à détecter les problèmes sur chacune des bicyclettes. À titre d’exemple,

le réseau Vélo à la Carte de Rennes, le premier vrai réseau de bicyclettes intelligentes, est doté d’un système de

détection des défectuosités des plus simples. Le système de contrôle central reconnaît qu’une bicyclette

a été prise et retournée immédiatement, et signale qu’elle doit être inspectée par un mécanicien.

Dans les réseaux plus récents (Vélib’ à Paris, Vélo’v à Lyon et Bicing à Barcelone, pour ne

nommer que ceux-là), d’autres mécanismes de détection ont été ajoutés. Il existe, entre autres, des

capteurs de pression des pneus et les informations tirées de ces capteurs installés sur les bicyclettes

sont relayées au système de contrôle central. Lorsque ce dernier enregistre un problème touchant

une bicyclette ancrée, il en avise aussitôt un mécanicien qui se rend sur les lieux. Notons que la

plupart des réseaux de bicyclettes publiques comptent sur des mécaniciens mobiles qui

effectuent de petites réparations sur place.

Le contexte

En avril 2005, la ville de Montréal lance son plan de transport appelé Réinventer Montréal. Il propose une vision

d’avenir en matière de transport afin d’assurer la mobilité des Montréalais. Cette mobilité doit se faire en respectant

l’espace urbain dans un souci écologique tout en laissant le soin aux citoyens de s’approprier leur environnement.

L’objectif principal est la réduction de la dépendance à l’automobile en reconnaissant notamment le vélo comme

composante essentielle du système de transport actuel1

.

Une consultation publique a lieu en septembre 2005 afin d’approuver le plan de transport. Une fois accepté, la ville

de Montréal annonce, en octobre 2007, son objectif de mettre en place un système de vélo en libre-service. Un projet

pilote sera effectif dès 2008 et le début de l’implantation du Bixi se fera à l’été 2009.

Montréal a toutefois besoin d’élargir son réseau de pistes cyclables. Elle prévoit l’aménagement d’une autre piste en

plein cœur du centre-ville, sur la rue Maisonneuve : 4 km permettant de relier le réseau cyclable d’est en ouest. Cette

nouvelle piste lui vaudra, en mai 2008, le prix Environnement décerné par l’Association québécoise du transport et

des routes (AQTR)2. Notons que depuis 2005, la Ville de Montréal a augmenté son réseau cyclable de 130 km pour

atteindre près de 500 km au total. 6 000 supports à vélo dont 1 700 sur la voie publique sont disponibles3.

Il serait faux de croire que le Bixi est le premier projet de vélo en libre-service à Montréal. Il y a eu le projet

Voyagez Futé, un organisme à but non lucratif (OBNL) regroupant des partenaires publics et privés. Organisation

concentrant ses efforts sur les moyens alternatifs de transport, elle a pour mission « d’encourager le développement

et la promotion des alternatives viables à l’auto solo au centre-ville de Montréal4 ». Elle a développé le projet Allégo,

fruit d’une collaboration entre l’Agence métropolitaine de transport et Alfid, une entreprise spécialisée dans le

domaine de l’immobilier. Une dizaine de vélos ont été mis à la disposition des employés de cette entreprise en 2002

à la place d’Armes, un lieu associé à la fois

...

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