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Cours De Relations Internationales L1 Droit

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simple cadre des frontières étatiques.

II. La société internationale :

Société internationale différente de la société internationale. Dans la première, il n’y pas d’autorité supérieure, les acteurs étant placés sur un même pied d’égalité. Elle est différente de la société nationale dans la mesure où elle dépasse les frontières étatiques. C’est la raison pour laquelle certains auteurs considèrent qu’elle est parfois mal organisée car tous les Etats n’ont pas le même régime politique, des frontières définitives à tel point que certains disent que la société internationale est impensable et anarchique.

Cette société est composée d’acteurs assez hétéroclites : on a des petits/grands Etats, des Etats démocratiques/autoritaires, riches/pauvres, la géographie n’est pas la même ce qui peut perturber les RI. = diversité structurelle = caractère inorganisée des RI.

La société internationale est composée d’une multitude d’acteurs et surtout il n’y a pas de C°/gouvernement/parlement mondial et les compétences ne sont pas perpétuellement définies. Autrement dit, et eu égard aux conflits du XXème siècle, les Nations Unies ne peuvent être qu’une simple réunion d’Etats qui n’hésitent pas à s’affranchir de règles communes lorsqu’ils le juge utile. C’est une société qui a beaucoup évoluée car les Etats ont connu de profondes mutations politiques (ex = décolonisation), économiques etc… ce qui aboutit à un double mouvement paradoxal. D’un côté, le développement des RI est marqué par une universalisation des rapports en même temps on constate un certain repli nationaliste (ex = sur l’immigration) , et depuis la crise, un repli protectionniste (éco).

Au départ : croissance et diversification des échanges (= mondialisation), suite essentiellement à la révolution industrielle commencée au XIXème siècle en Angleterre. Cela a permis de diversifier les réseaux de communication, accélérer mes progrès technologiques jusqu’à la naissance d’un véritable M mondial. Mais dans le cadre de l’OMC, des règles minimales sont valables pour la quasi-totalité des Etats. Et dans le même temps a succédé une révolution technologique qui a abouti à la détermination d’armes de destruction massives, dont la simple menace d’usage diffuse le sentiment d’une peur renouvelée qui s’est universalisée, ex avec l’Iran aujourd’hui.

III. Les facteurs des relations internationales :

Pour de nombreux auteurs, les RI sont influencées par des facteurs géographiques, naturels, économiques etc… Et historiquement, ces facteurs ont influencé les rapports guerriers entre les Etats. Mais il y a d’autres facteurs.

> Facteurs géographiques : Napoléon considérait que la politique des Etats réside dans leur géographie car le comportement belliqueux de certains sont en lien avec sa position sur le planisphère, ex : un Etat avec une façade maritime = moyens de navigation plus développés qu’un Etat enclavé, sans accès à la mer. Aujourd’hui, certains conflits sont déterminés par une certaine compétition pour préserver, étendre, leur espace territorial, espace qui peut être situé en dehors de leurs frontières nationales. Voilà pourquoi les grands empires colonialistes vont établir des comptoirs commerciaux ou ont tenté d’asseoir leur domination sur des fleuves, canaux, deltas. Ex : la Croatie, futur pays à entrer dans l’UE, a mis du temps à y rentrer car elle était en conflit avec la Slovénie pour avoir un accès à la mer ; de même, une question se pose entre plusieurs pays (USA, Norvège, Canada, Danemark et Russie) pour déterminer qui est souverain de l’Arctique (intérêts = route commerciale, ressources naturelles). Pour certains auteurs, il s’agit même du facteur principal des RI. Constat = la vie sociale est conditionnée par le climat, le relief, la végétation.

MONTESQUIEU a avancé que les pays froids étaient plus démocratiques que le pays chauds, dans lesquels il était plus facile d’y instaurer une tyrannie. D’autres auteurs tentent d’expliquer les RI par une espèce de déterminisme géographique = la géopolitique

> Facteur démographique :

Un accroissement exponentiel de la population mondiale, on passe de 100 M d’habitants av JC, à un Md vers 1800, à 7 Mds en 2012 ; de plus, en l’espace de 6 ans, la population a augmenté d’un Md.

Ce critère est d’autant plus important que l’on va constater une très inégale répartition des zones de peuplement, environ 80 % de la population se trouve au Sud. On constate un écart important entre le taux de natalité des pays riches et pauvres. Les RI s’intéressent à cet aspect-là pour plusieurs raisons : y aura-t-il assez à manger pour tout le monde ? Les ressources alimentaires sont-elles suffisantes ? MALTHUS en 1818 pensait déjà qu’il n’y avait pas de ressources pour tout le monde.

La pression démographique surélevée accroit le sous-développement des pays pauvre. Ainsi, 70% de la population mondiale se partage moins de 30% des ressources mondiales, conséquence : il y des flux migratoires en direction des pays riches. Ces pays sont pris dans une sorte de contradiction, entre d’une part la volonté de renouveler leur population vieillissante et d’autre part celle de protéger leur identité nationale. L’exemple de cette contradiction se trouve dans la convention de Schengen.

Cela entraine une surpopulation mondiale => l’écosystème est en danger, les pays riches s’emparent du problème en réalisant le protocole de Kyoto, + la mise en place d’un M de CO², qui consiste en ce que les entreprises achètent des droits à polluer, qu’ils peuvent revendre par la suite. La pression démographique est source d’agressivité de la part des Etats qui la subisse.

> Facteur économique :

Pour certains, l’histoire des Etats est l’histoire du contrôle des matières premières. Ainsi, la théorie marxiste de l’explication du capitalisme peut se vérifier si l’on se remémore les tenants et les aboutissements de la colonisation. En outre, les grands problèmes internationaux actuels (sous-développement, désarmement voire dénucléarisation, lutte c/ terrorisme) ont tous une dimension économique.

>D’autres facteurs :

Scientifiques et technologiques : notre société internationale s’est transformée avec l’accélération des moyens de communication, ce qui a aggravé les inégalités. Il y avait une sorte d’uniformisation des sociétés développées, dominées par les américains. Cela favorise l’interdépendance et l’échange

Religieux et idéologiques : Samuel HUNTINGTON dans « Le choc des civilisations » évoque la montée des fondamentalistes, notamment dans l’islamisme radical. De plus, les croyances sont à l’origine de nombreux conflits même entre partenaires très proches, ex : rapports sino/soviétiques, qui sont à l’origine idéologiquement proches mais qui se sont retrouvés parfois en situation de conflits ; les chiites/sunnites. Néanmoins, il semble que de plus en plus, les Etats se retrouvent sur le droit international des droits de l’Homme.

IV. L’évolution historique des relations internationales :

La société internationale d’aujourd’hui n’a pas toujours existée. En outre, même depuis son apparition, elle a beaucoup évolué et n’a plus les même caractéristiques qu’auparavant, elle a beaucoup changée et évolué depuis le XXème siècle. Elle n’a plus la même structure qu’auparavant ni la même fonction. L’expression société internationale n’est plus tout à fait adéquate. Le mot Nation a fait son apparition depuis la guerre de Cent Ans. On ne parlait pas de Nation mais de bien patrimonial d’un seigneur. La société internationale apparaît entre le XVème et XVIème siècle selon les auteurs.

> Des origines à 1918 :

On retrouve des textes de Mésopotamie, de Chine ; et dans l’Empire romain, on retrouve des traités, des actes de batailles et de soumission.

Au Louvre, on retrouve la stèle de Naram-Sin qui illustre une bataille qui a eu lieu au XXème siècle avant JC, au cours de laquelle le roi AKKAD pourchasse dans les monts du Zagros une tribu de guerriers pillards.

On peut parler aussi de la fédération des cités grecques contre Sparte de la ligue de Délos au Vème siècle avant JC.

Plus tard : traité que Rome avait signé avec des empires et villes rivales, ex : 306 av JC avec Carthage (guerres Puniques). Dans

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