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D'Une Crise Financiere a Une Crise Global

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nde, des crédits à taux variables après les deux premières années où ils étaient fixes ; non seulement fixes mais atteignant des taux imbattables historiquement, jusqu'à 1% en 2003, alors étant donner ces conditions ; le nombre d’américains ayant succomber a cette illusion, n’est pas étonnant. Comme les supbrimes étaient des crédits hypothécaires, alors les garanties retenues par les banques et les établissements de financement de l’immobilier étaient les maisons et les logements des américains. Par ailleurs, en 2006, au moment où les prix de l’immobilier ont commencer a chutés, la FED a augmentée de façon spectaculaire le taux des prêts immobilier de 2004 à 2007, période qui coïncide avec le début de la variation du taux, c'est-à-dire que les ménages ont subis cette augmentation si importante et si soudaine, et ayant comme conséquence ; l’impossibilité de ces emprunteurs a continuer de rembourser leurs crédits, vu que leurs revenus ; eux, n’ont pas augmentés. Les établissements de crédits, en observant ces deux faits, ont procédés à la saisi des biens hypothéqués et à les vendre sur le marché immobilier, cette action n’a fait qu’accentuer la baisse des prix sur ce marché, à cause de l’écart impressionnant entre l’offre et la demande. Dans cette situation, de nombreuses banques, ayant eu recours à ces prêts, enregistraient des pertes colossales et leur situation financière très fragile, et c’est ici, où se matérialise cette crise des subprimes.

2) La titrisation et la fragilité des banques :

La titrisation consiste à proposer un financement désintérmédié pour des actifs qui ne peuvent pas faire directement d’une négociation individuelle, c’est une bonne solution pour financer les actifs détenus aux bilans des banques et constitue une alternative de financement pour les sociétés.

Mais la titrisation est souvent vu comme la cause première de la contagion de la crise au monde, mais le problème ne réside pas en la titrisation en elle-même, car c’est une technique logique qui a toujours portée ses fruits et qui a un rôle clé dans la dissémination du risque et aussi les risques indésirables ont pu être repackagés en produits plus attractifs.

Suite à la crise des subprimes, et le risque très élevé qui menacer les banques américaines, ces dernières ont procédées à une gestion de ce risque pas du tous transparente, le modèle bancaire américain s’est transformé en un modèle : création-garde-suivi en un modèle : création-titrisation-distribution ; à travers lequel le risque se trouve projeté d’un endroit à un autre, en effet, les banques ont procédées à la titrisation( technique née dans les années 1970) de leurs créances douteuses (issues des prêts subprimes), plus précisément des titres de dettes sur le marché boursier. Par exemple, un prêt de valeur de 2000 dollars dont 1500 dollars n’ont pas étaient encore rembourser à la banque (intérêts compris), alors cette dernière émet sur la marché boursier, un titre certifiant l’acquisition par l’acheteur de 1500 dollars, et l’intérêt de cet acheteur est qu’il l’achètera à 1400 ou 1300 dollars, mais ce qu’il ignore c’est que l’emprunteur, qui soit disons doit rembourser ce prêt (ce titre d’une façon indirecte), n’est pas solvable et donc l’acheteur de ce titre issu des subprimes se trouve en possession d’un actif d’aucune valeur et conduisant les banques émettrices ou garanties a en assurer la liquidité. C’est par ce mécanisme financier, que les banques étrangères se retrouvaient avec des titres de subprimes dans leurs comptes, car ces crédits connus sous le nom de ABS ou BMS (Asset Backed ou Mortgage Backed Securities) faisaient l’objet d’opérations « structurées » ils étaient regroupés en « paquets » et c’est de cette façon que le problème s’est retrouvé dans toutes les opérations structurées( comme aux CDO –collateralized debt obligations- des obligations basés sur des crédits Garantis) ; beaucoup de ces banques voulaient placer leurs fonds issus d’un excédent de trésorerie n placements sures et à rémunération forte, mais elles ne savaient pas qu’elles étaient en possession de titres hyper risqués, ou encore des fonds de pension, des ménages, ou des investisseurs institutionnels…

3) Une crise de confiance sur le marché interbancaire :

Dans un système interbancaire, les banques se prêtent de l’argent entre elles, mais avec la titrisation, n’importe qui et n’importe où, pouvait être en possession des subprimes, par conséquent un risque d’illiquidité ; c’est pour cela que les banques ont décidées de ne plus se financer sur le marché interbancaire a cause du manque de transparence et c’est ce qui a conduit a une envolée des taux interbancaires, par exemple, une banque voulant absolument se débarrasser d’un subprimes de ses comptes peut aller jusqu'à mentir ou cacher cette vérité, ou des fois elle l’ignore tous simplement comme le cas de la BNP qui a avait confirmées qu’elle ne possédant pas de placements risqués, et quelque jours plus tard, cela avait été en Août 2007 déconfirmer. Cette situation à même amener à la faillite de quelques banques comme cela est expliqué dans le point suivant.

4) Crise de liquidité, de solvabilité et faillites bancaires :

La crise de confiance est en grande partie la cause de la crise de liquidité qu’ont connues la plupart des banques, mais si elles s’étaient prêtées, la situation aurait sans doute était plus catastrophique qu’elle en est. Ce qui a amener les banques en faillites, c’est que la confiance entre les banques est au cœur du système bancaire, car dans une banque le montant des dépôts et celui des crédits n’est jamais similaire à un moment T, donc elle se trouve dans l’obligation d’emprunter à une autre banque pour pouvoir verser les réserves obligatoires à la banque centrale pour pouvoir accorder un crédit à un client. Dés 2007, des banques ont étaient asphyxiées par cette crise de liquidité, malgré une forte intervention des BC en injectant des milliards, mais les banques qui étaient noyées dans les subprimes n’ont pas pues être sauvées, comme : la Northern Rock qui a été nationalisée en Grande Bretagne. Cette situation est grave, car les banques ne sont pas des entreprises comme les autres, elles financent toute l’activité économique, leurs chutes entraînent celle de l’économie dans son ensemble.

5) La crise sur les marchés financiers en 2008 :

Tous le monde pensait que le gros de la crise était passée, mais lorsqu’en Février 2008, les banques ont arrêtées leurs comtes annuels, elles se rendues compte que les pertes enregistrées étaient beaucoup plus importantes que ce qu’elles avaient prévues ; plusieurs dizaines de milliards de dollars comme la Citibank qui était la première banque mondiale, c’est a ce niveau que la crise bancaire s’est transformée en une crise financière, car a chaque foie qu’une banque publiée un bilan complètement déséquilibré ; cette dernière voit sa valeur boursière chutée sur la marché financier en quelques semaines. On peut citer quelques exemples :

- Le numéro 1 des assurances, a perdu 45% en une semaine de sa valeur et 79% en un an ;

- Lehman Brothers ; quatrième banque d’affaire de Wall Street a perdu 45% de sa valeur en une seule journée et 94% en un an ;

- Bear Stearns, cinquième banque de Wall Street, est rachetée le 16 Mars 2006 par JP Morgan Chase avec l’aide de la FED.

On peut aussi citer la chute de quelques indices boursiers (du 01/01/2008 au 24/10/2008) :

- Le CAC 40 baisse de 43,11% (France) ;

- DAX baisse de 46,75% (Allemagne) ;

- FTSE100 baisse de 39,86% (Angleterre) ;

- NIKKEI baisse de 50,03% (Japon) ;

- Dow Jones baisse de 36,83% (Etats Unis).

6) Une crise économique ; entainant une récession mondiale :

Comme on le sait, ce sont les banques d’un pays qui assure le fonctionnement de la locomotive de l’économie, grâce aux crédits accordés aux entreprises pour l’investissement, aux ménages pour la consommation. Mais comme cette crise a fortement touchée le secteur bancaire se traduisant par l’asphyxie des banques ; les plus grandes d’entre elles et parfois, représentant le pilier d’une grande partie de l’économie mondiale, par une perte de confiance entre tous les agents économiques, par un resserrement du crédit se faisant plus rare et plus cher, donc un ralentissement de l’activité économique du pays (baisse du PIB) et comme la situation du secteur bancaire était similaire dans tous les pays, y a eu un ressenti de récession à l’échelle mondiale. L’industrie et l’automobile sont les deux secteurs qui peuvent au mieux illustre la situation, vu la forte baisse de la demande sur ces deux marchés, ainsi que la baisse des prix des matières premières (affectant l’Argentine, l’Afrique et la Russie). Par conséquent, la situation des ménages s’est aussi dégradée : baisse du pouvoir d’achat, licenciements en masse et augmentation du chômage à cause de la mise en faillite de nombreuses entreprises, l’effet d’appauvrissement c'est-à-dire une impression

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