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Résumé De Germinal, Émile Zola

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ail continu dans la nuit épaisse de la fosse où pas une parole n’était échangée: “il n'y avait plus que le halètement des poitrines, le grognement de gêne et de fatigue, sous la pesanteur de l'air et la pluie des sources.”

Étienne essaie à découvrir Catherine qu’il avait pris pour un garçon d’abord et se découvre lui-même devant la jeune fille en lui racontant qu’il venait d’être renvoyé de son travail pour avoir giflé son chef, que tout cela c’était passé à cause de l’alcool: “- Je dois dire que j'avais bu, continua-t-il, et quand je bois, cela me rend fou, je me mangerais et je mangerais les autres... Oui, je ne peux pas avaler deux petits verres, sans avoir le besoin de manger un homme...” L’alcool était un héritage de sa famille car Etienne se tirait d’une famille d’ivrognes: ”il avait une haine de l'eau-de-vie, la haine du dernier enfant d'une race d'ivrognes, qui souffrait dans sa chair de toute cette ascendance trempée et détraquée d'alcool, au point que la moindre goutte en était devenue pour lui un poison.”

Étienne découvrait en Catherine un charme singulier et il se sentait timide devant elle: “Lui, brusquement, s'était demandé s'il ne devait pas la saisir dans ses bras, pour la baiser sur les lèvres. Elle avait de grosses lèvres d'un rose pâle, avivées par le charbon, qui le tourmentaient d'une envie croissante.” Il essayait de deviner son âge, de deviner si elle avait ou non un petit ami et se réjouissa bien en apprenant qu’elle n’en avait pas. Il se décida dans sa timidité même à l’embrasser sur les lèvres sauf que Chaval, en remarquant que le nouveau venu s'entendait bien avec Catherine, devint très jaloux.. Il s'approcha soudain de Catherine et “lui écrasa la bouche sous un baiser brutal”. Cet embrassement avait glacé Etienne qui se sentit blessé dans sa vanité et n’éprouva aucune envie de l’embrasser lui aussi après l’autre.

V (p. 82-94)

Pendant que l’équipe de mineurs étaient en train de critiquer la direction, l’ingénieur de la fosse, Paul Négrel et Dansaert, le maître-porion, firent leur apparition et leur annonçèrent qu’ils devront payer une amende de trois francs pour ”défaut de boisage” et en plus on leur annonça une baisse de salaire: ”on vous paiera le boisage à part, et l'on réduira proportionnellement le prix de la berline.” Cette décision de la Compagnie leur parut injuste et seules la force de la hiérarchie et l’habitude de la discipline les retenaient à ne pas se révolter contre cette injustice: “Etait-ce possible qu'on se tuât à une si dure besogne dans ces ténèbres mortelles, et qu'on n'y gagnât même pas les quelques sous du pain quotidien?”

VI (p. 94-105)

Le premier jour de travail dans les mines de Montsou était fini por Etienne qui sur le conseil de Maheu va s’installer au cabaret l’Avantage, chez Rasseneur, “un ancien haveur que la Compagnie avait congédié depuis trois ans, à la suite d'une grève. Très bon ouvrier, il parlait bien, se mettait à la tête de toutes les réclamations, avait fini par être le chef des mécontents”.

Rasseneur et Etienne découvrent qu’ils connaissent tous les deux Pluchart, responsable départemental de L'Internationale.

Deuxième partie

I (p. 106-117)

La deuxième partie du roman débute par la présentation des bourgeois, les Grégoires qui, à la différence des Maheu, se réveillent à huit heures contre leur habitude de faire la grasse matinée car ils dormaient beaucoup, avec passion. Zola résume le bien-être des Grégoire dans une phrase brève mais très au point: “Du reste, les bonheurs pleuvaient sur cette maison”. M Grégoire est un actionnaire important de la compagnie, lui et sa famille mènent une vie sans souci des rentes de leurs actions.

II (p. 117-130)

C’est un chapitre très émouvant dans lequel Zola décrit la misère dans laquelle se débat la famille des Maheu. Un beau matin, la Maheude n’ayant plus de quoi nourrir sa famille se décide d’aller demander de l’aide aux Grégoire qui lui offrent des vêtements pour ses enfants, même deux parts de brioche, mais qui, par principe, ne lui donnent aucun sou.

D’un air humble elle arriva chez Maigrat qui tenait une boutique à Montsou et à qui elle devait déjà soixante francs depuis deux ans. C’était un commerçant “gros, froid et poli” et qui en plus partageait son lit avec les clientes du coron qui de cette manière achevaient à payer leur dettes. Maigrat accepte à l’aider lui laissant comprendre que “ce n'était pas d'elle qu'il voulait, c'était de Catherine”.

III (p. 130-144)

Dans ce chapitre Zola nous fait découvrir la vie quotidienne des corons avec le commérage des femmes à l’heure du petit café qu’elles prenaient ensemble. On nous laisse découvrir un monde pourri, débauché aussi des enfants comme des adultes: “C'était la commune histoire des promiscuités du coron, les garçons et les filles pourrissant ensemble, se jetant à cul, comme ils disaient, sur la toiture basse et en pente du carin, dès la nuit tombée. Toutes les herscheuses faisaient là leur premier enfant.”

IV (p. 144-154)

C’est la rentrée des mineurs qui avaient si faim qu’ils n’arrivaient plus à changer leur vêtements sales et humides.

V (p. 155-168)

C’est la nuit tombante. Pour les uns c’est le temps de rentrer chez eux, pour d’autres c’étaient le moment du libre amour qui, “sous le coup de fouet de l'instinct, plantait des enfants dans les ventres de ces filles, à peine femmes.”

Zola insiste sur le débauche de la jeunesse: “Que de misère! et toutes ces filles, éreintées de fatigue, qui étaient encore assez bêtes, le soir, pour fabriquer des petits, de la chair à travail et à souffrance! Jamais ça ne finirait, si elles s'emplissaient toujours de meurt-de-faim.”

Pendant sa promenade Etienne assiste contre son envie au viol de Catherine par Chaval sans les reconnaître d’abord. Par peur et par soumission héréditaire devant le mâle, Catherine succombe devant Chaval. Etienne en est déséspéré après s’être rendu compte que le couple qu’il guettait depuis quelques minutes n’étaient autres que Catherine et Chaval: “C'était donc vrai, ce qu'elle lui avait juré le matin: elle n'était encore la maîtresse de personne; et lui qui ne l'avait pas crue, qui s'était privé d'elle pour ne pas faire comme l'autre! et lui qui venait de se la laisser prendre sous le nez, qui avait poussé la bêtise jusqu'à s'égayer salement à les voir! Cela le rendait fou, il serrait les poings, il aurait mangé cet homme dans un de ces besoins de tuer où il voyait rouge.”

Troisième partie

I (p. 169-184)

Etienne s’était habitué au travail dans la mine, aux ténèbres de la fosse qui au début lui semblèrent tellement abominables: “Lui, désormais, connaissait les galeries de la mine mieux que les rues de Montsou, savait qu'il fallait tourner ici, se baisser plus loin, éviter ailleurs une flaque d'eau. Il avait pris une telle habitude de ces deux kilomètres sous terre, qu'il les aurait faits sans lampe, les mains dans les poches.” Au bout de trois semaines, il étonnait déjà le chantier étant considéré parmi les meilleurs haveurs. On commençait à le respecter beaucoup car tous aimaient le travail bien fait.

Habitant toujours chez Rasseneur, Etienne fait la connaissance de Souvarine qui au premier abord lui parut fort réservé ne parlant jamais de sa personne. Tout ce qu’on savait sur Souvarine c’était qu’il était un réfugié russe et qu’il travaillait en machineur toujours pour la Compagnie de Montsou.

Etienne habituait à passer ses soirées dans la compagnie de Rasseneur et de Souvarine à parler politique. Ils étaient tous les trois révoltés contre la Direction des mines de Montsou qui vivait au dos de ses ouvriers qui étaient condamnés à mourir de faim, ils étaient contre les capitalistes, les bourgeois et l’accroissement de leurs richesses. De toutes leurs discussions on découvre Souvarine comme un socialiste instruit qui plède pour l’anarchisme: “Entendez-vous! reprit-il avec son calme habituel, en les regardant, il faut tout détruire, ou la faim repoussera. Oui! l'anarchie, plus rien, la terre lavée par le sang, purifiée par l'incendie!...”

De son côté, Etienne Lantier, désespéré de son ignorance, commence à se documenter, dévoré surtout par le besoin de savoir plus. C’est comme ça qu’il apprend l’existence d’une Association Internationale des Travailleurs.

II (p. 184-199)

C’était un dimanche de ducasse lorsque Etienne essaya à convaincre plusieurs mineurs à lutter contre les capitalistes, à faire la grève. Il leur expliqua son projet d’une caisse de prévoyance pour résister en cas de grève. Dans sa résolution à trouver des adhérents, Etienne se heurte à la

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