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Une Arme Secrète Contre La Maladie

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Annexes 1. Souches bactériennes résistantes aux antibiotiques 2. Argent et sels d'argent : propriétés et usages 3. Silverlon 4. Médicaments contenant de l'argent disponibles en France Glossaire 79 81 83 85 86

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INTRODUCTION

L'argent colloïdal et la "crise des antibiotiques" Avec plus de 125 000 sites internet où il est question de lui, l'argent colloïdal fait incontestablement partie des succès actuels en matière de produits de santé, du moins aux États-Unis. Quelle est donc la raison de cet engouement ? Tout simplement les étonnantes propriétés de ce produit : il élimine un très grand nombre de bactéries pathogènes, y compris des souches résistantes aux antibiotiques, ainsi que bon nombre de virus et de parasites. Il n'engendre apparemment pas de souches résistantes. Préparé et administré correctement, il ne présente aucune toxicité et ne produit aucun effet secondaire. Serait-ce donc le dernier médicament "de pointe" inventé par la science moderne ? Pas exactement, puisqu'on peut même le fabriquer chez soi pour un prix de revient très modique et que l'usage médical de l'argent métallique remonte à la plus haute antiquité ! Dans la première moitié du XXe siècle, ce fut même l'un des médicaments les plus employés, en particulier contre tous les types d'infection. Ce qui est nouveau par contre, ce sont les techniques constamment affinées avec lesquelles il est produit depuis quelques années et qui lui confèrent un degré d'efficacité et d'innocuité inconnu jusqu'alors. Au fait, de quoi s'agit-il exactement ? Simplement de particules d'argent en suspension ou dissoutes dans de l'eau distillée. Mais ce ne sont pas des particules tout à fait ordinaires, puisque dans les meilleurs produits actuels, elles "atteignent" des tailles inférieures au nanomètre, c'est-à-dire au millionième de millimètre ! Des particules de cette taille ultramicroscopique sont capables de pénétrer à l'intérieur des cellules et d'y détruire les virus qui s'y trouvent cachés. L'intérêt majeur et l'importance cruciale d'un tel produit à notre époque sautent aux yeux quand on examine la situation critique de la médecine moderne dans sa guerre contre les micro-organismes pathogènes. Les succès foudroyants remportés initialement par les antibiotiques avaient laissé croire que les maladies infectieuses allaient à jamais disparaître de la surface du globe. Mais avec l'apparition de souches résistantes (au Japon, dès la fin des années 50), puis avec la généralisation progressive de ce phénomène, il a fallu finalement déchanter. Au point même qu'on en est venu à parler d'une véritable "crise des antibiotiques". 1 Leur prescription abusive (par exemple pour des affections virales sur lesquelles ils n'ont aucun effet), leur mauvais emploi (traitement trop court ou trop prolongé), la présence de traces d'antibiotiques dans la chaîne alimentaire, tout ceci a contribué à l'apparition de souches microbiennes capables de résister aux antibiotiques. De plus, les effets secondaires des antibiotiques affaiblissent le système immunitaire et créent souvent de nouveaux problèmes, comme les myco-infections (Candida albicans). Les germes devenus résistants peuvent transmettre cette faculté à d'autres germes grâce à des mécanismes de transfert de gènes. En outre, ils parcourent de vastes espaces géographiques et établissent ainsi des fiefs dans certaines parties du globe. Est-ce à dire que nous allons tout droit vers un scénario catastrophe dans lequel des microbes devenus invulnérables déciment l'humanité ? Les pessimistes pensent que ce n'est pas impossible et certaines déclarations des experts ne sont guère rassurantes :

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Je ne vois pas d'espoir à court terme d'obtenir de nouveaux principes actifs antibiotiques, dit André Klier, de l'Institut Pasteur.2 Aujourd'hui toute homologation [de nouveaux médicaments] nécessite un descriptif très précis des mécanismes biologiques impliqués, la simple innocuité ne suffit plus aux autorités... Toutes ces molécules d'avenir ne sont pas attendues avant dix ans. En effet, la mise au point et la commercialisation de nouveaux médicaments est une opération extrêmement longue et coûteuse, si bien que le phénomène de résistance semble prendre de vitesse les scientifiques. Selon un rapport de l'American Pharmaceutical Association3 : L'apparition de bactéries résistantes aux médicaments se multiplie de façon alarmante. Par exemple, le Centre pour le Contrôle et la Prévention des Maladies estime qu'au cours des cinq années écoulées, le taux de résistance du streptocoque pneumonique à la pénicilline s'est accru de plus de 300 % et la résistance à la cefotaxime de plus de 1000 %. Parallèlement à l'augmentation des souches de bactéries résistantes aux médicaments, on a constaté une augmentation de la mortalité et de la morbidité dues aux maladies infectieuses.Aux États-Unis, la mortalité due aux maladies infectieuses a augmenté de 58 % entre 1980 et 1992, malgré l'introduction de nouveaux agents antibiotiques puissants. Cette augmentation est due en partie au phénomène de résistance aux antibiotiques. Aux États-Unis, [près de] 25 000 tonnes d'antibiotiques sont prescrits chaque année, par moitié pour l'homme et par moitié pour l'agriculture et les animaux. Ceci correspond approximativement à [41 grammes] d'antibiotiques [par personne] par année. Considérer les antibiotiques comme des ''ressources précieuses et limitées'' est un changement d'attitude qui s'impose si l'on veut préserver l'efficacité de ces agents. Sinon, l'apparition d'organismes tels que Staphylo-coccus aureus, possédant une résistance intermédiaire à la vancomycine, menace de nous renvoyer à l'époque antérieure à la mise au point des antibiotiques. L'utilisation courante des antibiotiques chez les animaux a récemment été mise en cause, du fait qu'une telle utilisation semble bien favoriser la résistance aux antibiotiques utilisés chez l'homme et pose donc un risque pour sa santé. On a constaté que les organismes résistants peuvent se transmettre des animaux aux humains par contact direct et par l'intermédiaire de produits alimentaires d'origine animale. Un rapport antérieur (juin 2000) publié par le Ministère Santé américain4 dit en substance : Les hôpitaux sont devenus un environnement fertile pour les pathogènes résistants aux médicaments. Le contact rapproché des malades et l'usage intensif des antimicrobiens obligent les pathogènes à devenir résistants. La résistance microbienne s'est manifestée dès l'introduction de la pénicilline voici près de cinquante ans, avec l'apparition rapide d'infections causées par le staphylocoque doré. Aujourd'hui, les hôpitaux du monde entier se trouvent confrontés à une crise sans précédent due à l'apparition et à la dissémination rapides d'autres microbes résistants à un ou plusieurs agents microbiens. En 1992, des statistiques ont montré que plus de 13 000 malades sont morts aux ÉtatsUnis suite à des infections provoquées par des souches bactériennes résistantes aux antibiotiques. De nouvelles études publiées par les CDC5 indiquent une brutale augmentation des bactéries résistant aux médicaments. Chaque année, on estime que de 60 000 à 80 000 malades meurent d'infections acquises à l'hôpital, et que plus de 50 % de ces morts sont attribuables aux souches bactériennes résistantes aux antibiotiques. Ajoutez à cela l'apparition soudaine de

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virus inconnus, telle la récente épidémie de "pneumopathie atypique" qui a fait plus de 800 victimes et contre laquelle la seule arme semblait être la mise en quarantaine ! Et puis la menace d'un "terrorisme bactériologique", dont les enveloppes "empoisonnées" aux bacilles du charbon pourraient représenter un avant-goût ! Le hasard faisant parfois bien les choses, certains chercheurs ont été amenés plus ou moins fortuitement à redécouvrir l'argent colloïdal jeté aux oubliettes dans les années quarante. Cependant, à l'heure actuelle, la médecine orthodoxe ignore à peu près tout de son existence ; les laboratoires pharmaceutiques ne s'y intéressent pas (vu qu'il ne peut être breveté) et le perçoivent même comme un dangereux concurrent susceptible de menacer directement leurs intérêts financiers. En effet, si par une étonnante ironie du sort, c'était cette fois l'argent colloïdal qui devait un jour supplanter les antibiotiques, cela priverait les grandes entreprises pharmaceutiques d'une source de revenus considérable. Plus inquiétant encore, les instances administratives des pays concernés, probablement de connivence avec l'industrie pharmaceutique, tentent par tous les moyens et avec une mauvaise foi évidente de s'opposer à son utilisation et à la diffusion d'informations à son sujet. Si bien que pour l'instant l'argent colloïdal a rejoint l'arsenal des médecines dites "parallèles", ce qui n'empêche pas certains scientifiques de déclarer : « Avec la montée des bactéries résistantes

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