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Victor Hugo "Soleils Couchants" (1831)

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en « f » -> crée une harmonie imitative

La Nature : beauté

- nature personnifiée : soleil se « couche », « face », « front » « rajeunissant »

- nature capable d’action : verbe « prendra » « donne »

- vocabulaire laudatif : « argent » « joyeux » « immense et radieux » « fête » -> image élogieuse de la nature

- champ lexical se rapportant aux phénomènes atmosphériques : « nuées » « orage » « clartés de vapeurs obstruées » (+ « flot ») -> allusion au caractère sublime de la nature à la fois refuge et source d’exaltation pour les Romantiques

La Nature : un cycle sans fin

- oxymore : « ridés et non vieillis » v10 -> la nature n’est pas touchée par le temps qui passe (« rides » = « plis » des montagnes et non marque de l’âge)

- participe présent « rajeunissant » -> la nature est loin de vieillir

- emploi d’adverbe « toujours » et « sans cesse » -> caractère infini de la nature

- référence au cycle de l’eau aux vers 11-12 : « le fleuve des campagnes/Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers » -> la nature obéit à des règles

- Rythme 2/2/2/2/2/2 au vers 12 -> mélodieux + harmonie du mouvement circulaire de la nature

La plainte du poète solitaire :

- référence à la première personne du singulier uniquement au dernier quatrain : « je », « moi », « ma » -> expression du mal être de façon lyrique

- contraste : 3 premiers quatrains = exaltation du temps et de la nature et dernier quatrain = le « moi » faisant référence au poète ; renforcé par l’emploi de la conjonction de coordination « mais » au début du dernier quatrain -> marque l’opposition nature, temps/poète et souligne la solitude du poète

- lyrisme devient élégiaque : nature aux pluriel, poète au singulier -> le poète se plaint de son inutilité au sein de la nature

- Rythme 2/10 au vers 13 + allitération en « b » -> met en relief la faiblesse du poète et sa déchéance

- Opposition nature/homme : v11 « s’iront rajeunissant » (nature) et euphémismes : vers 14 « je passe » « refroidi » « je m’en irai » (poète) -> le seul horizon de l’homme est la mort

La finitude de l’homme :

- opposition : « je passe » v14 à « tous ces jours passeront ; ils passeront en foule » -> le temps n’agit pas de la même manière sur la nature et sur l’homme

- contraste entre les adverbes : « bientôt » vers 15 et « toujours » et « sans cesse » aux v10 et v12 -> le temps n’agit pas de la même manière sur la nature et sur l’homme

- emploi de l’indéfini « chaque » (vers 13) au lieu de « Tous » (vers 5) -> le temps n’agit pas de la même manière sur la nature et sur l’homme

- oxymore : « refroidi sous ce soleil joyeux » -> l’homme n’obéit pas aux mêmes lois que le paysage

- v16 : « Sans que rien ne manque au monde, immense et radieux » -> la plainte du poète n’a pas d’impact sur la nature puisque celle-ci continue à « vivre »

Pistes pour la conclusion :

- comparaison avec « Le Lac » de Lamartine

« Le Lac » = nature gardienne des souvenirs heureux

« Soleils Couchants » = rappel de la finitude de l’homme

Problématiques possibles :

- En quoi ce poème se rattache-t-il au mouvement romantique ?

- Comment le poète exprime-t-il la fuite du temps ?

- Comment la nature est-elle présentée dans ce poème ?

- Comment le poète exprime-t-il son mal-être ? (lyrisme…)

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