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A quoi bon faire un régime ?

Dissertation : A quoi bon faire un régime ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Avril 2016  •  Dissertation  •  1 334 Mots (6 Pages)  •  1 264 Vues

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A QUOI BON FAIRE UN REGIME ?

Entre le corset et les pilules minceurs le régime semble être une notion problématique, puisque c'est celle d'une satisfaction absolue, durable et parfaite, dont on ne sait si elle peut être réellement accessible à l'homme. Dans Tartuffe de Molière disait « Mon Dieu ! Le plus souvent l'apparence déçoit. Il ne faut pas toujours juger sur ce qu'on voit. » Ce qui pour moi définit très bien la question posée. Définissions plus précisément les mots du sujet. Le régime est tout simplement une règle d’alimentation, qui nous met à la diète. Prescrire un régime consiste à établir une liste des aliments interdits ou limités et des aliments autorisés en quantités définies au patient. Mais dans ce sujet toute l’importance vient de l’expression « à quoi bon», qui amène une idée de vanité, d’inutilité voire de désespoir. Dans un régime on se prive de ce qui est bon, et donc il y a une mise en concurrence entre ce qui est bon et  bien. Parfois c’est pour mon bien que je dois renoncer à ce qui est bien. En bref Pourquoi, avec quel avantage, dans quel but ; pour quelle raison valable faire un régime ? Il conviendra dans un premier temps de s’intéresse aux causes diverses et bénéfices du régime, puis dans un second temps de réflexion, la diététique fait partie de l’éthique, et enfin, il conviendra de s’intéresser si le régime est-il une quête de soi ?

  1. Causes et bénéfices du régime alimentaire :

Un régime peut être suivi comme traitement thérapeutique ou préventif d'une maladie. Dans ces cas le régime est prescrit par un médecin. Faire un régime permet ainsi de soigner, de soulager ou de diminuer les symptômes d'un patient comme, entre autres comme le diabète, les risques cardiovasculaires, un surpoids, une allergie alimentaire. Dans ce cas le régime est une solution car sinon c’est la mort qui les attends.

A l’inverser, de nombreuses personnes décident de faire un régime pour affiner leur silhouette et perdre les fameux « kilos en trop ». Dans ce cas le régime est commencé de manière autonome pour des raisons esthétiques et de bien-être.

On a toujours véhiculé un modèle idéal de beauté, mais avec les années, ce modèle est devenu de plus en plus mince. Les médias contribuent à véhiculer plusieurs clichés et normes qui font pression sur les femmes et les hommes et les poussent souvent à suivre des régimes draconiens néfastes pour leur santé. Bref, ces idéaux de minceur sont des outils marketing qui permettent de faire rouler une industrie prolifique.

Plus on se prive, plus on "craque". On se jette alors sur des aliments riches en calories (chocolat, pistaches, gâteaux, biscuits apéritifs, saucisson, fromage...), on reprend du poids, on se culpabilise... Les réactions sont alors variées, de la dépression aux comportements alimentaires impulsifs. Le régime a été ciblé comme facteur de risque pour les troubles alimentaires, et les problèmes de santé chroniques connexes. Entreprendre un régime pour contrôler le poids est inefficace, et que cela peut en fait mener à une prise de poids. Les régimes ont aussi un effet physique néfaste : un régime modéré de 3 semaines altère les fonctions cérébrales et réduit les substances qui contrôlent l'humeur, la pensée, et la satiété.

  1. Diététique et Ethique :

        Le mot diététique vient du terme vient du grec « diaita » qui signifie art de vivre, hygiène de vie. Pour les Grecs, le mot s’appliquait non seulement à l’alimentation, mais aux vêtements, aux habitudes, à l’exercice, au repos… L’alimentation est liée à la philosophie depuis l’antiquité, la nutrition est caractéristique du vivant chez Aristote. Pour Hippocrate, la diététique c’est : « l’art du bien vivre, donc du bien manger, pour conserver la santé et assurer son équilibre ». Dans le langage populaire contemporain : « être à la diète » signifie ne pas s’alimenter. Depuis Hippocrate, la diététique est une préoccupation de la médecine mais ce n’est que depuis une cinquantaine d’années qu’elle a un statut de science de l’alimentation. La science de la nutrition rencontre l’homme et sa culture et la fonction de l’alimentation va bien au-delà de la nutrition.

        Or on n’échappe pas à la diététique. Liée à l'alimentation et à ses pratiques elle prend en compte les aspects culturels et sociaux. Elle répond à des critères en constante évolution, liés aux changements sociétaux. La diététique prône donc une alimentation variée et équilibrée.

        Or, au-delà de la question de savoir si on doit se plier à un standard physique, c’est une autre question qui nous. Peut-on échapper à une régulation de son alimentation et si la diététique fait partie de l’éthique ? Si l’éthique définit la bonne vie elle est aussi une recherche d'idéal de la société et de conduite de l'existence.  aucune éthique ne peut se passer d’une réflexion diététique. Comment manger ? En France, notre régime habituel se compose de trois repas par jour avec plat chaud midi et soir. Mais ce n’est pas universel. Par exemple en Angleterre, il mange « sur le pouce » le midi et mange d’avantage le soir et le matin. Les régimes alimentaires sont donc multiples et divers dans le monde. En d’autres mots, la diététique est une sorte d’éthique prônant pour un régime permettant son accomplissement. Ainsi, en quoi le régime alimentaire est-il aussi une quête de soi ?

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