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Fiche - Culture

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Par   •  26 Février 2020  •  Fiche  •  1 528 Mots (7 Pages)  •  551 Vues

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La Culture

Alors que la nature est ce qui est inné et se transmet par hérédité génétique (essence d’un être) ; la culture est  ce qui est acquis et se transmet par l’héritage social, l’apprentissage des modèles d’un groupe. -> La culture est ce qui s’ajoute à la nature.

Culture : ensemble des traditions (croyances, langage) et comportements (habitudes) acquises et transmises par l’éducation dans un groupe humain. -> Un groupe humain est caractérisé par sa culture.

L’art, la technique, la science, la religion, la langue, les institutions politiques et les mœurs sont des éléments constitutifs de la culture. -> Ils sont propres à l’espèce humaine et portent la marquent de l’esprit.

  1. Anthropologie

Margaret Meud, la définition de l’anthropologie, la culture est « l’ensemble des formes acquises de comportements d’un groupe d’individu uni par une tradition commune, transmise par l’éducation. »

  • Il n’y a aucune société inculturé (incultured) dans la mesure où les liens qui relient ces individus soi disant incultes forment déjà les linéaments d’une culture.
  • Il y a autant de cultures qu’il y a de sociétés. Loin d’être ethnocentrique, il faut reconnaitre la diversité et la multiplicité des cultures qui s’oppose à l’unicité et à l’universalité de la nature.
  • Le naturel est nécessaire, les exigences naturelles (faim, soif, sexe) s’imposent à l’homme. Cependant, la façon dont l’homme fait face à ces exigences est diverse dans chaque société. Là apparaissent des règles de conduite propres à chaque société. Celles-ci sont contingentes (peuvent être autrement qu’elles ne sont) et obligatoires (non imposées car on peut s’y soustraire). -> Double opposition entre le nécessaire et le contingent et entre le contraint et l’obligatoire.
  • Dans l’humain, il y a une part de naturel (nécessaire et universel) et une part de culturel (contingent et propre à chaque société).

Mais la culture n’efface pas la nature de l’homme : les institutions culturelles organisent, font fonctionner les instincts naturels. Son but est d’harmoniser les aspirations individuelles instinctives.

  1. Psychanalyse

Le rapport culture-nature peut parfois s’avérer conflictuel comme le montre Freud dans Le Malaise dans la Civilisation « la civilisation désigne la totalité des œuvres et des organisations dont l’institution nous éloigne de l’état animal […] et qui servent à deux fins :

  • la protection de l’homme contre la nature,
  • la règlementation des relations des hommes entre eux. »

Or bien que la civilisation vise à long terme le bonheur des hommes, « elle repose sur le renoncement aux pulsions instinctives. »

  • La culture exige le travail ie le report des désirs immédiats et néglige les pulsions sexuelles en les réprimant. Et même dans une société plus tolérante à cet égard, les pulsions agressives naturelles devront toujours être canalisées et contrôlées par l’organisation sociale.
  • L’homme n’est pas naturellement bon mais naturellement agressif à l’égard d’autrui et c’est la société qui réprime ses pulsions. -> « L’homme tente toujours d’exploiter son travail sans dédommagement, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de lui infliger des souffrances, de le tuer. »

Marcuse conteste cet instinct d’agressivité qui serait naturel à l’homme, cette culture qui ne cesse de réprimer la nature :

  • l’instinct d’agressivité est non naturel à l’homme mais est le produit de culturel, le fruit des frustrations de l’homme en société,
  • dans la plupart des sociétés, la répression culturelle des instincts naturels mais ce ne doit pas être toujours le cas.
  • Avant, la production économique était inférieure aux besoins humains. En conséquence, on a du imposer un dur travail et réprimer la jouissance.
  • Mais hoy, la production économique s’est considérablement accrue de telle sorte que l’homme peut satisfaire ses besoins naturels en travaillant peu et un subissant moins de contraintes sociales.
  • Critique de la société contemporaine dans laquelle la répression est devenue sur-répression car non fonctionnelle et absurde. De même, une partie du travail est sur travail ce qui conduit à un épuisement plus véloce que prévu des ressources naturelles. Et enfin, cette mécanique est entretenue par tous ces besoins imaginaires véhiculés par la publicité.
  1. Culture et histoire

Hegel, la culture est un processus historique au cours duquel l’homme apprend à connaitre et à dominer sa réalité.  -> Culture comme accomplissement de la nature humaine. Mais Hegel véhicule une idée totalisante de la culture qui annihile l’existence d’une multiplicité de cultures non hiérarchisables.

  1. La culture et les cultures

Lévi-Strauss considère la culture non comme un processus mais comme un état puisque pour lui l’être humain ne peut exister que dans la culture. Il explique que le point d’articulation entre la culture et la nature est la prohibition de l’inceste, interdit fondamental sur lequel s’édifient les systèmes de parenté : « la prohibition de l’inceste est moins une règle qui interdit d’épouser mère, sœur ou fille, qu’une règle qui oblige à donner mère, sœur ou fille à autrui. C’est la règle du don par excellence. » in Les Structures Elémentaires de la Parenté. En ce sens, la prohibition de l’inceste « exprime le passage du fait naturel de la consanguinité au fait culturel de l’alliance. » En désignant, de façon symbolique les conjoints possibles ou interdits, les systèmes de parenté fondent la possibilité de l’échange entre les groupes humains. Ils constituent des formes arbitraires de mise en forme de la loi.

Comme les différentes cultures résolvent à leur manière tous les problèmes de la vie, aucune culturelle ne peut être à priori considérée comme supérieure. -> Il faut donc comprendre l’histoire universelle comme une illusion ethnocentrique et l’expression d’un rapport de forces.

  1. Danger à confondre le naturel et le culturel.

Alors que les critères du naturel sont l’universalité et la constance, les critères du culturel sont la particularité et le caractère changeant (Lévi Strauss). Prendre le culturel pour du naturel, c’est universaliser indûment une particularité culturelle.

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