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Le Fruit d'Or

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sur une multitude d’interrogations, cela suscite également l’interrogation du lecteur qui laisserait voir amplifier sa curiosité sur la raison de l’emportement du premier personnage et sur l’origine de sa gêne. La réponse étant fournie à la troisième réplique qui porte essentiellement sur le désintérêt du deuxième personnage sur une carte postale et dont on lui attribue un titre qui est « la reproduction ». La réplique se présente en effet, sous forme de phrases hachurées, disloquées qui laisseraient croire que le locuteur est en plein désarroi, troublé, voire même en colère. On y trouve cette abondance de pronoms personnel « tu » qui nous laisse encore une fois désorienté, à croire que l’auteur ait voulu faire disparaitre les personnages qui sont des composantes fondamentales du texte et les substituer, à la fin, par de simples pronoms (un « je », un « tu », et un « il »). Il reste, maintenant, à déterminer les raisons pour lesquelles le premier personnage est emporté contre le second. En effet, il s’agit d’un désintérêt du premier à l’égard de la carte de postale « tu me l’as passé sans la regarder » … Cette raison parait étrange et bien originale, vue qu’elle est située à l’incipit de l’œuvre qui était censé apporté des informations afin de susciter la curiosité chez le lecteur. Sauf que dans celui-là, il est question d’une autre tournure, autrement dit originale, où l’on ne se soucie guère de ces notions-là. Donc la réponse du deuxième, il affirme une certaine autorité mais aussi une froideur devant la beauté de la carte postale, ce qui expliquerait les reproches faits par le premier personnage.

Nous passons par la suite à la partie narration où l’on remarque cette succession de phrases nominales qui sont encore une fois hachées, suspendues où semble exprimer un mélange d’impressions qui sont identifiables à partir de l’énumération suivante ; extases, chœurs, bêlements… merveilleux... qui traduisent en même temps le sentiment d’admiration du narrateur qui ne peut être qu’à propos de la toile. C’est pourquoi il s’étale dans la description, mais évoquant un personnage qu’est « le médecin » qui ne peut être qu’un personnage figurant dans cette toile. Cette partie, révélée en quelque sorte, l’implication de l’auteur dans le texte, dans la mesure où il nous fait partager avec lui sa vision portée sur cette toile. D’une façon très subjective, il nous divulgue tous les moindres secrets de ses pensées : c’est pourquoi il utilise à deux reprises les formes impersonnelles : « il aurait fallu être satisfait », ou bien « il aurait fallu se réjouir… » Bref, c’est un portrait physique qui fait son apparition, tournant autour de ce personnage pictural dont on ne connait ni l’histoire, ni les raisons de sa fascination pour lui. Tout ce que l’on sait, c’est le surgissement d’un nom, celui de Courbet, qui est en réalité, Gustave Courbet peintre du XIX éme siècle connu et célèbre pour son réalisme pictural. C’est pourquoi, fasciné par ce nom, l’auteur affiche non seulement une exclamation par le biais du terme « Admirable » mais il communique directement cette impression à son lecteur en l’invitant à le regarder... il dit dans un ton injonctif : « Regardez ».

Nous retournons par la suite au dialogue, avec l’intervention de la réplique à travers laquelle nous avons cette impression que le sentiment d’admiration n’est pas tout à fait partagé. En effet, cette réplique une séparation ou une sorte de division de deux opinions totalement contradictoires. Entre un sentiment de fascination pour une œuvre d’art et le sentiment d’indifférence.

Le paragraphe suivant, se caractérise par son trait narratif, mais aussi par sa composition phrastique qui sont interdépendantes, libres… ces phrases sont nominales séparées par des points de suspensions comme « miracle…la même…et leur air…cet air qu’ils ont…Pudique. Fier. (Etc…), qui traduisent une fois cette fascination pour ce qui est pictural. L’auteur passe à travers un certain nombre de termes appréciatifs tels que « Pudique », « Fier » ou « ma trouvaille ». C’est pourquoi, avec l’intervention du pronom personnel de la deuxième personne du pluriel le « le vous » mais cette fois ci en insistant, afin de faire partager tous les sentiments d’admiration et d’extase avec le lecteur. Elle affirme : tenez, à vous, vous en êtes dignes. Déjà, il y a un rapport de complicité qui s’installe et donc une invitation à un très net rapprochement avec le public lecteur. On peut en dire, déjà que c’est une confession d’ordre intime de l’auteur vis-à-vis de son lecteur, c’est pourquoi, avec la répétition du pronom « vous » nous en déduisons une forme d’insistance, qui laisserait croire que l’auteur livre toute sa confiance en celui qui le lit. « à vous je peux sans crainte (…) » ou bien « Avec vous, tenez, je partage ».

A la fin du texte, nous arrivons à une brève description d’un visage anonyme : « une grosse tête aux yeux

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