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Le Génocide Arménien

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tantes, de seconde catégorie. Ils devaient donc payer plus d’impôts, n'avaient pas le droit de porter d'armes et avaient même l'interdiction de témoigner aux tribunaux. Sans compter qu'ils subissaient les menaces des Kurdes (peuple d'origine indo-européenne, comptant aujourd'hui approximativement entre 25 et 37 millions de personnes) qui venaient les rançonner dans leur village.

Suite à la déclaration d'indépendance de la Grèce en 1821 qui marqua le début du démembrement de l'Empire Ottoman, la situation des Arméniens ne fît qu'empirer. Après la défaite de la Turquie face à la Russie en 1878 un traité fût signé (traité de San Stefano) affirmant, d'après l'article 16, que l'Arménie aurait des réformes assurant la sécurité de ses habitants. Mais l'Angleterre, l'Allemagne et l'Autriche, voyant arriver la future indépendance de l'Arménie, firent renouveler le traité, au congrès de Berlin, par l'anglais Salisbury qui fit transformer l'article 16 en 61.

Déclarations et télégrammes

En 1879 le grand Vizir (Talaat) déclare :

''Nous, Turques et Anglais, non seulement non méconnaissons le mot <<Arménie>>, mais encore nous briserons la mâchoire de ceux qui prononcerons ce nom'' et ''Nous supprimerons donc et ferons disparaître à jamais le peuple arméniens''.

Télégramme adressé par Talaat au bureau de l'Ittihad :

''Anéantissez les Arméniens envoyés dans votre province et ceux qui sont rassemblés là. Toutes les responsabilités morales et financières sont les miennes.''

Circulaire envoyé par Talaat aux vali des provinces orientales :

''Exterminez sans aucune hésitations ni pitié les Arméniens de l'âge de 1 mois à 90 ans. Attention seulement à ce que cela ne soit fait en ville ou en vue de la population.''

Beaucoup de télégrammes bien plus barbare ont été envoyés par la suite. Les Arméniens commencèrent donc à s'organiser

Les plans du génocide

Face aux revendications Arméniennes, la riposte des Turcs fût radicale. Il y eût trois plans qui furent appliqués pour les exterminer, entre 1894 et 1922.

Au printemps 1894, les habitants de Sassoun (village) et sa région se bâtirent contre les Kurdes qui étaient encore venus les rançonner. Suite à cela, le sultan Abdul Hamid regroupa plusieurs troupes (52'000 hommes environ) afin d'attaquer les Arméniens, ce qui eut pour but d'observer la réaction des européens. Ce fût un véritable massacre qui dura environ deux semaines. Mais les européens ne réagirent que verbalement. Le sultan profita donc de la situation pour mettre au point son plan d'extermination à grande échelle.

Le clairon sonné, les Kurdes, les Tcherkesses, les Tchétchènes et des bandes de tueurs venaient exterminé, sous l'ordre de télégrammes, tous les hommes sans faire de distinction d'âge et de sexe. Aucune régions ne furent épargnées, même la capitale Constantinople fût massacrée. Mais le sultan dû stopper ses attaques car, dans la capitale de la Turquie, des témoins occidentaux virent la violence de ses actes et ils menacèrent les tueurs de faire intervenir l'armée.

Télégrammes adressés aux Vali par Behaeddine Chakir Nazim :

''Exécutez point par point les ordres qui vous ont été donnés pour tuer les Arméniens''

''Avez-vous exécutez l'ordre qui vous avaient été donnés auparavant : de massacré les Arméniens ?''

''Que les armes ne retentisse point, que le soldat ne fasse rien, qu'il ne reste plus d'Arméniens, égorger les grands, choisir les belles et déporter les autres.''

En l'espace de deux ans, l'Arménie ne devint plus qu'un tas de ruine. Il y eu 2493 villages, 568 églises et 77 couvents pillés et détruits, 328 églises transformées en Mosquées, 546'000 personnes souffrant de la famine, plus de 300'000 personnes tuées, 50'000 orphelins. En tout, plus de 500'000 arméniens furent tué dans les façons les plus atroces qu'il fût possible d'imaginer.

En 1908, les jeunes Turcs (dont les dirigeants étaient : Talaat, Enver, Djemal) prirent le pouvoir ; ils firent croire au peuple qu'ils voulaient la fraternité et l'égalité de tous les peuples de l'Empire. Mais bientôt, ils considérèrent la race Turc comme supérieure, et, d'après leur logique, il était impératif que les Arméniens ne soient plus de ce monde. Et le massacre commença. Dès avril 1909 , les Arméniens se firent de nouveau tuer un par un en commençant par la Cilicie. Il y eut en tout 30'000 morts.

La veille de la guerre (1914), les puissance européennes parvinrent à regrouper les Arméniens en deux grandes régions; après toutes ces années de souffrance, l'Arménie devenait indépendante. Mais les Turcs profitèrent de la guerre pour mettre au point leur plan.

Les Arméniens se firent retirer leurs armes par les turcs et les inspecteurs généraux pour se faire par la suite expulser du pays. Puis, on jeta hors du pays le reste de la population arménienne (citoyens Ottomans) des villes et villages. Avant même que la guerre n'éclate, ils préparèrent ''l'organisation spéciale'' charger de coordonner le programme d'extermination. Le 29 octobre 1914, la Turquie s'allia avec l'Allemagne. Dès Février 1915 (le début du génocide), on affecta les 250'000 soldats désarmés pour les placer dans des ''bataillons de travail''. 650 intellectuels et notables Arméniens furent arrêtés, déportés et assassinés. Dans les jours qui suivirent, ils étaient 2'000 à avoir subi les même sorts. Le peuple arménien fut décapité. Les rares hommes valides non mobilisés furent séparés de leur famille et assassinés. Tandis que les femmes, les enfants et les personnes âgées furent soumis à toutes sortes d'atrocités : ils pouvaient être massacrés sur place, affamés ou encore violés, torturés et mutilés. Les hommes qui avaient été envoyés sur les bataillons de travail furent tués par petits groupes, le plus souvent après avoir creusé eux-mêmes les tranchées qui leur serviront de fosse commune.

La solution finale

Suite à tous ces massacres, le reste des Arméniens furent déportés dans les déserts de Syrie et d'Irak, pour des prétendues raisons de sécurités, mais la destination réelle était la mort. Ils parcouraient des kilomètres sans eau ni nourriture et subissaient à longueur de temps l’assassinat de leurs camarades et les violes des femmes et des enfants. Les rares survivants de ces interminables marches furent regroupés dans des camps de concentration, où ils étaient torturés (en leur coupant la langue, en leur crevant les yeux ou en leur enfonçant dans le corps des barres de fer rouge et encore bien d'autres atrocités), violés, brûlés vifs par groupes ou encore assassinés. Les déportations se faisaient à pied ou dans des wagons à bestiaux. Elles étaient le moyen non seulement d'exterminer les arméniens mais aussi de dissimuler le génocide. On comptait dans chaque regroupement de convoi milles a trois-milles personnes de moins de 15 ans. Le reste de la population était abattue à l'arme blanche par des tueurs dans des lieux prévus à l'avance. Parfois, on tuait les convois qui sortaient de la ville, notamment dans les provinces orientales isolées.

Nous pouvons aujourd'hui comparer ce massacre à celui des juifs (5 à 6 millions de victimes).

La ''fin'' du génocide

A la fin de 1916, on considérait le génocide comme parfait. Les deux tiers des Arméniens (1'500'000 personnes) de l'Empire Ottoman furent exterminés. Les rescapés (600'000 à 800'000) étaient ceux

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