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Modes d'Éxécutions De La Peine De Mort

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ne méthode très ancienne pour éliminer celui qui transgresse les lois. Ces dernières années, on y avait recours au Bangladesh, au Botswana, en Corée du Nord, en Égypte, en Iran, en Irak, au Japon, en Malaisie, à Singapour, au Soudan et en Syrie. Dans la plupart de ces pays, le condamné est amené sur une trappe, la corde est passée autour de son cou, la trappe s’ouvre et le corps chute. De cette façon, les vertèbres cervicales sont ainsi écartées, la moelle épinière coupée et la mort instantanée.En Iran, il n’y a pas de trappe, soulevé, le condamné meurt par asphyxie.

L'injection létale.

Le docteur Julius Mount Bleyer proposa cette méthode d'exécution dès 1888 à New York, mais celle-ci ne fut pas acceptée tout de suite. Le premier État des États-Unis à l'adopter fut l'Oklahoma en février 1977 sous l'impulsion du docteur Stanley Deutsch suivi du Texas la même année. Utilisée pour la première fois aux États-Unis en 1982, lors de l'exécution de Charles Brooks, cette méthode est également utilisée en Thaïlande et en Chine. Le condamné est sanglé sur une table. Un cathéter est installé dans une veine. Une ou plusieurs substances chimiques lui sont ensuite injectées à doses mortelles. La majorité des États fédéraux américains utilise trois produits : du thiopental de sodium, qui endort rapidement, le bromure de pancuronium, qui paralyse les muscles et provoque un arrêt respiratoire, et le chlorure de potassium, qui provoque un arrêt cardiaque. En Chine, en dehors des grandes villes, beaucoup de condamnés à mort sont exécutés par injection létale dans des camionnettes d’exécution. Elles semblent spécialement aménagées pour permettre le prélèvement d’organes.

Source : Amnesty International.

La fusillade.

En 2009 et 2010, des exécutions par arme(s) à feu ont eu lieu dans les États suivants : Autorité palestinienne, Bahreïn, Biélorussie, Chine, Corée du Nord, États-Unis, Guinée équatoriale, Libye, Somalie, Syrie, Taiwan, Yémen, Viêt-Nam. Dans certains pays, une seule arme est utilisée par un policier, dans d’autres pays, la mort est donnée par un peloton d’exécution. L’objectif est d’endommager un organe vital pour provoquer la mort. Le peloton est généralement formé de soldats qui, au signal, tirent en même temps. Un soldat plus gradé donne le coup de grâce. L’un des fusils est chargé à blanc, permettant à chaque soldat de penser qu’il n’est pas l’auteur d’une balle mortelle.

La décapitation.

Le seul pays à pratiquer encore la décapitation est l’Arabie saoudite. Le condamné est amené sur une place publique. Il est obligé de s’agenouiller, tête baissée. La décollation se fait au sabre. En juin 2010, dans la localité de Jazan, un Yéménite a été décapité au sabre puis son corps a été crucifié, "pour donner l’exemple " selon le ministère saoudien de l’Intérieur.

La lapidation.

Cette forme d’exécutionest légale dans des pays où est appliquée la charia comme l’Afghanistan, le Soudan, le Yémen et certains États du Nigeria. Toutefois, ces dernières années, elle n’est de fait appliquée qu’en Iran. La loi iranienne indique que les pierres utilisées pour infliger la mort par lapidation ne devront pas être grosses au point que le condamné meure après en avoir

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