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Après Avoir Montré Que La Croissance Économique Est Favorable à La Réduction Du Chômage, Vousnuancerez Ce Point De Vue.

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emploi. 4- La croissance peut devenir « moins riche en emplois » essentiellement du fait de gains de productivité élevés. Autrement dit, on peut estimer de quel pourcentage augmente l’emploi face à un point de croissance supplémentaire. Ainsi, si, dans les années 1990, la croissance s’est enrichie en emplois, la reprise de 2003 s’est opérée, dans les pays occidentaux, avec de faibles créations d’emplois. Le développement des investissements de rationalisation, lié à la concurrence internationale, en est la cause, d’autant que l’économie française connaissait une croissance atone. 5- La tertiarisation (processus par lequel les activités dites « tertiaires » et les emplois correspondant accroissent respectivement leur poids dans le PIB et l’emploi global) a des effets a priori positifs sur la croissance et sur l’emploi dans les branches où les gains de productivité sont faibles (activités peu « mécanisables », par exemple, services à la personne). Cependant, la tertiarisation est, d’autre part, induite par le phénomène d’« externalisation » : les entreprises industrielles font sous-traiter une part croissante de leurs tâches à des sociétés de services. Nombre de ces activités de services « s’industrialisent » dans la mesure où elles se rationalisent et utilisent de plus en plus d’équipements lourds. Par ailleurs, l’introduction des technologies de l’information et de la communication dans les activités tertiaires traditionnelles (banque, assurance, télécommunications…) est source de productivité et réduit les emplois pour une production donnée. C’est la forte demande de services qui, en stimulant la croissance économique, crée beaucoup d’emplois, en dépit des forts gains de productivité enregistrés dans ce secteur depuis une dizaine d’années.

II- Synthèse :

Après avoir montré que la croissance économique est favorable à la réduction du chômage, vous nuancerez ce point de vue.

Introduction

Le chômage durable que connaît la France depuis trente ans interpelle de nombreux observateurs. Le chômage (situation dans laquelle l’offre de travail est supérieure à la demande) est un phénomène complexe et ses causes sont multiples. Si l’on constate qu’il régresse lorsque la croissance (augmentation soutenue et durable du PIB) est vive, il apparaît qu’à certaines périodes la croissance peut être plus ou moins riche en emplois. Par ailleurs, à croissance égale, d’autres facteurs explicatifs du chômage peuvent être mis en avant.

I.

a.

La croissance permet la réduction du chômage

L’évolution économique le démontre : il existe une corrélation nette entre croissance et emploi ; elle est moins évidente en ce qui concerne la relation croissance/ chômage (Q1). Ce dernier constat s’explique par le fait que le taux de chômage dépend de bien d’autres facteurs : évolution de la population active par rapport à celle de l’emploi, politique de l’emploi, comportement des chefs d’entreprise… Les analyses confirment l’existence d’un chômage conjoncturel (Q2) ; par conséquent, l’accélération de la croissance pourrait faire disparaître l’essentiel du chômage (Q3). Ainsi, la distinction entre chômages structurel et conjoncturel est ambiguë, preuve en est l’exemple des Trente Glorieuses qui démontre que, grâce à une croissance de 5-6 % l’an, la France a connu le plein emploi malgré de fortes rigidités économiques, sociales et institutionnelles.

b.

II.

Cependant, la croissance économique n’est pas la seule variable agissant sur le chômage

On rappellera tout d’abord que, pour réduire le chômage, il ne suffit pas de créer des emplois (Taux de flexion : l’amélioration de l’activité économique attire de nouveaux actifs sur le marché du travail…).

a.

Une croissance plus ou moins riche en emplois (Q4) : si, dans les années 1990, la croissance s’est enrichie en emplois, la reprise de 2003 s’est opérée, dans les pays occidentaux, avec de faibles créations d’emplois. La croissance de la productivité du travail doit donc être mise en parallèle avec la croissance du PIB. Si cette première est forte, la croissance générera moins

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