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Commentaire de texte Bertrand badie

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Par   •  11 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  1 750 Mots (7 Pages)  •  674 Vues

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Commentaire de science politique :

L’Etat, les Etats.

Document 1 : L’Etat importé, l’occidentalisation de l’ordre politique, Bertrand Badie

La mondialisation est la constitution d’un système international qui a vocation à unifier l’ensemble des Etats avec des règles, des objectifs et des valeurs communes tout en respectant l’identité de chaque membre.

L’auteur de l’œuvre L’Etat importé, l’occidentalisation de l’ordre politique se nomme Bertrand Badie, c’est un spécialiste des relations internationales, il exerce la profession de professeur à l’Institut de Science Politique (IEP) ainsi que celle d’enseignent-chercheur au Centre d’Etudes des Recherches International (CERI).

Dans son livre, il aborde le concept de l’internationalisation. Et notamment la notion de l’occidentalisation politique des Etats. Cette dernière idée n’est pas induite par l’Occident dans le but de contrôler le monde mais est naturelle. La colonisation et la conquête on pût favoriser le développement des pensées autant économique que politique. Néanmoins, cela n’est pas un principe exclusif, des Etats et territoires indépendants comme la Chine ou le Japon se sont retrouvés dans la configuration occidentale malgré une culture diamétralement opposé.

La volonté d’occidentalisation des Etats du sud est-elle un moyen d’annihiler la puissance interne de ces derniers ?

Ce principe révèle deux axes de réflexion, le premier concerne la fiction juridique de la souveraineté (I) et le second le jeu de la puissance (II).

  1. La fiction juridique de la souveraineté

Le système international selon Raymond Aron est l’ensemble constitué par des unités politiques qui maintiennent entre elles des relations régulières et qui sont toutes susceptibles d’être impliquées dans une guerre générale. Ce système regroupe donc une majorité d’Etat puisqu’avec les différentes associations internationales, les Etats sont de près ou de loin liés.

La souveraineté étatique est d’un point de vue international une indépendance et une reconnaissance vis-à-vis des autres Etats. D’un point de vue interne la souveraineté est la capacité d’assuré la paix et la sécurité des citoyens.

Les relations internationales influent beaucoup sur la capacité des Etats à exercer une souveraineté interne au sein de leur Etat puisque les organisations internationales pour harmoniser leur exigence se base sur le modèle occidental.

Les différents traités internationaux mettent en avant la souveraineté des Etats mais, cette souveraineté ne peut être réel puisque ces derniers n’ont que très peu de ressource et donc, ne peuvent exercer librement leur souveraineté. Il existe des Etats qui n’ont pas la capacité d’assurer la sécurité des Hommes et des biens sur leurs territoires. Ces Etats sont appelés quasi-Etat, d’après Robert Jackson, ce dernier oppose la souveraineté positive et négative. Les quasi-Etat appartiennent à la souveraineté négative, c’est à dire qu’ils ne sont reconnus internationalement, ils sont généralement instables politiquement et donc la société est militarisée, ces territoires bénéficient en outre d’un enjeu géostratégique et son protégé par un autre Etat qui lui est considéré par la communauté international comme capable et donc bénéficie du terme souveraineté positive.

Malgré ce manque de moyen, le système international place la conservation de la personnalité juridique au centre de ses réformes normatives puisque ce qui permet à ce système d’exister c’est la personnalité juridique des Etats.

 En revanche, le système international ne reconnait pas la souveraineté territoriale qui doit être représenter à l’extérieur par l’Etat et donc par les gouvernements qui sont les représentants de la nation. Les petits Etats qui n’ont une souveraineté que très limités sont inclus dans les systèmes internationaux car ces derniers privilégient le développement des ressources externe à l’Etat ce qui permet de reconnaitre la légitimité de ces Etats.

Les Etats extra-occidentaux s’impliquent dans ces systèmes car c’est ce qui leur permet d’être aux yeux des autres Etats des Etats souverains.  

Le droit international acquiert pour les petits Etats et ceux en difficulté politique force exécutive, ces pays s’incline face aux directive internationales. Il permet aux Etats du sud d’espérer atteindre un niveau d’innovation similaire aux Etats occidentaux en s’adaptant.

Le Mouvement des non- alignés qui est un mouvement crée lors de la guerre froide et qui constitue plus de la moitié des membres de l’Organisation des Nations Unis est un mouvement qui visait initialement à démontrer la liberté des pays qui n’ont pas pris part au conflit opposant les Etats Unis et l’URSS (Union des Républiques Soviétique Socialiste), conflit qui a donné naissance au terme de quasi-état qui était utilisé dans le même sens que la définition du Mouvement des non- alignés. De nos jours se mouvement essai de condamné les pratique de dépendances, c’est-à-dire que les Etats qui vont parties de ce mouvement essaient de se soustraire à la politique internationale occidentalisé qui vise à uniformiser les Etats quand bien même ces derniers sont hétérogènes et ne peuvent devenir similaire, les disparités continueront de s’accroitre et donc le mouvement des non aligné cherche à faire prendre conscience que l’uniformisation des Etats est impossible.

Les pays du nord eux n’essaient pas d’empêcher cette dépendance car c’est aussi une manière de montrer leur supériorité et de garder un contrôle sur des Etats qui sont plus faible politiquement.  

Cette dépendance a des conséquences néfastes sur ceux qui y sont soumis, la perte de souveraineté interne se solde par une désolidarisation de la population, les tensions sont de plus en plus soutenues et à terme, ces Etats n’existeront plus en tant que tels.

Le concept d’universalisions ne sera donc plus maintenu que par les systèmes internationaux.

  1. Le jeu de la puissance

La puissance est la continuité du droit en politique. Si un Etat est influent mondialement alors il peut être considérer comme puissant. La puissance renforce l’idée de domination puisque si un Etat est puissant alors il va vouloir imposer son droit, ces règles, somme toute, sa conception de la souveraineté. En France, il y a une distinction entre puissance et pouvoir mais ces termes restent très proche, c’est pourquoi dans certains pays comme l’Allemagne ou les pays anglais, un seul terme regroupe ces deux mots. Cela montre l’importance autant sur le plan interne que sur le plan externe de la puissance et donc de l’apparence d’un Etat face à la communauté d’Etat.

La notion de puissance est illustrée lors de la guerre froide, il y avait alors deux conceptions de la politique très différente et pour régler ce problème, la puissance est entrée en jeu avec la volonté de surpassé d’un côté les Etats-Unis et de l’autre l’URSS. Le conflit a demandé aux deux nations d’élevé leur niveau en matière d’armement comme avec la course à la bombe atomique. Ces deux nations qui sont développé ont éprouvé un besoin de se sentir supérieur. Nous pouvons donc voir que la puissance est bien symbolique de supériorité et donc de domination.

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