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Explication D'Un Texte Philosophique D'Émile Chartier, Dit Alain, Propos (1924)

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ion d'honneur", a-t-il affirmé sur RTL.

Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron a mis en cause à mots couverts Raymond Domenech. "On a sans doute eu tort de maintenir un entraîneur qui était déjà décrié il y a deux ans" après la contre-performance de l'Euro-2008, a-t-il dit sur BFM.

Le socialiste Jérôme Cahuzac s'est fait très mordant sur le thème d'une équipe contaminée par le "bling-bling", déjà soulevé lors de la polémique sur le coût de leur hôtel.

"Il règne en équipe de France un climat qu'au fond Nicolas Sarkozy a exalté: c'est l'individualisme, l'égoïsme, le chacun pour soi, et la seule échelle de valeur de la réussite humaine c'est le chèque touché en fin de mois", a-t-il assuré à Radio J.

Quel exemple les Bleus donnent-ils ainsi aux Français et particulièrement aux jeunes ? L'interrogation était omniprésente dans les commentaires.

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, a ainsi imaginé des élèves risquant de s'inspirer de l'attaquant tricolore : "Comment voulez-vous que des jeunes respectent leurs professeurs s'ils voient Anelka insulter l'entraîneur?", s'est-elle demandée.

Ce week-end, plusieurs joueurs s'en sont pris au "traître" parmi eux ayant communiqué à la presse les mots prononcés par Anelka pendant la mi-temps de France-Mexique.

"Je suis comme tout le monde navré par ce spectacle pitoyable", a lâché le ministre du Travail, Eric Woerth, amateur déclaré de ballon rond.

Son collègue Bernard Kouchner (Affaires étrangères) y a vu "une caricature de la France", "vraiment un feuilleton épouvantable".

"Je ne veux pas que la France ressemble à notre équipe de football", a dit un de ses prédécesseurs au Quai d'Orsay, Dominique de Villepin.

Comment un fiasco sportif se transforme-t-il en véritable affaire d'Etat ?

Des interventions verbales

Rama Yade avait commencé par critiquer le trop luxueux hôtel de l'équipe de France : « Je n'aurais pas choisi cet hôtel personnellement. J'avais appelé les instances du football à la décence ». Roselyne Bachelot, s'est elle rendue au chevet des bleus malades, missionnée par Nicolas Sarkozy. Cette dernière est encore intervenue ce matin sur RTL, en déclarant qu'elle réclamait le départ de Jean-Pierre Escalettes : « Il faut que les responsables tirent rapidement les conséquences de ce désastre [...] son départ est inéluctable ».

Les mesures préconisées

Marc Laffineur, vice-président de l'UMP à l'Assemblée, a demandé la création d'une commission d'enquête sur la Fédération française. Hier, une réunion de travail s'est tenue entre Nicolas Sarkozy, François Fillon, Roselyne Bachelot et Rama Yade. Le Président de la République a annoncé la tenue d'états généraux du football français dés octobre. Il a aussi insisté pour que les joueurs ne touchent « aucun avantage financier ». Enfin, treize députés de droite veulent imposer une charte fixant des devoirs aux internationaux. La classe politique au pouvoir devrait donc aider la Fédération Française de Football à se renouveler et encadrer au mieux l'équipe de France. Tout en faisant grimper sa cote de popularité.

Etats généraux du football", intervention présidentielle à propos de l'équipe de France, projets de commission d'enquête parlementaire... Avec la crise de l'équipe de France de football, une fièvre du ballon rond s'est emparée de la classe politique française.

Pour recevoir, jeudi 24 juin, Thierry Henry à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a décommandé un rendez-vous prévu de longue date avec plusieurs ONG dans le cadre de la préparation du G20. Deux jours plus tôt, le chef de l'Etat avait annulé une rencontre avec la première conseillère fédérale suisse, première personnalité de la Confédération helvétique, pour regarder le dernier match des Bleus. Bref, le sort de l'équipe nationale est devenu l'une des priorités de l'exécutif.

LES BLEUS, REFLET DE LA FRANCE ?

Etonnant ? Pas tellement, tant le football et le sport en général peuvent avoir d'impacts. Deux économistes néerlandais, Ruben van Leeuwen et Charles Kalshoven, ont publié en 2006 une très sérieuse étude pour la banque ABN AMRO, selon laquelle un pays qui remporte une Coupe du monde de football bénéficiait d'un gain moyen de 0,70 % de PIB grâce à une hausse importante du moral des ménages.

Quant à la politique, l'impact est également immédiat : en 1998, la victoire de la France en Coupe du monde avait entraîné un bond de plus de 15 points de popularité pour Jacques Chiracet Lionel Jospin. Il faut dire que les deux hommes n'avaient pas ménagé leur peine pour s'associer à l'équipe nationale, comme le rappellent ces images de l'INA :

On l'a compris, la victoire est bonne pour l'exécutif en place, quel qu'il soit : il y gagne en popularité et peut même compter sur un léger boom de l'économie. Mais l'inverse est tout aussi vrai : les résultats désastreux d'une équipe nationale peuvent se payer aussi en termes politiques. Les élus de tous bords portent donc une attention soutenue au sport.

Depuis 1998, le lien entre la France et son équipe s'est renforcé, jusqu'à devenir un enjeu national fort, et dans lequel se projettent des angoisses ou des problématiques qui touchent le pays. On se souvient ainsi des déclarations du philosophe Alain Finkielkraut, parlant d'une équipe "black-black-black" qui était "la risée de l'Europe" et du tollé qu'elles provoquèrent

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