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Le Théatre : Rire Et Se Divertir

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de la « jeune Égyptienne » Zerbinette.

Au retour d’Argante, Octave, très inquiet de la réaction paternelle à l’annonce de son union et, de plus, fort à court d’argent, implore l'aide de Scapin, valet de Léandre. Mais cet « habile ouvrier de ressorts et d’intrigues » ne parvient pourtant pas à faire fléchir le vieillard.

Argante répète à Géronte la nouvelle qu’il tient d’une indiscrétion de Scapin : Léandre a commis une grave erreur. Aussi le jeune homme, fort mal accueilli par son père, corrige vertement le valet pour sa trahison. Mais il quitte bientôt son ressentiment pour le supplier de lui venir en aide : il lui faut payer une rançon pour Zerbinette s’il ne veut pas la voir enlevée par les Égyptiens.

Par de hardis stratagèmes, l’inventif Scapin ne tarde pas à extorquer la somme aux deux vieillards. Mais Scapin entend encore se venger de Géronte qui l’a desservi auprès de Léandre. Aussi lui fait-il croire qu’un prétendu frère de Hyacinte est à sa poursuite, résolu à lui ôter la vie pour le punir de vouloir faire rompre le mariage. Afin de le soustraire à ce danger, Scapin cache sa victime dans un sac, et lui donne de violents coups, feignant l'impossibilité pour lui de laisser le frère vérifier si personne n'y est caché ... Le coupable aurait cher payé ses fourberies si une double reconnaissance n'eût révélé en Hyacinte la fille perdue de Géronte, et en Zerbinette celle d’Argante.

Scapin, qui simule sa mort par suite d’un accident, demande le pardon des vieillards.

L’île des esclaves

Iphicrate et Arlequin, deux athéniens, ont fait naufrage sur une île. Tous leurs compagnons semblent avoir péri en mer mais Iphicrate veut partir à leur recherche. Arlequin profite de la situation et décide de ne plus être son esclave. Pour son insolence, Iphicrate, furieux, veut tuer Arlequin lorsqu'une personne nommée Trivelin désarme Iphicrate et leur ordonne de changer de noms et d’habits. Il annonce qu’Arlequin s’appellera Iphicrate et qu’Iphicrate s’appellera Arlequin, ou simplement « Hé ».

Trivelin, ancien esclave et gouverneur de l’île, leur explique alors la loi de l’île des esclaves : quand un maître arrive avec son esclave, le maître devient l’esclave et l’esclave son maître. Le maître pourra ainsi en tirer une leçon et revenir sur ses erreurs. Il s’agit donc de corriger l’orgueil et la barbarie des maîtres, pour les rendre « sains », plutôt que de se venger.

Arlequin et Iphicrate rencontrent Cléanthis et Euphrosine qui sont dans le même cas. Trivelin encourage Cléanthis à faire le portrait d’Euphrosine, puis fait avouer à celle-ci que ce portrait est ressemblant. Arlequin fait de même pour Iphicrate devant Trivelin ; Iphicrate finit aussi par concéder la véracité du portrait.

Arlequin et Cléanthis, nouveaux maîtres, s'essaient à la séduction, comme les nobles, mais ça ne prend pas. Arlequin propose alors à Cléanthis de tomber amoureuse d’Iphicrate, pendant que, lui, séduira Euphrosine.

Cléanthis part voir Euphrosine pour lui dire du bien d’Arlequin. Euphrosine s’en moque. Arlequin arrive devant Euphrosine mais sa déclaration tourne à l’échec. Euphrosine retourne la situation et domine Arlequin.

Arlequin ordonne à Iphicrate d’aimer Cléanthis, la nouvelle Euphrosine, mais Iphicrate se plaint. Il tente de prendre Arlequin par les sentiments, et d’éveiller chez lui de la pitié et des remords, pour le culpabiliser. Arlequin, n’est pas dupe et ne se laisse pas influencer.

Arlequin fini par pardonner à son maître, renonce à son nouveau statut et échange ses habits avec ceux d’Iphicrate. Arlequin a compris qu’il n’est pas fait pour être maître : « Je ne te ressemble pas, moi, je n’aurais point le courage d’être heureux à tes dépens. ». Iphicrate assure à Arlequin qu’il a compris la leçon, qu’il lui revaudra ça et lui demande même d’oublier qu’il a été son esclave. Cléanthis, qui les rejoint avec Euphrosine, est étonnée de la situation. Arlequin invite Cléanthis à faire de même en expliquant qu’il veut être un « homme de bien » et que cela passe par le repentir.

Euphrosine, une fois de plus, essaye de profiter de la situation, ce qui provoque la colère de Cléanthis : les riches et les nobles, avec leur or, leur argent, leurs dignités ne valent pas plus que les autres. Ils les méprisent même et sont incapables de pardon. Pour être capable de pardonner, il ne faut pas être seigneur, il faut « avoir le cœur bon, de la vertu et de la raison »… voilà ce qui fait qu’un homme est plus qu’un autre.

Arlequin intervient pour dire à Cléanthis que le pardon n’a pas besoin de reproches, d’injures et de rancune. Euphrosine finit par avouer qu’elle a « abusé de l’autorité » qu’elle avait sur Cléanthis. Cléanthis lui rend sa liberté, Euphrosine l’embrasse et lui propose le partage de ses biens.

Trivelin revient et trouve Cléanthis et Arlequin, libérés de leur condition d’esclaves, agenouillés, par humilité, devant leurs anciens maîtres. Trivelin n’est pas étonné de ce qu’il découvre, c’est ce qu’il attendait. Il prend finalement la parole et rappelle les leçons de l’expérience de chacun : Euphrosine et Iphicrate ont compris qu’ils agissaient mal quand ils étaient les maîtres, et Cléanthis et Arlequin ont choisi le pardon plutôt que la vengeance quand ils sont devenus les maîtres. Il invite chacun à réfléchir là-dessus. Il conclut que « la différence des conditions n’est qu’une épreuve que les dieux font sur nous ».

Trivelin annonce ensuite aux quatre athéniens qu’ils peuvent se préparer à repartir, un bateau va bientôt les reconduire à Athènes. Il termine en disant que ce jour est sûrement le plus « profitable » de leur vie.

Tartuffe

Orgon est un personnage assez important tombé sous la coupe de Tartuffe, un hypocrite et un faux dévot. Il est le seul (avec sa mère, Madame Pernelle) à être dupe de Tartuffe. Ce dernier réussit à le manipuler en singeant la dévotion et il est même parvenu à devenir son directeur de conscience. Il se voit proposer d'épouser la fille de son bienfaiteur, alors même qu’il tente de séduire Elmire, la femme d'Orgon, beaucoup plus jeune que son mari. Démasqué grâce à un piège tendu par cette dernière afin de convaincre son mari de l'hypocrisie de Tartuffe, Tartuffe veut ensuite chasser Orgon de chez lui grâce à une donation inconsidérée que celui-ci lui a faite de ses biens. En se servant de papiers compromettants qu’Orgon lui a remis, il va le dénoncer au Roi. Imprudence fatale : le Roi a conservé son affection à celui qui l’avait jadis bien servi. Il lui pardonne et c’est Tartuffe qui est arrêté.

Barbier de Séville

Par l'intermédiaire de Figaro, le personnage par qui Beaumarchais fait passer ses messages dans la pièce, l'auteur fait une satire de la noblesse. Il défend aussi la condition des valets.

• Acte I, scène 2 « FIGARO. Je me crus trop heureux d'en être oublié, persuadé qu'un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal. »

• Acte I, scène 2 « FIGARO. Aux vertus qu'on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets ? »

Molière :

- L’Avare

• Acte I - L'intrigue se passe à Paris. Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise qui est amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante qui souhaite épouser Mariane, une jeune femme vivant chez sa mère sans fortune. Il ne supporte pas que l'avarice de son père contrarie ses projets amoureux. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu’on la découvre et qu'on la lui vole. Suspicieux, il se méfie de tout le monde, même de ses enfants, il va jusqu'à renvoyer La Flèche, le valet de Cléante. Finalement, il leur dévoile ses intentions : il va épouser Mariane, Élise est promise (sans apport de dot) à Anselme, un vieillard, et Cléante est destiné à une veuve. La jeune fille refuse énergiquement, son père demande à Valère de la convaincre.

• Acte II - Cléante, qui ne peut compter sur son père, a un besoin d'argent de quinze mille écus. La Flèche, son valet, se charge de lui trouver un préteur, un intermédiaire l'informe des conditions qui relèvent de l'usure la plus outrancière. Révolté, il finit par découvrir que l'usurier n'est autre que son père ; une violente dispute les oppose. L'intrigante Frosine entre en scène, elle persuade Harpagon que Mariane est une femme qui préfère les hommes âgés et qu'elle serait disposée à se marier avec lui. L'avare est ennuyé par le manque de fortune de la jeune femme, mais Frosine le convainc qu'une personne pauvre qui ignore les dépenses, ne peut que lui convenir. L'intrigante veut se faire payer de ses services, mais Harpagon élude et s'en va.

• Acte III - À l'occasion de la signature du contrat de mariage, Harpagon a invité Mariane à dîner. Il sermonne sa domesticité et en particulier Maître Jacques, pour que les dépenses soient limitées. Le cuisinier proteste,

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