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Les Morales Des Fables De La Fontaine

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veut avoir des Pages. »

Ici, La fontaine met en garde contre l’orgueil et la vanité : à vouloir imiter les autres, la grenouille en est morte. Quand on en veut toujours plus, cela peut mal finir.

Les deux mulets

Cette fable nous conte l’histoire de deux ânes qui marchaient ensemble: l’un portant de l’avoine, et l’autre de l’argent de la gabelle. Celui portant l’argent se fait attaquer et est blessé. L’autre âne lui dit « Il n’est pas toujours bon d’avoir un haut emploi ». L’âne qui servait un meunier avait un « emploi » moins élevé, moins important, mais au moins il est en bonne santé car on ne l’attaque pas, car ce qu’il transporte n’est pas « important ».

Le loup et le chien

Un loup affamé et affaibli rencontre un chien gras, beau et puissant. Le loup fait des compliments au chien qu’il admire, et celui-ci lui dit que si il veut être aussi bien soigné que lui, il n’a qu’à le suivre, et obéir à son Maître. Mais la contrepartie de ces soins est que le chien est attaché et qu’il est au service son Maître, justement. Le loup lui répond qu’il préfère être affamé mais libre, que bien nourri et asservi. La morale de cette histoire est que la liberté n’a pas de prix. Il vaut mieux être libre mais affamé, que bien nourri mais attaché.

La génisse, la chèvre et la brebis, en société avec le lion

C’est l’histoire d’une génisse, d’une chèvre et d’une brebis qui décident de s’associer à un lion (le seigneur du voisinage) pour partager les gains et le dommage. Un cerf se trouve pris dans les lacs de la chère. Celle-ci convie ses associés pour le partage. Le lion découpe le cerf en 4 parts et avertit les autres que les 4 morceaux sont pour lui. Il les met en garde et menace de les étrangler si ils touchent aux morceaux de viande, en avançant des arguments douteux. La morale est explicite :

« La raison du plus fort est bien sûr la meilleure » Ici, cela signifie que même si ce que dit le plus fort (ici le loup) n’est pas vrai, comme il est le plus fort, c’est ce qu’il pense qui va l’emporter. Car si les autres ne sont pas d’accords, il les dévore.

La besace

Plusieurs animaux se critiquent les uns les autres, et chacun pense être mieux que l’autre. Chaque animal critique ses congénères et ne voit pas ses propres défauts.

Morale :« On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain. »

Cette fable fait référence à la fable de « la poutre et la paille ». La morale de celle-ci est qu’il est plus facile de voir la paille dans l’œil de son voisin, que la poutre dans son œil. Cela signifie qu’il est facile de critiquer les autres, quand on ne voit même pas ses propres défauts.

L’hirondelle et les petits oiseaux

Une hirondelle avait beaucoup voyagé et connaissait bien le monde qui l’entourait. Un jour elle voulut prévenir des Oisillons qu’un fermier semait et qu’il fallait manger les graines, sinon les graines pousseraient et le fermier amènerait des pièges pour capturer les Oisillons (pour qu’ils ne mangent pas les plantes). Les Oisilons n’ont pas écouté l’hirondelle, et plus tard, ils furent nombreux à être capturés.

La morale est la suivante : « Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres,
et ne croyons le mal que quand il est venu » Cela signifie que naturellement nous écoutons nos semblables, et si un étranger vient nous mettre en garde contre quelque chose, nous ne le croyons qu’une fois que c’est arrivé. Il est donc trop tard. Il vaut mieux écouter les mises en garde de tous, même si il n’est pas notre semblable.

Le rat des villes et le rat des champs

Un rat des villes invite à dîner un rat des champs. Ils se régalent, mais tout à coup, un bruit leur fait peur. Le rat des villes détale, et le rat des champs le suit. Quand le bruit est terminé, le rat des villes veut finir le dîner, mais le rat des champs ne veut pas. Il invite à son tour le rat des villes à venir dîner chez lui le lendemain, en terminant sur cette phrase : « Fi du plaisir,que la crainte peut corrompre. »

La fable montre la différence entre le rat des villes et le rat des champs (La fontaine veut illustrer la différence entre les gens des villes, stressés, et les gens de la campagne plus calmes. Le rat des champs veut dire « tant pis pour le plaisir, si il y a de la crainte ici, je préfère rentrer chez moi, au calme ». C’est la morale de l’histoire.

Le loup et l’agneau

Un agneau se désaltère sans un ruisseau. Un loup passe par là et lui dit qu’il le dérange. L’agneau essaie de se défendre avec des arguments, mais le loup lui répond toujours.

Le loup veut manger l’agneau et il se justifie par des arguments qui ne sont pas valables, il est de mauvaise foi. Il essaie de justifier le fait qu’il s’apprête à manger l’agneau avec de mauvais arguments. Au fond, on sait qu’il a tort. De plus, l’agneau a le dessus dans la conversation : il contredit habilement le loup, à chaque fois. Il a une argumentation logique. Mais à la faim, le loup le dévore quand même.

Morale « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » Cette morale signifie que si deux personnes ne sont pas d’accords, même si l’une a de meilleurs arguments, mais qu’il est plus faible, ce sera le plus fort qui l’emportera.

L’homme et son image

Cette fable raconte l’histoire d’un homme qui se trouve très beau. Tellement beau qu’il pense que les miroirs sont faux, se trompent dans l’image qu’il renvoient de lui. Il essaie de leur échapper en se confinant dans un lieu où il n’y a pas de miroirs, mais à cet endroit, il y a un canal où il voit son reflet.

La morale est la suivante :

« Je parle à tous ; et cette erreur extrême est un mal que chacun se plaît d’entretenir.

Notre âme, c'est cet homme amoureux de lui-même ;

Tant de miroirs, ce sont les sottises d'autrui,

Miroirs, de nos défauts les peintres légitimes. »

Ici, La Fontaine critique les personnes trop vaniteuses, trop fières d’elles. Tellement fières qu’elles nient la vérité.

Le dragon a plusieurs têtes et le dragon à plusieurs queues

Cette fable illustre deux façons de diriger un pays, de façon imagée. Dans le premier cas, le dirigeant est un dragon à plusieurs têtes et cela ne va pas pour gouverner. Quand il y a trop de chefs ou dirigeants pour un même territoire, cela ne fonctionne pas bien. Par contre, un seul dragon avec plusieurs queues (sous-entendu des « ministres, ou des subordonnés »), cela ne pose aucun souci pour gouverner, car toutes les queues obéissent à une seule tête.

La morale est que pour être bien organisé, il ne faut qu’un décideur. Si on multiplie les décideurs, cela sème le chaos.

Les voleurs et l’âne

Deux voleurs se battent pour un âne : l’un voulait le vendre, l’autre le garder. Pendant leur querelle, un troisième voleur arrive et s’en mêle. Pendant que tout ce monde se bat, un quatrième en profite pour enlever l’âne. La morale de cette fable est que les conflits sont toujours néfastes. Au lieu de discuter tranquillement en faisant attention à l’âne, ils se sont battus. De ce fait, plus personne ne faisait attention à l’âne (qui était pourtant le sujet de la dispute), et celui-ci a été volé par quelqu’un d’autre !

Simonide préservé par les dieux

Simonide fait référence au poète grec Simonide de Céos, que l’on suppose être l’auteur de l'ode pour les vainqueurs des jeux Olympiques.

On ne peut trop louer trois sortes de personnes :

Les Dieux, sa maîtresse et son roi.

Malherbe le disait ; j'y souscris quant à moi :

Ce sont maximes toujours bonnes.

La mort et le malheureux ( à mettre en relation avec la fable suivante, qui a la même morale)

Un homme malheureux appelait tous les jours la mort. Il lui disait « viens à mon secours, viens abréger mes souffrances ». Mais le jour où la mort est venue chez lui, il a changé d’avis. Il a dit « ah non, que cet objet est hideux ! » L’homme dit qu’il préférerait devenir manchot ou cul de jatte, plutôt que de mourir. Il finit par dire « Pourvu qu’en somme je vive, c’est assez, je suis plus que content »

La morale est que les Hommes sont lâches. Ils préfèrent souffrir plutôt que mourir. Ils passent leur temps à se plaindre, mais quand on les met en face de ce qu’ils souhaitent (la mort), ils changent d’avis.

La mort et le bûcheron

C’est l’histoire

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