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Les Évolutons Économiques Et Sociales De 1850 À Nos Jours

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) repose sur l’électricité, le pétrole, le moteur à essence, l’industrie automobile et chimique ainsi qu’un nouveau moyen de transport. L’usine Ford à Détroit (EU) symbolise l’essor de la production de masse

Entre 1850 et 1939, la croissance moyenne équivaut à 2%/an. Il y a de plus en plus de production (extensification puis OST), les prix sont de plus en plus bas (Ford) pour la société industrielle, induisant plus de consommateurs.

3 Les phases de « crise » :

Pourtant, la croissance peut brutalement s’arrêter, ou s’inverser, durant plusieurs mois. Les spéculations et surproductions entraînent des crises de financement brisant le cycle capitaliste (faible capital, plus de chômeurs, moins d’achats/production). On parle alors de récession (1857, 1929, 1973 ou 2008).

L’atonie de la production sur plusieurs années, où l’augmentation n’agit ni sur l’emploi ni sur la redistribution des richesses, définit la dépression. C’est le cas lors de la Grande Dépression (1873-1896) et durant les années 1930 en Occident, mais aussi dans le Japon des années 90 ou depuis 2000 en France.

La crise (krisis, choix) implique des prises de décisions pour reconfigurer la combinatoire économique, fruit de facteurs externes (politiques, culturels, sociaux) et internes (entrepreneurs, consommateurs, travailleurs, financiers...).

BLes evolutions sociales :

1°) D’une société agricole… :

En 1851, plus de la moitié de la population active (PA) française travaille dans le secteur primaire. Nourrir la population demande beaucoup de main-d’œuvre : il faut 25h à un homme pour moissonner un hectare de blé à la faux.

En 1920, la faucheuse-lieuse (mécanisation), lui permet de le faire en une heure. En 1945, la moissonneuse-batteuse (motorisation) moissonne en moins d’une heure et bat. En 1970, seuls 10% de la PA travaillent dans le primaire.

Les mécanisation (vapeur), motorisation (essence), irrigation, engrais, et pesticides offrent une meilleure productivité (rendements accrus) et forment des révolutions agricoles. Celles-ci sont autant fruits (des innovations) que facteurs (libération de main-d’œuvre, demande) des révolutions industrielles.

2°) … à une société industrielle :

Ainsi, la France connaît une industrialisation. Le secteur secondaire passe du quart au tiers de la PA (1851-1930). La 1ère RI s’incarne dans les mineurs (marteau-piqueur) et filatures (Tourcoing), la 2e RI dans les usines de montage Peugeot (fordisme) ou de télévisions (électronique) dans les années 60.

Ainsi, on passe de la production de masse à la consommation de masse, de la société industrielle (ex. qui produit des automobiles dans les années 1930) à celle de consommation puis de communication (ex. télévisions des années 60).

Enfin, le BTP connaît un plein essor, comme se plait à le représenter le peintre cubiste Fernand Léger (Les constructeurs, 1950). L’art, reflet de son temps, fait l’éloge de la (re)construction après la guerre, notamment en ville.

3°) D’une société rurale à une société urbaine :

En 1931, la population urbaine dépasse la population rurale. L’urbanisation s’explique par l’attrait du confort (électricité, eau courante, gaz de ville), même si celui-ci implique de renoncer aux grands espaces (coût du foncier) et aux alliances matrimoniales lucratives (employé et non fermier).

Elle est alimentée par l’exode rural, un phénomène commencé au XIXe siècle. Outre la révolution agricole (qui libère la main-d’œuvre), la vie à la campagne pousse les jeunes à partir (patriarcat, héritage de l’aîné), en particulier les femmes (qui fuient les « étable–champs–cuisine–puits »).

On observe cependant une dichotomie territoriale, délimitée par une ligne Le Havre-Marseille. En 1954, la France du Nord-Est paraît plus urbaine et industrielle que la France du Sud-Ouest encore rurale et agricole.

C. L’immigration et la société française au XXe siècle.

1°) L’ambiguë immigration jusqu’en 1945 :

Dans les années 1930, la France compte près de 3 millions d’immigrés (10 fois plus qu’en 1851) qui contribuent à l’économie et à la culture du pays. Elle favorise leur intégration (naturalisation, école), même si le refus d’adaptation (mariages, langue, armée) peut limiter l’insertion (Polonais des années 30).

Les patrons privilégient ces prolétaires sous-payés et sans défense. La xénophobie à l’encontre de « ces étrangers qui volent le travail des Français » se nourrit d’une mentalité obsidionale qui crée le sentiment d’une invasion démographique, matérielle, économique, politique et sociale (Louis Bertrand).

Par ailleurs, la république démocratique française apparaît comme un refuge politique pour les Arméniens, Russes (années 20), Italiens, Polonais et Espagnols (années 30). Avec les colons, ils deviennent les résistants et soldats qui libèrent la France du régime de Vichy antisémite et xénophobe (1940-45).

II Les évolutions economiques et sociales de 1945 à nos jours

A°) De la consommation de masse à la troisieme révolution industrielle (depuis 1945) :

Après la Seconde Guerre Mondiale, la croissance (5%/an) est stimulée par la reconstruction. Le BTP est en plein essor. Les salaires et niveaux de vie augmentent, favorisant l’émergence de la société de consommation (demande).

La demande en biens d’équipement des ménages stimule la production des produits « blancs » (électroménager) et « gris » (TV…), améliorant salaires et niveaux de vie. Ce cercle vertueux définit les Trente Glorieuses (1945-1973).

Par la suite, la société de communication forme un nouveau marché auquel répondent de nouvelles productions (cybernétique, biotechnologies…). Les réseaux informatiques, satellitaires, et de téléphonie mobile fleurissent.

.BLa société postindustrielle française.

1°) La crise industrielle (1950-1990) :

Après la seconde guerre mondiale, les régions minières françaises doivent essuyer la concurrence du charbon étranger et des hydrocarbures. Le charbon français se vend même quatre fois moins cher que ce qu’il coûte à l’extraction. Le coût de la main-d’œuvre représente plus des 2/3 du prix de revient.

De même, les régions industrielles (surtout le Nord et l’Est de la France) subissent des fermetures, relocalisations et délocalisations, générant des friches industrielles dans le paysage et du chômage dans la population active (PA).

Entre 1950 et 2000, l’effectif des emplois industriels régresse de 6,5 à 4 millions et sa part passe du tiers au 1/5e de la PA. On ne saurait néanmoins parler de désindustrialisation car la production industrielle quadruple.

2°) La reconversion (depuis 1990) :

En fait, la productivité a été multipliée par 6 dans la deuxième moitié du XXe siècle. C’est le résultat d’une modernisation des industries, où les robots remplacent les OS, mais sont surveillés et réparés par des ouvriers qualifiés.

De plus, la France développe les industries high tech, à haute valeur ajoutée, dans l’aéronautique (Airbus) ou l’aérospatiale (Ariane) par exemple. Pour ce faire, elles emploient également une main-d’œuvre qualifiée (formée).

Stimulée par les pouvoirs publics (aide à l’implantation, prime à la casse), l’industrie française connaît ainsi une reconversion dans le secteur secondaire (ex. usines de Toyota et Renault dans le Nord-Pas-de-Calais) ou le secteur tertiaire (ex. Filature Motte-Bossut, reconvertie en téléport et musée).

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