Noeuds De Cravates

|L'objectif final de ce noeud est de présenter un motif cruciforme (en forme de X, quoi). Il n'est pas |

| |interdit de tricher un peu à la fin en tirant sur les pans du noeud pour que le motif soit apparent. |

|Quand porter un noeud croisé ? |C'est un noeud original sans être fantaisiste, sophistiqué sans être trop habillé. Un noeud parfait pour |

| |vous démarquer de vos petits camarades de bureau, sans pour autant passer pour l'original de service. |

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| |D'un point de vue plus pratique, ce noeud exclut les cravates trop épaisses et les tricots (de laine ou de |

| |soie). Il rend particulièrement bien avec une cravate à rayure, ou en reps, car les côtes accentuent le |

| |motif. L'effet peut être un peu cassé sur une cravate à petits motifs en all-over (parsemés sans nombre sur |

| |le cravate). C'est un noeud, enfin, qui est utile pour donner du volume à des cravates fines (excellente |

| |solution alternative au windsor, donc). |

|Historique |En 1917, la compagnie suédoise de vente par correspondance Stralin & Persson présentait dans son catalogue |

| |un nouveau noeud de type cruciforme. Malheureusemen, le catalogue ne donnait aucune instruction pour le |

| |réaliser. Quelque temps plus tard, le noeud fut repris par la maison suédoise Amanda Christensen, qui lui |

| |donna son nom. |

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|Commentaires |Le Grantchester appartient à la famille des noeuds dont l'exécution se décompose en neuf mouvements. Il est |

| |le plus étroit d'entre eux, ce qui ne l'empêche pas d'être, comme le windsor, un noeud particulièrement |

| |large. |

|Quand en porter ? |Le grantchester se distingue par le temps exigé par son exécution. Un noeud qui par ailleurs ne se distingue|

| |pas par des qualités particulières. Une curiosité plutôt qu'autre chose, en fait, à faire pour impressionner|

| |vos voisins de bureau («C'est un Grantchester...»). |

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|Commentaires |Un avis objectif : un noeud volumineux et symétrique, triangulaire, quasiment équilatéral, obtenu par un |

| |tour supplémentaire imprimé à la cravate par rapport au four-in-hand classique. |

|Quand en porter ? |Notre avis : jamais. Les windsor sont l'une des pires inventions en matière de cravate. En les voyant, on ne|

| |peut que penser que le duc de Windsor a bien fait d'abdiquer, parce que quelqu'un qui a inventé ça est |

| |capable de tout. On peut dire à sa décharge qu'il n'est pas responsable de la horde de gens qui se sont rués|

| |sur ce noeud sans prendre même la peine de vérifier s'il avait un air civilisé, et qu'il a dû être le |

| |premier gêné de voir son nom attaché à ce noeud qu'il a désavouée par la suite (nous l'inventons pas, il l'a|

| |dit lui-même : «Ne portez plus de windsor, j'ai été trop et trop mal imité»). Certains prétendent que le |

| |windsor est nécessaire pour étoffer son noeud, en cas de cravate trop fine. Foutaises : un Prince Albert ou |

| |un croisé remplit parfaitement cette fonction. On a pu dire aussi que le windsor servait à remplir l'espace |

| |des cols italiens. Ça tombe bien, nous sommes également contre les cols italiens. |

|Historique |Le windsor n'a pas été inventé par le duc de Windsor, mais involontairement popularisé par lui dans les |

| |années 1930, lorsqu'il était encore prince de Galles, et qu'il avait un faible pour les noeuds larges (de |

| |cette époque date également le Grantchester). Nous disons bien «involontairement», car tout porte à croire |

| |que le windsor n'a jamais été porté par le duc de Windsor. Ses noeuds larges étaient obtenus, non pas par un|

| |tour supplémentaire par rapport au noeud simple, mais par une épaisseur inhabituelle de la cravate |

| |elle-même. |

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|Commentaires |Le Hanovre est, comme l'Oriental et le demi-windsor, un noeud parfaitement symétrique et équilibré. Il est |

| |aussi l'un des noeuds les plus larges. |

|Quand en porter ? |Le Hanovre souffre des mêmes défauts que le Windsor et le demi-windsor : trop symétrique, trop large. À |

| |n'utiliser qu'avec la plus extrême réserve, en cas de col cutaway. |

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|Commentaires |Le plus simple, dit aussi noeud régate, au sens strict, ou four-in-hand. Il est normal, et même souhaitable,|

| |qu'il soit légèrement asymétrique. On peut, à la fin, lui imprimer un petit creux (apppelé cuiller) avec le |

| |doigt. Rappelons à ce propos que la base du triangle de la pointe de la cravate doit arriver |

| |approximativement au niveau du bord supérieur de la ceinture, et qu'il convient de tout recommencer si ce |

| |n'est pas le cas. Un bon moyen pour prendre les bonnes longueurs dès le début est de se repérer par rapport |

| |aux boutons de la chemise. Le noeud doit parfaitement s'inscrire dans l'angle du col. |

|Quand porter un noeud simple ? |Tout le temps ! Le noeud simple est le plus standard qui soit. Dès l'instant qu'un noeud spécifique (ascot |

| |ou papillon) n'est pas nécessaire, vous ne commettrez jamais de faute de goût en portant un noeud simple. |

|Historique |L'appellation anglaise «four-in-hand» a une origine un peu mystérieuse. Elle dérive selon les uns du noeud |

| |utilisé pour attacher ensemble les rênes d'un attelage à quatre chevaux (quatre rênes dans une seule main). |

| |Selon les autres, ce seraient les membres du club londonien «four-in-hand» qui auraient mis à la mode ce |

| |noeud.