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Notion de coût salarial unitaire

Étude de cas : Notion de coût salarial unitaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  6 Janvier 2022  •  Étude de cas  •  2 914 Mots (12 Pages)  •  332 Vues

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ETUDE DE CAS 1

La présente étude de cas s’appuie sur la notion de coût salarial unitaire afin de comparer l’évolution des coûts de production dans les pays émergents relativement à celle des pays de l’OCDE.

La question à laquelle nous allons essayer de répondre est la suivante : globalement, la production dans les pays émergents est-elle devenue aussi couteuse que dans les pays de l’OCDE ?

Pour répondre à la question, analysez :

1. Les graphiques 1a/b/c/d (glissement annuel [GA] en %) : Qu’observe-t-on ?

Réponse : Le Graphique 1c nous montre les courbes de CSU des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Allemagne. En 20ans, sur la période de 1996 à 2016 les 3 pays développés ont des courbes qui présentent de très faibles oscillations. Elles se maintiennent entre 5% et -5% ce qui explique les productions très coûteuses de ses pays membres de l’OCDE.

Dans le graphique 1a, on est en présence de pays émergents. L’Indonésie présente une courbe de Coût salarial unitaire avec beaucoup de fluctuations. En 1998, le pays présente un CSU à hauteur de 30%, on peut en déduire que ce pays est émergent. La Chine à cette même période, avoisinait les -5%. Si l’on regarde le comportement de la courbe de l’Indonésie de 1998 à 2016, on peut dire qu’elle tend vers la droite 0% avec quelques oscillations. Celle de la Chine, fluctue entre 10 et 0% pendant 20ans. Arrivée en 2016, on observe que les pays émergents, stabilisent respectivement leur courbe de Coût salarial unitaire vers 5% (Indonésie) et vers 3% (Chine). Le Brésil quant à lui a vu fluctuer sa courbe du coût salarial unitaire pendant 20ans. Mais en lecture graphique on peut voir quand 1996 sa courbe atteignait 10%. En 2016, sa courbe de CSU atteint après 20ans les 10%.

 -5% < 5%  5% CSU Indonésie et -5% < 3%  5% CSU Chine

Le graphique 1b maintien l’idée que les pays émergents ont une production qui devient aussi coûteuse que les pays de l’OCDE. En lecture graphique nous arrivons à déterminer que la courbe Peco représente un pays émergent. En 1996, Peco détient un coût salarial unitaire qui s’élève à 20%. On observe un scénario similaire à celui de l’Indonésie vu dans le graphique 1a, avec une courbe qui tend vers la droite 0% tout en subissant des variations. Elle a oscillé entre 23% en 2000 et 2,5% en 2016. On peut noter une réduction de 20% du coût salarial unitaire en 16 ans, ce qui est non négligeable. Cela nous montre encore une fois l’augmentation du coût de la production dans les pays émergents aujourd’hui. L’Inde, voit sa courbe salarial unitaire fluctuer pendant 20ans. Mais le bilan est le suivant, en 2016 son coût salarial unitaire est de 5%, qui est égal à celui de 1996. Ce graphique montre encore une fois que la production dans les pays émergents devient plus chère ou du même ordre aujourd’hui que celle des pays de l’OCDE.

La Turquie quant à elle avait en 1996 un CSU égal à -5% mais elle n’a pas su garder cette tendance. Ce pays a subi de grosses variations de CSU qui tendaient à être de plus en plus forte durant ces 20ans. En 2016, la Turquie présente un CSU de 20% soit 15 fois plus élevé qu’en 1996.

 -5% < 2,5%  5% CSU Peco et -5% < 5%  5% CSU Inde

Le graphique 1d nous montre de grande similitude avec le graphique 1c pour les pays comme la France, l’Italie et l’Espagne. Leurs courbes de CSU fluctuent entre 0% et 5%. Les 3 pays développés ont un coût salarial unitaire environ égal à 1% en 2016. Cependant en lecture graphique, on observe que la courbe de CSU du Japon oscille entre 0% et -5%. Cela se traduit par un coût de production très élevée pour ce pays développé. Le Japon arrive a stabilisé sa courbe de CSU dans une tendance négative sur 20ans pour arriver à une valeur de 0% en 2016.

Pour conclure, 4 pays émergents sur 6 ont une production aussi coûteuse que les pays membres de l’OCDE. On peut en déduire que globalement, la production dans les pays émergents est devenue aussi couteuse que dans les pays de l’OCDE. Les autres pays émergents tendront à s’y rapprocher avec plus de temps.

Pour conclure, 4 pays émergents sur 6 ont des variations de production aussi importante que les pays membres de l’OCDE. On en déduit que globalement, les couts de production dans les pays émergents augmentent de plus en plus. Pour autant, ils restent inférieurs et ne rattrapent pas à ceux des pays de l’OCDE.

Le coût salarial unitaire représente le rapport entre masse salariale nominale et PIB réel (en base 100 pour 1996). Le coût salarial unitaire s’analyse donc en base 100. Il indique l’évolution des coûts salariaux nominaux nécessaires à la production d’une unité de PIB réel. De façon équivalente, il peut être calculé comme le rapport entre salaire moyen et productivité (pour calculer le salaire moyen, on divise la masse salariale nominale par le nombre d’employés et, pour la productivité, on divise le PIB réel par le nombre total de travailleurs).

1. Les graphiques 2a/b ; 3a/b ; 4a/b : Quels pays émergents ont aujourd’hui des coûts salariaux unitaires similaires à ceux des pays de l’OCDE ?

Réponse : Dans le graphique 2a on peut analyser le coût du salaire nominal par tête en dollars. Pour les pays émergents présents sur ce graphique, leur salaire peut se trouver entre 2 et 11 milliers de dollars par an en 2016. Dans le graphique 3a (des pays émergents), on peut voir que leur courbe de niveau de productivité par tête sont comprises entre 5 et 40 milliers de dollars constants par an en 2016.

Le graphique 2b met en évidence les courbes de coût du salaire nominal par tête en dollars des pays membres de l’OCDE. Par lecture graphique on voit qu’elles se trouvent toutes entre 30 et 70 milliers de dollars en 2016. Elles sont compensées par leur niveau de productivité par tête illustrées dans le graphique 3b. Elles se trouvent toutes entre 80 et 112 milliers de dollars constants par an en 2016.

 Le rapport entre leur coût de salaire nominal et leur niveau de productivité, permet à chaque pays d’avoir un niveau du coût salarial unitaire compris entre 0,35 et 0,62 dollars en 2016 (graphique 4b). Les hauts salaires présents dans les pays membres de l’OCDE sont compensés par leurs fortes productivités c’est pour cela qu’ils restent compétitifs.

 Le graphique 4a montre l’hétérogénéité entre le niveau du coût du salaire nominal par tête et leur niveau de productivité par tête de certains pays émergents comme l’Indonésie : 2,2/10=0,22 cela ne suffit pas pour être compétitif. Par lecture graphique les pays émergents qui ont aujourd’hui (2016) des coûts salariaux unitaires similaires à ceux des pays de l’OCDE sont la Chine et le Brésil avec respectivement, 0,35 < 0,6 < 0,62 et 0,35 < 0,38 < 0,62 dollars.

ETUDE DE CAS 2

Supposez une situation où un pays du Nord a un avantage absolu dans la production de tous les biens, et un pays du Sud un désavantage absolu. Trois questions importantes peuvent être examinées :

a. Si le travail du Nord est si productif, les travailleurs du Sud seront-ils pénalisés, de telle manière que le libre-échange appauvrira le Sud ?

Réponse : Un pays peut participer au commerce international même s’il a un désavantage absolu de productivité dans toutes les productions (Ricardo). Si les pays du Sud émettent un avantage comparatif dans certains secteurs, ils vont pouvoir compenser leur déficit. La faiblesse productive de certains pays du Sud peut être compensée par le niveau de leur salaire moyen, suffisamment bas pour qu’ils soient compétitifs au niveau du commerce mondial. Ainsi, les travailleurs du Sud n eseront pas pénaliser par le libre échange car ils vont pouvoir se spécialiser et avoir un avantage comparatif qui les integrera dans le commerce mondial.

b. Si les salaires du Sud sont si bas, les travailleurs du Nord seront-ils pénalisés, de telle manière que le libre-échange appauvrira le Nord ?

Réponse : Les salaires si bas des pays du Sud vont fermer des secteurs de productions aux pays du Nord dans lesquels ils ne seront plus assez compétitifs pour faire face aux pays du Sud. Donc, les pays du Nord vont exporter leur entreprise dans les pays du sud et le libre-échange n’appauvrira pas les pays du Nord car ils vont se spécialiser dans de nouveaux secteurs qui demanderont du R&D et de la main d’œuvre qualifiée.

c. Le commerce international conduit-il à exploiter les travailleurs du Sud compte tenu des bas salaires de ceux-ci (et/ou des mauvaises conditions de travail) ? Que peut-on faire pour remédier aux disparités de salaires entre Nord et Sud ?

Réponse : Le commerce international conduit directement à exploiter les travailleurs du Sud compte tenu des bas salaires. Pour remédier aux disparités de salaire entre le Nord et le Sud les pays producteurs doivent instaurer des salaires relatifs convenables, tout en restant inférieur à leur productivité relative. Le gouvernement devrait vérifier la redistribution de l’argent perçu par les firmes dans les pays du Sud, en effet, c’est un point clef du développement des pays du sud. Cet argent va permettre d’effectuer des progrès dans l’éducation avec la construction d’écoles

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