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Penser la politique

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Par   •  7 Octobre 2019  •  Cours  •  4 202 Mots (17 Pages)  •  518 Vues

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Science politique

 

Chapitre 1 : Penser la politique

I) Qu’est ce qui est politique

Il y a deux manières de concevoir la politique :

               -Extensif : pense que tout peut être politique car l’homme est un animal politique. Il est doté du langage, il peut par conséquent exprimer des jugements, sur le juste ou l’injuste (= politique).

La notion de juste et de l’injuste est inné, elle n’est pas liée à la culture.

Le langage est la première convention des Hommes, donc il y a un lien entre le champ lexical et la culture, les deux sont liés. Il y a une variation entre le langage et la culture (anthropologie).

Tout peut avoir une signification politique. Le phénomène des phémènes en est une illustration.

Ex : tweet -> élément politique

Une action citoyenne peut devenir une action politique même si le ce n’était pas le cas au départ.

A l’époque les opinion politique se transmettait comme des traditions familiales.

Ex : le père voter comme son propre père et son fils votera lui aussi pour le même parti politique.

De nos jours, n’importe quel acte de résistance solitaire peut devenir un moment politique. Tout le monde peut être l’auteur d’un acte politique sans pour autant entrée en politique.

        -Restrictive : la politique n’est que relative à la construction de l’ordre social (il y a des conditions).

Ex : la naissance d’une langue est inscrite dans le cadre d’une action politique.

La volonté de construire l’ordre sociale (3 points) :

Il y a politique lorsqu’ il y a des choix de société (ex : le mariage gay -> devient politique), la politique prend en charge la construction d’un modèle partager ou non.

Les doctrines, ce sont des conceptions philosophiques (ex : opposition entre l’égalité et l’équité). Pourquoi je pense ce que je pense ? Cela amène forcement à un bulletin de vote, mais pourquoi choisir ce bulletin. Une partie des français votent au dernier moment, sur un coup de tête en quelque sorte. (Lorsqu’il y a de la controverse -> controverse paradigmatique). Concurrence entre doctrine et choix de société.

Rapport à la séparation publique, temporelle et spirituelle.

On peut évoquer l’idée qu’un élément devient politique des lors qu’il fait l’objet d’un positionnent clanique (= clan).

Dans les analyses politique on retrouve très souvent un concept important celui d’ami-ennemi.

Schmitt « La distinction spécifique du politique, …, c’est la discrimination de l’ami et de ennemie. »

II ) La responsabilité comme près requis de la politique

A) La politique moderne se construit contre les modèles de la nature et de la grâce

Les grecques considéraient que l’ordre politique n’était pas à inventer. En effet la nature est organisée et il suffit donc de théoriser ce que la nature nous apprend. (dominant/dominé)

Ex : cela permet de justifier l’esclavage

On apporte des modèles près construits. Ce n’est pas le cas pour la politique moderne, en effet il n’y a pas de place pour la liberté.

B) Il y a une volonté de dieu, il suffit de l’appliquer

C’était la providence, le destin. Voltaire c’est rebellé contre ceci.

La politique moderne rejette les deux modèles.

A partir du XVIe les deux modèles sont combattus.

1er auteur : Laboetie montre que le ressort qui fait avancer l’ordre politique et l’ordre social, est la volonté.

Ex : Un peuple qui est soumis le veux. (discour sur la servitude de Voltaire). A force d’habitude les peuples oublient de se révolter.

2eme auteur : Machiavel, insiste sur le mode opératoire de la politique, c’est-à-dire qu’il va présenter des techniques pour obtenir le pouvoir et la garder (une fois la ruse et après la force -> science po paris renard/ lion).

Les deux disent la même chose : « si vous voulez faire de la politique il faut arrêter d’accepter et donc en quelques sorte se rebeller ». La politique devient l’objet de choix humain. L’homme est au centre de la politique.

Reconnaissance métaphysique chez Descartes : le cogito « je pense donc je suis ».

XVIe et XVIIe la politique va changer de sens, ce sont les hommes qui font la politique. Avant la modernité descendait dans haut, comme une pyramide par exemple.

L’état est du produit intellectuel pure (artificiel), c’est une création de l’esprit de l’Homme.

Max Weber va distinguer 3 formes de légitimités :

Pouvoir traditionnel : autorité fonder sur les coutumes, la tradition, l’autorité, le respect, … ( ex : figure du sage)

Pouvoir charismatique : qualité de l’auteur, l’aura qu’il dégage… (chef militaire)

Pouvoir légal-rationnel : nous obéissons à la loi car elle est l’expression de la raison, cela permet de conceptualiser l’état de droit.

La raison va prendre de l’importance, c’est un fondement de la construction politique.

        Le pluralisme comme condition de la politique. En effet le pluralisme est indispensable mais cela n’est pas la solution de faciliter. Il faut faire à la fois une expertise et une contre-expertise. Le pluralisme donne à penser de façon très complexe.

        L’opinion public est le fantasme des instituts de sondages, chercher au fond des conception, la lecture dans la vie. En politique ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai. L’opinion à plus de choix que l’argument.

La modernité politiquer va mettre en place la notion de grands concepts :

∙  concept de séparation des ordres spirituel et temporel

∙€ concept de reconnaissance de l’individu

        L’individu est concept qui apparaît en ce distinguant d’un autre celui du citoyen. L’individu renvoi à ce qui est propre à nous, alors que le citoyen renvoi à ce qui est propre à tout le monde.

En politique, on parle à la fois de citoyen et d’individu, on pousse même jusqu’à l’individualisme. Cela représente à la fois le renouveau mais cela apporte de nombreuses limites. Le travail pour les politiques est compliqué tant qu’ils s’occupent des citoyens tout va bien mais il y a des risques qu’ils prennent en compte l’individualisme.

 

∙€€Concept du contrat social

        Il faut réussir à quitter la violence naturelle que nous avons tous en nous, pour que nous puissions passer de rapports violents à des rapports sociaux. Hobbes a théorisé ceci (le pacte civil). Il faut échanger notre liberté naturelle contre la paix. Il n’y a pas de construction politique ou d’ordre social si nous ne renonçons pas à quelques choses. Faire société c’est accepter de renoncer à la violence.

L’ordre social (Rousseau) doit être lui-même inspirer par la volonté générale, alors que nos désirs sont différents. Lorsqu’une loi est votée même si ce n’est pas ce que l’on pense personnellement, on l’accepte quand même.

 

L’état :

        Pour Machiavel, « la raison d’état » tous les moyens sont justifiés.

        Pour Weber, l’état a le monopole de la violence légitimes.

        Freund évoque l’idée que l’état est celui qui rejette l’ennemi intérieur par l’extérieur et doit être pacifier.

 

La séparation des pouvoirs :

        Montesquieu : despotisme, « il faut que le pouvoir arrête le pouvoir »

Celui a qui on remet le pouvoir doit protéger, il ne doit pas nous menacer. Mais il y a bien des limites au pouvoir, les limites se trouve dans la délimitation du pouvoir.

La représentation :                                                                                                          Guizot : « la souveraineté de droit n'appartient à personne ». Le pouvoir n’est pas un attribut d’une personne, il va devenir une fonction que l’on exerce. Si il y a une représentation c’est que nous allons délégué à des élus la fonction de légiférer mais également celle de la cité.  

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