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Situation Relationnelle De Communication

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0mg : traitement des épilepsies- 1 comp le matin

ALEPSAL 100mg : antiépileptique- 1 comp le soir

LOXAPAC 100mg : neuroleptique -antipsychotique-traitement des états psychotiques chroniques ( délires paranoïaques, schizophrénie, psychoses)

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PARKINANE 5mg : à libération prolongée- antiparkinsonien- 1 comp le matin

RISPERDAL 4mg : neuroleptique- traitement contre l'agressivité persistante- 1 comp matin et soir

RISPERDAL 2mg : neuroleptique- traitement contre l'agressivité persistante- 1 comp matin et soir

TADENAN 50mg : urologie- néphrologie- traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate- 1 comp le soir

TEGRETOL 20mg : antiépileptique- traitement des épilepsies- 1 comp ½ matin et soir

THERALENE 40mg : gouttes antihistaminiques/ sédatif- 25 gouttes la nuit

LOXAPAC 25mg : gouttes si besoin- neuroleptique- antipsychotique

Description physique

Monsieur G est un homme trapu ayant comme particularité de marcher tête et épaules en avant, ce qui lui vaut de perdre l'équilibre assez souvent. Il mesure 1,65m et pèse 72 kg . Il présente un sur poids modéré avec une IMC de 26,47. Ses cheveux sont grisonnants et coupés courts, ses sourcils sont souvent froncés, son regard est noir et souvent fixe. Son hygiène dentaire est satisfaisante. C'est un monsieur autonome qui a besoin d'aide pour le rasage et d'une surveillance sous la douche.

Comportement psychique

Monsieur G présente une désorientation temporo-spatiale, une psychose infantile et une schizophrénie. Sa famille représente à la fois un étayage solide mais aussi destructeur à cause de conflits familiaux. Il peut avoir des crises d'agitation violentes aiguës avec décharge pulsionnelle et destruction de tout ce qui lui tombe sous la main. Il a envers lui des gestes d'automutilation, il se tape la tête contre les murs ou se cogne le sommet du crane avec ses poings jusqu'au sang. Depuis son hospitalisation à l'unité trelat, monsieur G fait preuve d'intérêts pour les ateliers thérapeutiques malgré des capacités cognitives modérées. Il a un réel plaisir pour les ateliers de chant et d'art plastique, il se montre plus détendu avec les autres. Un univers sécurisant lui apporte un réel bénéfice.

Environnement

Monsieur G occupe une chambre avec 4 autres patients. Son lit est situé près de la porte d'entrée, à l'écart des autres. Il dispose d'un chevet et d'une armoire, les sanitaires se trouvent dans le couloir, communs à tous les patients.

Il a ses propres produits de toilette qui sont rangés et fermés à clef dans une armoire coté sanitaires. Monsieur G dispose de ses propres vêtements, étiquetés à son nom et entretenus par l’établissement.

État du jour

Pas de changement notoire dans le comportement moral et physique de monsieur G.

Devenir du patient

Monsieur Michel G restera placé en institution avec un changement d'admission envisagé en géronto-psychiatrie dans une autre unité implantée sur le site de Cadillac.

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3-PRESENTATION D'UNE SITUATION RELATIONNELLE DE COMMUNICATION VECUE EN STAGE

Premier jour de stage, il est 20h00, c'est l'heure du coucher pour certains patients.

A l'autre bout du couloir, un patient me fait signe, il gesticule, secoue la tête et prononce des sons. Je ne comprends pas ce qu'il me dit. Je m'approche pour lui demander :

- « Avez-vous besoin d'aide monsieur ? »

Il est très énervé, je comprends alors qu'il se trouve coincé dans une position très angoissante pour lui. En effet, en voulant se déshabiller, il a mis sa manche à l'envers et ne peut pas ouvrir le bouton pour retirer sa chemise. Il grogne et s'agite en tous sens.

Calmement, je lui explique ce que l'on va faire :

- « Monsieur, je dois retourner votre manche pour ouvrir le bouton. »

Je suis très proche de lui, je sens son souffle sur moi, il me laisse faire mais rouspète . Je reste maître de moi pour ne pas générer plus d'agressivité que je ne serai peut-être pas capable de gérer.

Je déboutonne sa chemise et lui dit :

- « Ça y est, monsieur, vous allez pouvoir vous déshabiller maintenant et vous pourrez regagner votre chambre. »

Je lui attrape le bras pour le diriger vers sa chambre. Tout à coup, au moment où je m'y attends le moins, il m'envoie un coup de poing que j'arrive heureusement à esquiver.

Je ne comprends pas. Ce monsieur m'a paru à priori très aimable. Je suis isolée du reste de l'équipe, qui s'occupe d'autres patients et je me sens tout à coup en insécurité.

Je conserve toutefois un calme apparent et décide de parler à ce patient en élevant le ton, comme je l'ai vu faire, en espérant qu'un autre soignant m'entende. L'infirmier arrive en premier et recadre rapidement le patient. Celui-ci regagne sa chambre. Frustré, il ne se contrôle plus et cogne sur tout ce qui est à sa portée. L'infirmier me conseille à l'avenir de me méfier de monsieur G qui est très violent et d'éviter de me trouver seule en sa présence.

Le lendemain, je reprends mon service à 13h30 et je propose à l'équipe de réaliser une activité occupationnelle avec manucure et soin des mains.

Le climat est détendu mais quelqu'un vient rapidement le troubler, s'asseyant près de moi...monsieur G...

Je ne lui prête pas attention mais il est bien décidé à ennuyer le groupe. Il a dans les mains une radio et n'arrête pas de monter le son, perturbant l'attention des autres patients qui commencent tous à ronchonner.

- « Monsieur G, si vous n'arrêtez pas, je vais devoir appeler l'infirmier. »

Mais rien de ce que je peux dire n'a d'effet sur lui. Je décide alors d'opérer différemment et d'essayer plutôt d'obtenir sa confiance, voyant qu'il porte beaucoup d'intérêt au soin que j' effectue.

Je lui demande doucement :

- » Monsieur G, voulez-vous que je vous fasse un soin des mains ? »

Son regard noir me glace...

Je continue mes soins sur les autres patients et tout à coup, il se rapproche de moi et me tend sa main.

Je me tourne vers lui, je le regarde et lui propose :

-« Est-ce qu'un soin des mains vous ferait plaisir monsieur G ? »

Il laisse apparaître un sourire sur son visage et acquiesce d'un signe de tête. Je comprends que le contact est établi. Je l'installe confortablement en face de moi et lui demande de se séparer de son poste pour plus de confort. Il le pose sur la table. Le soin se passe très bien et je le sens se détendre doucement. Écoutant chanter son artiste préféré, Michel Sardou, nous fredonnons ensemble quelques refrains. L'après-midi se termine ainsi.

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4- ANALYSE DE LA SITUATION

Lorsque ce soir-là, j'ai vu monsieur G en difficulté, ma première motivation a été celle d'un soignant, apporter une aide à une personne en demande.

Monsieur G est une personne aux capacités cognitives très diminuées, s'exprimant souvent par gestes ou en prononçant des sons. D'un tempérament très colérique, il ne supporte pas la frustration. Tout changement peut être source de stress et de crises clastiques qu'il ne contrôle pas. Il a ses habitudes dans le service, ne cherche pas la compagnie des autres résidents, et connaît bien le personnel soignant.

Lorsque monsieur G m'a interpellé, j'ai réagi pour lui venir en aide rapidement, si rapidement que j'en ai oublié de me présenter à lui. Nous ne nous connaissions pas, nous n'avions eu ni contact ni échange verbal qui auraient pu le mettre en confiance, ce qui a sûrement entraîné son geste impulsif et inattendu envers moi. Lui saisir le bras pour le reconduire à sa chambre, a été ressenti par lui comme une agression, une violation. La proxémie entre nous, a créé un climat d'insécurité. En voulant l'aider, je suis entrée dans sa zone intime où je n'avais pas ma place.

Face à une telle situation, je suis consciente de mon erreur. C'était mon premier jour, et en voulant intervenir rapidement, je me suis retrouvée confrontée à une situation qui aurait pu devenir beaucoup plus dramatique, car je n'avais pas eu l'occasion d'analyser avant les besoins perturbés et les habitudes

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