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Suis-Je Ce Que j'Ai Conscience d'Etre ?

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tel que je m’apparais à moi-même à travers ma conscience? (Kant / hume). Ne suis-je pas même tout à fait autre ? (Freud)

1°) conscience partielle

2°) subjectivité

3°) Freud

III - puis-je au moins partiellement prendre conscience de ce que je suis ?

I - Comment imaginer que je ne suis pas ce que je pense être ? Et comment pourrais-je être quelque chose dont je n’ai pas conscience ? Nous sommes tous amenés à développer une conscience de notre être qui nous définit de par un corps, des racines, une origines, un caractère, une identité sociale etc. Aussi, à première vue, il pourrait sembler naturel de penser avoir conscience de ce que nous sommes. Ressentir des émotions comme la tristesse, la colère ou la peur selon des situations différentes, se voir, se percevoir est bien avoir conscience de soi.

1°) Si je suis bien tel que je me représente, la conscience est égal à l’être, donc tout ce que je suis, j’en ai conscience, il y a alors transparence à soi du sujet. Cela rejoins le cogito de Descartes : “Je pense donc je suis”, qui montre que notre conscience d'être, fait ce de nous ce que nous sommes. Sans sa conscience d'être l'homme ne serait en rien différent des autres êtres vivants. L’épreuve du doute cartésien assurerait alors de la vérité de mes représentations de moi-même.

« L’homme à une double existence : il existe d’une part au même titre que les choses de la nature, mais d’autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n’est esprit que part cette activité qui constitue un être pour soi »

« [Il doit] se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis et penchants du cœur humain et d’une façon générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se reconnaître exclusivement aussi bien dans ce qu’il tire de son propre fond que dans les données qu’il reçoit de l’extérieur […] poussé à se trouver lui-me à se reconnaître lui-même, dans ce qui lui est donné immédiatement et ce qu’il s’offre extérieurement » / « besoin de modifier les choses extérieures [… pour] bénéficier du spectacle de sa propre activité » HEGEL (1770-1831)

2°) Toute notre connaissance de nous même, c'est à dire la façon dont nous nous jugeons, dont nous nous apprécions est définie par la conscience que nous avons de nous-même. Mais il faut différencier deux conscience de soi : une conscience immédiate ou spontanée, plus ponctuelle (c.à.d, mes réactions, sensations, impulsions, pensées… à un moment donné, dans une situation précise), à une conscience dite « vraie », plus profonde, intime (mon caractère, mes goûts, mes sentiments vis-à-vis de personnes …). Dans les deux cas, je suis le seul à y avoir accès, à connaître mes pensées (que je ne peut connaître si je suis pas conscient), on « prend alors conscience » ce qui aboutie à une connaissance de soi approfondie (on peut passer de la conscience spontanée de soi à la conscience vraie, à la connaissance de soi)

Il est évident notre nature forge notre conscience mais l'inverse est également vrai.

4°) D’autre part notre vision de nous même n’est pas la même que celle des autres. dans une situation donnée, mes pensées, impressions sur les choses (ex: « ce pull me plait »), sur autrui (ex: « il est gentil ») etc. ne sont accessibles qu’à moi, à moins que je n’en fasse part à quelqu’un. Cependant il m’est alors possible de mentir (je pourrait, si je le souhaitais, dire aimer ce pull ou cette personne pour une quelconque raison, et je serais le seul conscient de ne pas avoir dit ce que je pensais) cela donnerait à l’autre une vision fausse de mes goûts ou ressentis, différente de la mienne. Si on reprend l’exemple des goûts, je ne peux entièrement réussir à me mentir, sinon me persuader que je pense le contraire mais dans ce cas, il me resterait toujours, même infime, une part de conscience, me disant que je me ment à moi-même. Je peux aussi transformer ma manière d’être, mes attitudes, mes réactions, jouer un rôle devant les autres (pour ne pas me dévoiler ou pour leur plaire). Cela donnerait évidemment aux autres une vision de moi totalement erronée. Cependant je serai toujours conscient de ne pas me dévoiler véritablement, mais de me mettre dans la peau de quelque un d’autre. S’il est facile de mentir aux autres, réussir à se mentir à soi-même est beaucoup plus dur. De plus, ce

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