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Abstact Expressionnism Et Action Painting

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vont pouvoir se constituer une communauté à partir de ces projets, dans les années 30. A partir de là, ils deviennent des groupes différents qui se retrouvent dans les cafés pour échanger.

 American Abstract Artistes, 1936 : groupe qui défend l’abstraction aux USA. Montrer que le même mouvement existe en Europe et aux USA et que les américains sont capables de faire de l’art abstrait.

⇨ F. GLARNER, Relational Painting n°64, 1953

⇨ B. DILLER, Third Theme, 1946-48

 The Ten : Contre le régionalisme social.

 The Club, 1949 : un des plus hauts lieux de rassemblement et de sociabilité de l’Ecole de New York. Un ancien atelier loué par les artistes, dont chaque membre aura une clé et pourra proposer l’entrée d’un nouveau membre à chaque fois. Des critiques d’art et des galleristes font également parti du club. Passera de 15 à 150 membres. Tous les vendredis, des réunions et des discussions ouvertes au public avec un invité extérieur, soit artiste, musicien, philosophe, etc…

 Le groupe des Irascibles, 1950 : groupe fondé par un mouvement de révolte puisque l’art abstrait sera interdit dans une exposition. A la suite de cela, un groupe se forme en réaction contre ce refus.

 Peggy Guggenheim : ouvre pendant le Seconde Guerre Mondiale aux Usa la galerie Art of this Century, de 1942 à 1947. Elle introduit petit à petit l’art américain. Dès 43, c’est le premier lieu qui expose l’expressionisme abstrait, entre autre Pollock avec l’œuvre La Louve (1943). Guggenheim convainc le MOMA de faire acquisition de cette œuvre alors que Pollock n’était pas du tout connu. La même année, elle commande à Pollock une très grande peinture murale, Mural, pour son salon.

 Le terme Ecole de New York apparaît en 1951.

Le rejet du régionalisme et de l’art social : dans les années 30 aux USA, le paysage artistique est dominé par une peinture régionaliste et une peinture de réalisme sociale.

Le régionalisme (ou American Sign) : avec Benton, dont Pollock à été l’élève et un très grand ami malgré leurs différences stylistique. Des 1919, Benton défend la figuration narrative qui rejette tous ce qui vient des avant-gardes par peur que cela prenne toute la place dans l’esthétique américaine. Donc il défend et peint essentiellement des thématiques américaines populaires centrées sur le monde rural ou ouvrier. Pour Benton, l’artiste doit prendre part dans la vie et dans la vie politique de son pays.

Le réalisme social : quasiment tous les muralistes mexicains. Des artistes engagés qui ont participé à la révolution mexicaine, et qui ont pratiqué une peinture figurative qui exalte l’homme et la tradition mexicaine. Ce sont des artistes qui sont financés par l’état américain.

Même si l’expressionisme abstrait se fonde en prenant le contrepied de ces deux mouvements, les artistes entre eux s’admirent profondément malgré tout.

Les artistes de l’Ecole de NY rejettent les thématiques locales dans un désir d’universalité, d’où le choix de l’abstraction. Ils cherchent un langage pictural qui doit être universel, un langage esthétique qui parle à tous en transcendant les pays et les époques. Malgré toute ces bonnes volontés, cet art ne plaît pas du tout au public, qui reçoit déjà mal les avant-gardes européennes donc n’aime pas non plus ce qui découle ou ressemble à ces avant-gardes européennes.

Certains artistes revendiquent l’héritage européen et avant tout l’héritage de Picasso.

A partir de 39, Guernica (1937) et connu et exposé au USA, car l’œuvre voyage afin de récolter des fonds pour les réfugiés de la guerre civile espagnole. Œuvre qui fait la fusion de tout ce qui peut se faire dans l’avant-garde et qui est une vraie nouveauté aux USA. Grande influence pour les artistes américains :

⇨ POLLOCK, The Mask qui s’inspire d’œuvres de Picasso.

⇨ GORKY, Blue Figure in a Chair, (1931) qui reprend le Grand nu au fauteuil rouge (1929) de Picasso

Pour arriver à se détacher de ces avant-gardes européennes, il faut les copier, les digérer puis enfin les inventer. Il faut expérimenter. David Alfaro Siqueiros est un artiste mexicain vivant aux USA et qui va créer en 1936 le laboratoire de technique moderne, un atelier expérimental qu’il anime dans la ville de NY. Pollock va faire partie de cet atelier où on expérimente et découvre de nouveaux matériaux, entre autre le travail avec la peinture synthétique initialement destinée à la peinture pour automobile. C’est la peinture que va utiliser Pollock dans ses drippings puisqu’elle est extrêmement fluide. On expérimente aussi la peinture avec du sable, du métal et toutes sortes de pièces qu’on retrouvera plus tard dans les œuvres de Pollock.

⇨ J. Pollock, n°34, 1949 : œuvre avec des ongles, des mégots, des pièces de monnaie, ect… Peinte sur un panneau de fibres agglomérées.

On expérimente de nouveaux supports également. La toile sur le chevalet va disparaitre, on peint sur des murs en béton, des plaques en métal, des contre-plaqués…

Pollock affirme qu’on a besoin de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux pour exprimer des idées contemporaines.

Création théorique de l’Ecole de NY : Clément Grinberg, théoricien de l’art, qui va passer sa vie à taper sur Paris, à faire la promotion de la décadence de l’art parisien, et de louer l’art américain, l’expressionisme abstrait qui arrive.

Il écrit en 1948 un essai dans lequel il annonce la rupture de l’art américain avec l’Ecole de Paris. C’est la première fois qu’un critique d’art place les USA à la tête de l’art moderne, devant les Européens.

En 1947, il avait comparé Pollock à Dubuffet en disant que Pollock était le plus original des deux, le plus entier, le moins conservateur.

Il dit que les tableaux américains sont peut-être moins jolis mais beaucoup plus audacieux et révolutionnaires que les tableaux européens.

La rupture avec la peinture chevalet et l’avènement du grand format marque l’art américain. Le grand format permet de toucher plus de public car il donne à la peinture un aspect enveloppant.

Jackson POLLOCK :

Chef de file de l’art américain. Mythe autour du personnage qui va être objet de films, de pièces de théâtre, de romans. Il y aura un avant et un après Pollock.

Du talent, une vie extrêmement torturée et une mort tragique dans un accident de voiture alors qu’il était ivre sont les éléments qui font de Pollock un mythe.

Pollock se destine extrêmement tôt à une carrière artistique, mais ne sait pas très bien dessiner, d’où cette idée erronée que s’il à réussi, c’est parce qu’il a été frappé par la Grâce.

Pollock a été renvoyé de plusieurs écoles, a été alcoolique tout le reste de sa vie à partir de ses 15 ans, a fait plusieurs psychothérapies et a été interné. Il meurt à 44 dans un accident de voiture en s’écrasant contre un arbre avec sa maîtresse du moment.

Pourquoi a-t-il été choisi comme chef de file de cette Ecole de NY ?

⇨ Fausse figure du cow-boy américain, né en 1912 dans un ranch ce qui lui permet d’avoir cette aura du cow-boy qui se traduit à la même époque dans les westerns et dans la musique country. Il a travaillé avec son père pour faire des relevés topographiques dans la Grand canyon. Il a passé toute son enfance sur les routes américaines, a eu 6 maisons différences. Il se fait une image de cow-boy aventurier qui va plaire au public à la recherche d’une figure purement américaine.

⇨ Racines américaines. On dit que c’est le premier artiste à s’être émancipé de la tutelle européenne en matière

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