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Commentaire A Une Passante - Les Fleur Du Mal - Baudelaire

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e ») provoquant une attente qui ralenti le rythme. Le mouvement est clairement exprimé avec le verbe au vers 3 « passa ».

Les 2 participes présents juxtaposés « soulevant, balançant » (vers 4) donnent une impression de balancement dans la démarche.

Cette femme à de la noblesse, aussi bien par la ''grâce'' de son mouvement et de son allure générale (au vers 2 « majestueuse », au vers 3 « main fastueuse », le faste est le luxe, la richesse donc la noblesse et « noble » au vers 5) que par l'élégance de son habit (« le feston » et « l'ourlet » composent le bas des belles robes longues et brodées. Aussi « en grand deuil » au vers 2 suggère un habit sombre mais aussi une idée de beau vêtement qui réuni ici l'idée de Baudelaire que la tristesse et la beauté vont souvent de paire).

Cette passante est idéalisée et on s'attarde sur sa main (vers 3), sa jambe (vers 5), son oeil (vers7). Elle représente la perfection physique; d'abord au vers 2 « longue, mince » et aussi une beauté statuaire et presque divinisée à la manière des canons grecs avec « jambe de statue » au vers 5, elle n'en reste pas moins « agile ». son regard aussi est ambivalent, à la fois tranquille « livide » (vers 7) et agité « où germe l'ouragan ». Ces deux aspects rendent cette femme encore plus parfaite.

A la vue de cette femme, le poète reste au contraire « crispé ». Il reste immobile, ce qui s'oppose au mouvement dans lequel se trouve la passante. La description que le poète fait de lui même va aussi à l'inverse de la passante, il se compare à un « extravagant », c'est à dire un fou opposé au faste de cette dame.

On peut analyser le verbe « boire » au vers 6 comme la manière dont il s'imprègne de tout ce que dégage la femme qu'il voit, comme si il la ''buvait du regard'', il est fasciné (vers 8 « fascine »).

Cette réaction du poète est due aux sentiments qu'il ressent alors.

Cette rencontre est un véritable coup de foudre. « un éclair » (vers 9) exprime un expérience soudaine et brève, celle-ci à fait « renaître » le poète, comme une révélation intense qui l'aurait laissé apercevoir l'idéal au milieux de cette ville hostile.

Le brièveté est renforcée par l'opposition de cet « clair » à le « nuit » soudaine (vers 9). Quelque chose s'est produit entre les 2 mais été comme éllipsé par les points de suspension, puis un retour brutal à la réalité après une court rêve ( brutalité accentué par le point d'exclamation au vers 9). Ce vers 9 résume en quelque sorte cette rencontre « fugitive » au cours de laquelle le poète est ''tombé'' amoureux de cette passante (vers 14 « toi que j'eusse aimée ».). Le lyrisme amoureux est exprimé entre autre avec des interjections (« Ô toi » vers 14 par exemple) et avec la forte présence du narrateur à la première personne (« je buvais » vers 6, « j'eusse aimé » vers 14). Le poète a imaginé une relation intime et amoureuse entre eux (vers 14), il l'interpelle, lui parle directement et suppose une réciprocité des sentiments qu'il éprouve.

Autre que l'amour, c'est un sentiment de crainte, presque de terreur que ressent le poète, avec aussi la présence du thème de la fuite du temps qui est très important dans le lyrisme.

Cette crainte est inspirée au poète par la femme, c'est une sorte de terreur. On le voit au vers 8 « plaisir qui tue », le plaisir qu'elle provoque est associé à une idée de mort (est-elle ''tueuse'' ?), il la craint donc. De plus son regard (que l'on appelle aussi le miroir de l'âme) à quelque chose d'inquiétant « ciel livide où germe un ouragan » (vers 7), c'est comme l'inquiétude à l'approche d'un orage.

Aussi; un des sentiments exprimé est la douleur, douleur engendrée par l'idéal inaccessible représenté par la femme.

Il annonce clairement dès les deuxième vers que cette femme va le faire souffrir avec l'oxymore « douleur majestueuse » accentuant cette douleur.

Dans les deux tercets, quand le temps à fait que la passante s'est éloignée et à disparue de sa vue; le poète tient un discours direct et lyrique, amoureux et tragique. Il utilise des questions rhétoriques comme « ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? » (vers 11), il a espoir de revoir cet idéal mais il sait que ca ne peut être que dans un ''ailleurs'', un''autre monde''. Puis il abandonne cet espoir (vers 12 « jamais peut-être »). Tout espoir c'est évaporé, c'est « trop tard » (vers 12) elle a « fuit » (vers 13), et cela plonge le poète dans un profond désespoir. On voit ce désespoir au vers 12 par exemple avec les trois exclamations. De la même manière, il se trouve dans l'ignorance (au vers 13 « j'ignore ») tout comme elle (vers 13 toujours « tu ne sais »), il souffre surement de ça

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