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Commentaire de texte - victor hugo demain des l'aube

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n-aimée mais sa fille décédée pour lui apporter des fleurs. Léopoldine disparue revivra éternellement grâce à quelques fleurs, car tel est le pouvoir de la poésie, d'immortaliser ce que la mort a fait disparaître.

I/

A. un poete qui s'adresse à sa belle

Jusqu'ici on ne sait ni à qui est adressé ces vers ni pour qui il fait tout ce voyage. On a comme seul indice le pronom «tu» sans distinction de genre féminin. Le fait de lui dire «je sais que tu m'attends» (vers 2) et "Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps" (vers 4) insite a penser que le poete va retrouver sa belle. Ce voyage prend la forme d'un poeme d'amour. Ce voyage est compris que dans le dernier distique par «ta tombe» ce qui provoque un choque. Ce trajet s'avere finalement plus triste qu'on ne l'imaginer, pusiqu'il ne va pas rejoindre sa bien-aimée mais deposer des fleurs sur la tombe de sa fille.

B. géographie symbolique

C'est un voyage misterieux qu'entreprend le poete. Les verbes de mouvement «je partirai» (vers 2), «j'irai» (vers 3), «je marcherai» (vers 5) et «j'arriverai» (vers 11) employés au futur exprime une progression dans le temps. Son voyage débute par «demain dès l'aube» (vers 1) et se termine par la métaphore «l'or du soir qui tombe» (vers 9) comparé au soleil qui se couche. Son voyage dur donc une journée. On peut y voir aussi une seconde progression au niveau des lieux. Le voyage commence par un paysage terrestre "la foret" et "la montagne" (v3), puis il se finit par un paysage maritime «les voiles» et «Harfleur» (vers 10).

II/

A. pelerinage de tristesse

Le poete parle à la premiere personne ("je" v.2, 4, 5.. "m'" v.2) et s'adresse à quelqu'un par le pronom personnel "tu" (tu v.2, "toi" v.4) Ce pronom représente sa fille. On peut y trouver le lexique de la tristesse ; "seul" v.7, "triste" v.8 Cette déclaration faite à sa fille décédée montre la tristesse du père et son envie de la retrouver, ainsi que son isolement sur lui-meme. Il utilise la poésie pour exprimer ses sentiments. C'est celà qui fait que le poeme est lyrique car le poete exprime ces propres sentiments. De plus il témoigne de son manque et de son amour pour elle, rien ne peut l'arrêter et il est complétement indifférent à ce qui l'entoure «le jour pour moi sera comme la nuit» (vers 8). Son voyage resemble à un pelerinage jusqu'au corps de sa fille, comme pour faire son deuil. Tout les ans il entreprend un pelerinage entre Le havre et Villequier, le village situé en Normandie ou elle s'est noyée et ou elle est enterrée. Pour pourrait penser qu'il veut retracer la vie de son enfant, et lui rendre, durant quelques jours, un hommage. Son amour pour sa fille et son envie de la retrouver, le laisse indifferent à tout se qui l'entoure.

B. Indifference du locuteur

Il y a des imprecisions concernant la nature du paysage citée, elle est indiquée seulement par des notions géographiques communes (" la forêt ", " la montagne "). La reprise de " sans " (" sans rien voir ", " sans entendre ") souligne une indifférence à tout ce qui entoure le poete. Ou quand celui-ci confond le jour et la nuit au vers 7, on voit donc qu'il a du mal à rester sensible à son entourage. Le voyage n'était enfaite pas un rendez-vous avec sa belle, mais avec la mort. Le choc du vers 11 conduit à une lecture rétrospective.

III/

Le dialogue " je "/" tu " fait apparaître une interlocutrice vivante et présente. L'emploi du présent d'actualité renforce cette idée, Léopoldine échappe à la disparition. C'est une sorte de dilogue qui s'instale.

La négation de tout ce qui n'est pas la jeune fille traduit sa présence obsédante elle apparaît comme l'unique objet des pensées du poète. La strophe est une strophe exclusivement consacrée au narrateur, il y a une omnipresence du pronom personnel "je", le poete semble faire abstraction de tout ce qui n'est pas lui. Cependant, il est encore apte a penser à Léopoldine, sa seule obsesion. Il y a une alternance entre la négation et l'affirmation, Victor HUGO refuse de voir se qui l'entoure,

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