De la notion de « sexe » à la notion de « genre »
Introduction

CM 1 : Introduction + De la notion de « sexe » à la notion de « genre »
Introduction :

> les psychanalystes et psychologues clinicien.ne.s classait la question du genre comme un peu extérieur à la question de la clinique lie a la vie psychique des uns et des autres

> quels sont les origines de cette notion de genre et pourquoi cette notion est apparue importante alors u’il existait déjà un mot qui faisait la différence entre les sujets? => terme : « sexe » différence biologique

> à partir des années 50 qu’on trouve nécessaire avoir un concept qui explique un certain nombre de différences, mais surtout d’inégalités entre sujets et qui ne dépendrait pas de ce qui sont les descriptions organiques ou biologiques (trais qui font le tri entre les hommes et les femmes) 

> on va penser les différences et les inégalités entre les sujets et les concepts.

Auteurs qui nous aident a comprendre le concept : 
- Judith BUTLER, philosophe travaillant sur la question du genre 1990 écrit Troubles dans le genre 
- Simone de BEAUVOIR : 1949 écrit Le deuxième sexe : « on ne nait pas femme, on le devient »
 Ce que signifie devenir un sujet genré. Devenir femme? Devenir homme, devenir trans ou encore l’impossibilité de devenir quoique ce soit – quels sont les enjeux ? De quoi parle-t-on quand on parle de cette possibilité/impossibilité de devenir un sujet ?
 Le fait d’avoir certains organes génitaux et non pas d’autres, ce n’est pas ça que détermine qu’on deviendra femme ou homme.

Textes Freudiens : 1905 : Les trois essais sur la théorie sexuelle -> idée de comment on va devenir un homme ou une femme.

Freud voyait qu’au départ il n’y avait pas de différences entre les sexes. Selon lui, les enfants ont une compréhension de ce qui sont les adultes qui ne comporte pas une distinction entre les organes génitaux. Ils (les enfants) ne comprennent pas très bien qu’est ce que fait qu’il y a un qui soit la mère et l’autre que soit père. =< mais cela ne revient pas à l’idée des organes.

« Qu’est ce que les études de genre peuvent apporter à la psychanalyse et qu’est ce qu’était déjà présent dans cette théorie? » (sera évoque dans le cours 6 = « Ce que le genre fait à la psychanalyse ».)

Penser non pas seulement aux différences, mais aussi l’inégalité => impossible de penser la différence sans prendre en compte l’asymétrie des rapports des pouvoirs 


Les théories en études du genre
 - écrit par Éléonore LÉPINARD et Marylène LIEBER
 - texte qui trace le parcours des avances des études de genre (particularité de parler du contexte français). Comment ces problématiques sont accueillies par les médecins au sein de la clinique (homosexualité, transidentité, nouvelle configuration familiale, enfant de couple homoparentale…)

Chapitre 1 : De la notion de « sexe » à la notion de « genre »


Éléonore LÉPINARD et Marylène LIEBER : écrivent Les théories en études du genre 
 Chapitre I : «  Du sexe au genre : l’invention d’un concept »
- Genre = invention d’un concept. Concept qui apparait à partir d’une réflexion qui d’abord a été centrée sur les différences biologiques. 
- « Avant de parler de genre, le traitement différencié des hommes et des femmes et la dimension naturelle de la prétendue destinée féminine sont contestés par une pluralité de philosophes, de sociologues ou d’anthropologues. »

- Dimension naturelle de la différence = penser à une idée de destinée
 -> Un homme est fort, orienté vers l’extérieur tandis qu’une femme est faible et orientée vers la domesticité. Toutes ces réflexions commencent en réaction aux fait qu’il y a des choses qui sont soit interdîtes à un certain nombre de sujets – par exemple, les femmes – et pas à d’autres comme les hommes. Par exemple : dans l’histoire du mouvement féministe, quand on parle de la première vague, le premier combat a été l’accès au droit de vote pour les femmes.

pourquoi interdirait-on les femmes de voter et non pas les hommes ? Comment expliquer ce raisonnement ?

Il s’agit, durant ce cours, de déconstruire, de dénaturaliser certaines de ces idées (inégalité dans l’accès à certains espaces et certaines activités) et de se demander pourquoi cela est fait

Simone de BEAUVOIR :
- livre Le Deuxième Sexe [1949] : « On ne naît pas femme, on le devient. »

- Refuse l’idée d’un destin auquel chacune serait soumise, et insiste sur la dimension sociale et processuelle de la différenciation 
- La naissance est associée à cette évidence biologique, incontournable, d’une certaine manière indiscutable : la naissance c’est l’évènement biologique par excellence, cela nous arrivé d’être né comme nous sommes nés.


> Est ce que dans le corps du bébé a des déterminants, des traits caractéristiques qui vont définir que cette personne deviendra

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