Faire une synthèse du document C en se focalisant sur le système orthographique et en montrant son rôle dans l’apprentissage.

                        DM FRANÇAIS.                                 8/04/21

SUJET 2 : Faire une synthèse du document C en se focalisant sur le système orthographique et en montrant son rôle dans l’apprentissage.

L’orthographe du français est considérée de « science des ânes » depuis toujours. Soit vous êtes bon dans le domaine, soit vous êtes mauvais, il n’y a pas de juste milieu. Cela empêche donc de concevoir un enseignement adapté à tous car le point de vue des apprenant n’est pas pris en compte. La problématique des procédures accessibles pour tous a donc été écartée et même évitée. Il n’est pas nécessaire de penser aux démarches et aux progressions d’apprentissage adaptées. Malheureusement, les auteurs mettent en évidence que ce discours est encore d’actualité. L’apprentissage de l’orthographe repose sur les erreurs que les élèves font et qu’il faut donc régulariser. Les auteurs constatent alors que l’enseignement orthographique est encore largement réduit à des pratiques répétitives, souvent dans des manuels peu adaptés. Ils vont alors essayer d’en décrire les caractéristiques pour ensuite envisager deux approches différentes : une approche ouverte aux différentes composantes du système orthographique du français et une autre approche qui s’appuie sur les données des recherches psycholinguistiques relatives à son acquisition. Pour cela, ils ont divisé leurs écrits en deux grandes parties. Ils vont tout d’abord aborder l’évolution des conceptions didactiques de l’orthographe puis ils vont parler des perspectives pour les apprentissages orthographiques. 

Aucune évolution n’a été faite avant les années 70, les pratiques se fondent alors sur des représentations figées de l’apprentissage et une vision immanente de l’orthographe. À la même période, des discours médiatisés sur la baisse du niveau des élèves, la baisse du goût de l’effort ainsi que sur l’abandon de certaines méthodes, apparaissent.

En effet, les enseignements orthographiques sont délaissés et remplacés par l’enseignement du langage. L’intérêt pour ces recherches émerge dans le passage des années 70, lorsque des changements politiques et sociaux ont lieu. Une certaine évolution des mentalités, des relations humaines et donc du rapport élève/enseignant est constatée. Une nouvelle discipline émerge de ces dernières : la didactique du français. Les chercheurs critiquent alors un enseignement qu’ils jugent essentiellement passif, pour cela des choses ont été mises en place comme un déploiement de méthodes actives d’apprentissages ou encore des recherches en concordance avec les principes de structuration du système orthographique français. Dans cette nouvelle vision l’erreur n‘est plus vue de façon négative, mais elle reste malgré tout un écart à la norme. La perspective a évolué mais elle n’a cependant toujours pas pris en compte le point de vue de l’apprenant. Il est alors difficile d’envisager des apprentissages progressifs. La diffusion des recherches a ouvert d’autres perspectives : la production écrite. Dans les années 80 un décentrement va alors tout bouleverser et lier les approches orthographiques et le processus de rédaction. Le poids de l’orthographe va chuter pour laisser place à des activités de lecture, d’écriture ou bien même de rédaction. L’orthographe passe au second plan.  

Auteurs dubitatifs quant à l’efficacité de ces nouvelles propositions et à leur diffusion

Tradition continue de séparer l’enseignement orthographique et la rédaction

Des recherches en psychologie cognitive et psycholinguistiques ont été faites mais elles restent à développer et à approfondir pour pouvoir décrire les différentes procédures qui sont accessibles aux élèves selon leur niveau scolaire.Ces dernières recherches sont les plus intéressantes, les auteurs vont donc analyser dans une deuxième partie les procédures déployées par les apprenants lorsqu’ils écrivent ou révisent. Ils vont également présenter les principaux problèmes qui se posent aux apprentis orthographieurs pour tenter de tirer des réponses didactiques.

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