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Sujet : Devons Nous Nous Méfier De Nos Certitudes ?

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pule beaucoup grâce à ça. Donc nous devons nous méfier de la vérité qui peut être fausse, car la vérité n’est pas certaine.

Le doute ne laisse donc pas de place à la certitude. Car si le doute existe, la certitude elle ne peut pas exister. Dire que l’on se méfie de nos certitudes n’est pas logique, parce que dès le moment où l’on se met à douter de nos certitudes, ces certitudes ne sont plus des certitudes. La certitude ne peut pas laisser de place au doute.

Montaigne l’a d’ailleurs assez bien formulé dans les Essais, ou il a compris que le doute est donc un sentiment d’incertitude. Il dit même : « Comment pourrait-il y avoir une certitude si tout s’en va, si à chaque minute il me semble que je m’échappe, si je m’échappe tous les jours et me dérobe à moi ? » Donc vivre dans le doute, c’est sentir que tout se dérobe, c’est donc n’avoir aucune certitude.

L’incertitude peut pourtant être une certitude. On peut être certain d’être incertain. Le doute est donc lui aussi une certitude, et on peut être certain de ces doutes. Se méfier de nos certitudes n’est donc peut être pas utile, car si on est sur de nos méfiances, nos méfiances deviennent donc des certitudes, et le doute n’a plus lieu d’être.

Avoir des certitudes, signifie avoir des connaissances, de vraies connaissances. Par exemple en mathématiques tout est vrai et démontré. On ne peut pas douter d’un théorème mathématique, c’est un fait prouvé et qu’on ne peut pas remettre en question. Baruch Spinoza, un philosophe néerlandais a d’ailleurs fait une théorie sur cela, la théorie de la connaissance, résultat d’une véritable réflexion sur l'essence de la connaissance, qu’il a développée selon des enchaînements logiques rigoureusement déduits à partir de définitions vaguement tirées du modèle des mathématiques. On ne peut pas douter de nos certitudes.

Les certitudes peuvent donc être des faits prouvés qu’on connaît et dont on est sur, mais aussi des idées, des croyances que chacun et libre de penser. Je pense d’ailleurs que l’homme a besoin de ces certitudes. Il a besoin de croire en certaine chose, de connaître des vérités. Car vivre dans le doute permanent pourrait rendre l’homme fou. L’homme a donc besoin de certitude pour ne pas se perdre. Il a besoin de penser que ce qu’il pense est vrai, que ce en quoi il croit existe, qu’il détient la vérité.

Le sentiment de certitude existera donc toujours tant que l’homme vivra. Mais les certitudes sont t’elles des choses qu’on acquiert tout au long de notre vie ? Est-ce qu’on en perd ou en gagne au fur et à mesure ? Ou alors ce sont des choses que l’on a en nous depuis toujours et qu’on continue de cultiver durant notre vie ? Car par exemple pour reprendre l’exemple de la croyance en Dieu, il existe des hommes qui y croiront de leurs naissances à leurs morts, et d’autres qui abandonneront ou acquerront cette croyance au cours de leurs vies.

Certaines certitudes peuvent donc se garder toute une vie, mais on peut aussi en avoir de nouvelles. L’homme a donc de réelles certitudes, auxquelles il croit. Des certitudes dont il a besoin pour vivre. Des certitudes qu’il cultive en apprenant de nouvelles vérités. Certaines certitudes sont donc vraies, et n’ont pas à être remise en cause.

Se méfier de certaines certitudes est donc inconditionnel pour l’homme, car celui-ci n’est pas toujours sur de certaines vérités et les remets donc en cause. Néanmoins il a besoin de croire en certaines choses, de détenir certaines vérités pour que sa vie est

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