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The Impact Of Forest Certification On Firm Financial Performance In Canada And The U.S

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ilisés. Elle permet de communiquer les informations environnementales aux consommateurs sur les ressources forestières. Elle a aussi le potentiel d'être un outil d'information pour les investisseurs, et donc devenir un indicateur de performance sociale ou environnementale.

Problématique :

La certification forestière a-t-elle un impact sur la performance financière des entreprises sur le court et le long terme, et cet impact dépend –il de l’organisme de certification, soit du type de certification ?

Cadre conceptuel :

Les programmes de certification forestière homologuent (reconnaissent officiellement une performance après vérification) les entreprises et les propriétaires forestiers qui pratiquent, volontairement, une gestion forestière durables selon des critères prédéfinis. (Cashore 2002)

Pour son étude, l’auteur a retenu quatre types de certification :

* Le Forest Stewardship Council (FSC) : a été créé en 1993 par des ONG puissantes telles que le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) et Greenpeace. Le FSC est une ONG internationale, à but non lucratif, faisant intervenir différentes parties prenantes. Le FSC a développé une série de normes et de critères détaillés sur lesquels repose la mesure de la performance.

* Le Sustainable Forestry Initiative (SFI) : créé en 1994 par l’American Forest and Paper Association (AFPA), en partie en réponse à la croissance du FSC.

* Le Canadian Standards Association (CSA) : créé en 1996, c’est le compétiteur du FSC au Canada.

* L’International Standards Organisation (ISO 14001) : est une norme de système de gestion environnementale développée en 1994. Elle est applicable à toutes les industries y compris l’industrie forestière. ISO 14001 n’exige pas que des normes ou des critères de performance soient prédéfinis. C’est la firme qui définit ses propres critères et objectifs environnementaux et développe ensuite son système de gestion environnementale.

Ces 4 certifications sont différentes en termes de l’acteur qui les a initiées, les normes qu’elles instaurent, le processus de vérification qu’elles utilisent et la structure de gouvernance qu’elles ont. Donc pour les groupes environnementaux, c’est le FSC qui est le plus crédible.

Dans le programme FCS, les groupes sociaux et environnementaux ont un rôle important dans l’élaboration des normes. Par contre, dans les programmes SFI et CSA, c’est les entreprises et les propriétaires forestiers qui ont le rôle dominant.

Les programmes de certification reposent sur deux types d’approche pour l’évaluation :

* Standards de performance (approche performance) : l’objet principal de l’évaluation est la ressource forestière elle-même. Cette approche se focalise sur les variables qui reflètent l’état de la forêt résultant des activités forestières.

* Standards de système de gestion (approche processus): l’objet principal de l’évaluation est la définition de la gestion des responsabilités et les processus. L’entreprise est évaluée sur la base des objectifs, de la planification, des mesures de contrôle de la qualité, de l’inventaire et de la formation et éducation des employés. Cette approche se focalise sur les pratiques de gestion plutôt que sur le résultat de ces pratiques.

* Le FSC repose sur l’approche performance, le SFI et ISO 14001 sur l’approche processus et le CSA souligne une combinaison des deux approches.

Pour avoir une certaine légitimité, le programme de certification doit passer par la vérification, qui peut être ainsi classifiée :

* Première partie : une évaluation interne de l’entreprise de ses propres systèmes et pratiques.

* Seconde partie : lorsqu’un client ou une association/organisation représentative de l’industrie conduit l’évaluation.

* Tierce partie : lorsque l’évaluation est conduite par un organisme indépendant.

* La vérification par une tierce partie indépendante est obligatoire dans les systèmes FSC et CSA, alors qu’elle est optionnelle dans les systèmes SFI et ISO 14001. Les ONG environnementales considèrent que la vérification par une tierce partie est la plus crédible.

Rappelons qu’une partie de la problématique de l’article consiste à démontrer si la performance environnementale a un impact quelconque sur la performance financière.

Dans la littérature, on retrouve des arguments en faveur d’une relation positive, d’une relation négative ou d’une relation neutre.

* La PE a un impact positif sur le PF :

La théorie des parties prenantes stipule qu’une forte (faible) PE engendre une forte (faible) PF (McGuire et al. 1988 ; Waddock and Graves. 1997). Selon cette théorie, la valeur d’une firme dépend non seulement des coûts explicites (par exemple les actionnaires et obligataires), mais aussi des coûts implicites tels que les coûts associés à l’amélioration de l’environnement et des pratiques de gestion. Les entreprises ayant une bonne PE peuvent réduire les coûts implicites et par conséquent augmenter leur PF. De plus, une PE élevée peut réduire le risque perçu de l’entreprise (Feldman et al. 1997 ; Sharfman et Fernando. 2008).

Exemples :

-Shane et Spicer (1983) ont trouvé qu’un faible rating dans la PE publié par le CEP (Council on Economic Priorities a eu un impact négatif important sur le cours des actions des actions des entreprise.

-Hamilton (1995) a constaté suite à l’annonce de fortes émissions toxiques, un impact négatif significatif sur les rendements anormaux.

* La PE a un impact négatif sur la PF :

L’argument en faveur d’une relation négative trouve ses origines dans la théorie traditionnelle (l’argument des économistes néo-classiques qui se focalise exclusivement sur la relation manager/actionnaire), qui stipule que la PE a un impact négatif sur le PF parce que les managers sont face à un compromis entre les coûts environnementaux et les autres coûts (Feldman et al. 1997 ; McGuire et al. 1988 ; Waddock et Graves. 1997). Les partisans de cet argument ont soutenu que la PE résulte de coûts supplémentaires qui mettent la firme face à un désavantage compétitif et réduisent ses alternatives stratégiques comparée aux autres firmes moins responsables de l’environnement.

Exemples :

-Spicer (1978) a constaté que les firmes les moins polluantes ont le total le plus faible et un risque systématique conséquent par rapport à des firmes polluantes.

* La PE n’a aucun impact sur la PF :

Il n’existe pas de relations entre la PE et la PF parce qu’il existe plusieurs problèmes y compris celui de la mesure de le PE (Klassen et MccLaughlin. 1996 ; McGuire et al. 1988 ; Mc Williams and Siegel. 2001 ; Waddock et Graves. 1997). Ullman (1985) a soutenu qu’il ne fallait pas s’attendre à l’existence d’une relation, excepté par chance, vu que plusieurs variables interviennent entre PE et PF.

Les études empiriques présentent certaines limites : Elles ont étudié l’impact de la PE sur la PF uniquement sur le cout-terme et pas sur le long-terme. Elles ont utilisé différentes mesures de la PE. De même, la comparaison entre ces études est problématique, vu que dans leurs échantillons, elles prennent des firmes de différentes industries n’accordant pas la même importance à la PE.

Dans cet article, l’auteur s’est concentré sur une seule industrie, à savoir l’industrie forestière et de papier, dans laquelle les firmes auront tendance à accorder la même importance à l’environnement. De même, il va analyser l’impact à court et à long terme de la PE sur la PF. Enfin, il va mesurer la PE à travers les systèmes de certification pour garantir une mesure synthétique. D’où les hypothèses suivantes :

H1 : la performance financière affecte la performance financière des firmes.

H2 a : l’impact à court terme de la certification forestière sur la performance financière dépend de l’organisme certificateur

H2 b : l’impact à long terme de la certification forestière sur la performance financière dépend de l’organisme certificateur

II. Partie analyse :

Cadre méthodologique :

L’échantillon :

-L’unité d’analyse : l’événement de certification, caractérisé par ces items : définition de l’événement, identification de la date d’annonce, identification des entreprises en question.

-Les systèmes de certification : FSC, SFI, CSA, et ISO 14001 décernés par une tierce partie

-Plusieurs sources ont été utilisées pour sélectionner des firmes certifiées par des tierces parties et leurs dates d’annonce. Afin de vérifier si les sources des dates d’annonce de certification ont un impact sur les résultats, l’auteur a procédé à une analyse de la régression dans laquelle

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