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Traité De La Nature - David Hume

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compagnie et non seul. « Ce désir est encore plus manifeste chez l’homme », c’est seulement à la seconde phrase que l’auteur dissocie totalement l’Homme de l’animal, et montre que l’Homme ressent beaucoup plus le « désir » de compagnie que quiconque. « Celui-ci est la créature de l’univers qui a le désir le plus ardent d’une société », dans cette partie de la phrase, juste après avoir séparé l’Homme de l’animal, il les réassemble juste pour mettre en avant l’Homme parmi l’univers mais aussi pour marquer l’intensité du désir. Le mot « ardent » amplifie beaucoup plus la force du désir d’une société. « Et y est adapté par les avantages les plus nombreux », la fin de la phrase marque que par le monde qui nous entoure et notre société (même si David HUME n’est pas du même siècle que nous), nous pouvons facilement réaliser ce désir d’être en compagnie. Par ces deux premières phrases, nous pouvons voir que David HUME nous montre et nous explique le désir de l’Homme qui est d’être en compagnie.

L’auteur nous donne ensuite son argument dans les deux phrases suivantes : « Nous ne pouvons former aucun désir qui ne se réfère pas à la société », David HUME veut nous faire comprendre que chacun de nos désirs quels qu’ils soient ne peuvent pas être dissocié du désir de société. « La parfaite solitude est peut-être la plus grande punition que nous puissions souffrir », cette seconde phrase montre que la solitude est une souffrance, et que chacun de nous ne peut y remédier. Notre désir est de vivre en société, et la seule chose qui pourrait vraiment affliger l’Homme est la solitude. Etre seul, et ne plus être entouré de personne est donc selon David HUME « la plus grande punition » de l’Homme. On peut opposer ROUSSEAU, philosophe du XVIIIème siècle (tout comme HUME) qui lui, pense que l’Homme peut vivre en solitaire. Et même si cette vie n’est faite que de rêveries, la possibilité est donc envisageable alors que pour HUME, l’Homme ne peut vraiment pas vivre seul.

Dans cette première partie, nous avons pu voir l’explication du problème que se pose HUME, mais aussi les arguments qui soutiennent sa thèse ; c'est-à-dire le fait que chaque Homme ne peut vivre dans la solitude.

Dans un second temps, après avoir donné ses arguments, HUME nous donne les opérateurs logiques. « Tout plaisir est languissant quand nous en jouissons hors de toute compagnie », par cette phrase HUME nous montre que même si l’Homme ressent du plaisir, si ce plaisir n’est pas partagé, le plaisir n’est donc pas parfait car même si le désir est totalement différent du fait que l’Homme veuille être en société, si ce plaisir n’est pas partagé alors l’Homme n’est pas comblé. « Et toute peine devient plus cruelle et plus intolérable », c'est-à-dire que le plaisir est déjà très peu appréciable en solitaire, mais la peine est encore plus difficile à surmonter car autrui n’est pas là pour la surmonter avec nous. Par cette phrase, HUME veut nous montrer que quelque soit le sentiment que l’Homme ressent, si il ne peut pas le vivre avec ses semblables, ce sentiment ou ce désir ne peut alors pas être apprécié à sa juste valeur.

Dans sa dernière partie, HUME nous donne des exemples pour appuyer sa thèse, et ses arguments. Il commence d’abord par énumérer des sentiments tous différents les uns des autres tels que « Orgueil, ambition, avarice, curiosité, désir de vengeance, ou luxure ». Il les cite comme des « passions », et donne le principe de chacune même si elles sont très différentes : « le principe de toutes, c’est la sympathie ». Car même si toutes ces émotions sont différentes et plus ou moins bonnes, parmi toutes celle là, aucune ne fait pas référence à autrui. « Elles n’auraient aucune force si nous devions faire abstraction des pensées et des sentiments d’autrui », c'est-à-dire que comme chaque émotion se réfère à la sympathie et que la sympathie ne peut être appliqué que si nous sommes deux, être solitaire et hors de la société reviendrais à perdre tout le sens de nos émotions, le sens des émotions humaines. « Faites que tous les pouvoirs et tous les éléments de la nature s’unissent pour servir un seul homme et pour lui obéir ; faites que le soleil se lève et se couche à son commandement ; que la mer et les fleuves coulent à son gré ; que la terre lui fournisse spontanément ce qui peut être utile et agréable », dans cette phrase HUME va montrer que même si tout ce qui nous entoure, tout notre monde était à nos pieds, sans personne cela ne représenterai pas grand-chose. L’Homme pourrait être le plus intelligent, le plus puissant, si il ne peut pas partager tout cela, alors tout à beaucoup moins d’importance.

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