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APP stage psychiatrie de liaison

Rapport de stage : APP stage psychiatrie de liaison. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  14 Juin 2020  •  Rapport de stage  •  2 644 Mots (11 Pages)  •  775 Vues

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EVALUATION 4.2 S5

Promotion 2017/2020

Nom :        Thuaudet                                        Prénom : Marion

Session : 1

Table des matières

Etape n°1 : Décrire la situation        2

Etape n°2 : cerner mon objet de réflexion        3

Etape n°3 : Analyse de ma pratique        3

Conclusion :         5

Bibliographie :        5

 

Etape n°1 : Décrire la situation

Mr L est un patient de 40 ans, venue consulter aux urgences pour dépression, idées noires et idées suicidaires. Etant dans un service de psychiatrie de liaison j’ai donc pris en soins Mr L, avec l’aide de l’infirmier présent avec moi.

Nous avons commencé par nous présenter auprès de Mr L en lui précisant que j’étais étudiante infirmière en 3ème année, et nous lui avons demander si je pouvais assister et mener l’entretien, Mr L acquiesça. Je l’ai donc invité à nous suivre dans un bureau situé à côté des urgences. Une fois entrée dans le bureau, je lui ai proposé de s’assoir, je me suis assise en face de lui, l’infirmier à mes côtés.

J’ai commencé l’entretien par lui demander ce qu’il l’amenait à venir aux urgences. Il me répondit, après un petit silence, que lors du week-end il avait eu des idées noires, qui se sont transformer en idées suicidaires dans l’après-midi. Je lui ai alors poser la question : « qu’est-ce qui vous amène à ces idées noires ? ». Il m’a répondu qu’il y a maintenant 2 ans, il a été harcelé par son patron. Ensuite je lui ai demander « qu’est-ce qui a fait qu’aujourd’hui c’est idées noires ce sont transformés en idées suicidaires ? ». Il marqua encore une pause avant de me répondre « je me promenais dans la ville quand j’ai aperçu mon patron, je suis donc venue aux urgences tout de suite après ». J’ai remarqué qu’il avait la tête baissée depuis le début de l’entretien et qu’il jouait avec ses mains. J’ai laissé un temps de silence avant de reprendre l’entretien. Je continue avec : « Avais-vous un scénario précis qui vous viens avec vos idées suicidaires », « Non je n’en ai pas, quand je le vois, je veux juste ne plus souffrir, et c’est pour ça que je suis venue vous voir, pour ne pas faire de bêtises », ce que j’ai confirmé en lui disant qu’il avait pris une bonne décision. Je lui ensuite ai demander ce qu’il faisait comme travail avant d’être arrêté, « je travaillais dans une supérette, je mettais les produits dans les rayons », j’ai demandé s’il avait une femme et des enfants « non je suis seul chez moi, j’avais une compagne avant tout ça, mais elle m’a quitté pendant ma dépression, et je n’ai pas d’enfant ». J’ai continué en lui demandant s’il avait ses parents à proximité ou des frères ou des sœurs, « je ne vois plus mes parents, et j’ai une sœur qui habite à 5 minutes de chez moi, mais je ne la vois plus depuis quelques mois », « Pourquoi vous ne l’a voyait plus ? », « Depuis que ma sœur s’est remarié, j’ai l’impression d’être un poids pour elle, avant elle venait me voir une fois par semaine, mais maintenant, quand je l’appelle pour lui demander si je peux venir chez elle, et elle me répond qu’elle est occupé et qu’elle n’a plus le temps de venir me voir pour le moment ». Je me suis demander pourquoi il pensait être un poids pour sa sœur, il a répondu à ma question en disant « je ne sors plus, je n’ai pas de joie de vivre, ma sœur doit en avoir marre de venir chez moi et rester assis pendant une heure avec moi ». Je lui ai alors demander ce qu’il faisait de ses journées : « je regarde la télé, je fais des mots croisés, je fais une sieste l’après-midi, et je regarde encore la télé jusqu’à ce que j’aille me coucher ». Je lui ai ensuite demander comment se passait son sommeil et son appétit : « La nuit je ne dors pas, j’arrive à m’endormir vers 1h du matin, et je me réveille vers 4h. Pour l’appétit, j’aime me faire à manger, donc je mange correctement ».

J’ai continué à lui demander les informations qui me semblait importante, s’il avait souvent des idées suicidaires, ce à quoi il me répondit non, seulement quand je revois mon patron ; ses loisirs, ce qu’il fessait de ses journées avant qu’il fasse une dépression.

Voyant que Mr L avait besoin de parler, je lui proposa de reprendre un rendez-vous avec nous demain, avant de le laisser partir, je me suis assuré que son problème du jour « idées suicidaires » n’était plus un problème : « je suis venue vous voir pour éviter de faire une chose stupide, j’avais besoin de parler, maintenant ça va mieux merci », j’ai regardé l’infirmier près de moi, qui a confirmer qu’il pouvait partir, et qu’il avait eu le psychiatre qui s’occupe de Mr L au téléphone, qui autorisait sa sortie sans avoir besoin de consultation avec lui. Je l’ai raccompagné jusqu’à la sortie des urgences et lui dit à demain.

Etape n°2 : cerner mon objet de réflexion

En choisissant cette situation, je me propose de réfléchir sur la difficulté d’une étudiante en 3ème année, à mener un entretien lorsqu’une personne est renfermé sur elle-même.

En effet comme mon patient à baisser la tête pendant tout l’entretien en jouant avec ses mains, je sentais donc qu’il fallait l’aider pour qu’il puisse parler, en lui posant des questions. Cependant, je me demandais s’il fallait toujours que je lui pose des questions, si je lui pose trop de questions sur ce qu’il ressent allait-il se braquer, est-ce que je devais laisser des moments de silence.

Etape n°3 : Analyse de ma pratique

3.1 Questionner cet objet

        3.1 a je réalise l’arborescence au regard du Brainstorming que j’ai pu faire.

  • Être à l’écoute.
  • Communication verbale : s’intéresser au patient en lui posant des questions sur sa vie.
  • Communication non verbale : observer ses attitudes, respecter ses silences.
  • Empathie.
  • Patient renfermé sur lui-même.
  • Idées noires / idées suicidaires.
  • Patient seul, qui ne travaille pas.

        3.1 b Je pose mon questionnement.

  • Ai-je suffisamment respecté les temps de silence du patient ?
  • Ai-je mis en confiance le patient dès le départ pour qu’il puisse se confier ?
  • Qu’aurais-je dû faire en plus pour que le patient se sente en confiance depuis le début ?
  • Ai-je suffisamment écouter mon patient ?
  • Ai-je réussi à rassurer le patient, pour qu’il n’est plus d’idées suicidaires ?
  • Ai-je suffisamment analyser le risque de suicide pour le laisser partir en confiance ?

3.2 Mobiliser les savoirs / concepts pertinents et éclairer ma pratique

Idées suicidaires : « les idéations suicidaires sont les idées selon lesquelles le suicide pourrait constituer une solution à la situation ou bien à la douleur morale et à la détresse dans laquelle la personne se trouve et qu’elle juge insupportables. Elles se différencient des idées de mort en ce sens que le sujet se représente alors un acte volontaire et dirigé contre lui-même »[1]

Dans la situation, je peux remarquer que le seul moyen pour Mr L d’échapper à son patron est peut-être le suicide. Il me dit que dès qu’il le voit dans la rue, sa première pensée est d’en finir avec sa vie pour ne plus pensée à ses souffrances passées, pour qu’il ne se sentent plus comme inutiles aux yeux de ses proches.

Evaluation du risque suicidaire : « La potentialité suicidaire peut être évaluée à l’aide de la grille RUD (Risque – Urgence – Dangerosité). Comme premier critère « le risque suicidaire », il faut analyser les facteurs de risques du sujet : l’âge (plus de 65 ans, et les 15-35 ans), le genre (hommes), les antécédents (dépression unipolaire, schizophrénie…), ou les maladies chroniques, douloureuses. Le deuxième critère est l’urgence. L’évaluation de l’urgence est fondée sur un examen clinique recherchant la présence d’idées suicidaires et leur intensité, l’absence pour le sujet d’alternative au suicide, et sur la présence d’un scénario et de son imminence. Le dernier critère est la dangerosité, elle correspond au moyen envisagé dans le scénario suicidaire. Ainsi, si le moyen suicidaire projeté par le sujet est accessible de façon immédiate, la dangerosité est considérée comme extrême et des mesures doivent être prises très rapidement ».[2]

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