Journalisme et communication

UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST

UNITE UNIVERSITAIRE A BAMAKO

Du 18 mars au 18 mai 2015

Rédigé et soutenu par Encadreur :

Coumba Line KEÏTA Monsieur : Alexis Kalambry

Licence III J/Co

DEDICACE

Je dédie le présent rapport à :

Mon père Amadou Keïta, qui s’est toujours investi pour mon éducation, mon instruction et mon bien être ;

Ma mère Adiaratou Coulibaly, toujours dévouée dans la prière pour ma réussite et qui m’a comblée de tout le tendre amour ;

Mes frères et sœurs infatigables, toujours à mes côtés dans les moments difficiles comme ceux de joie dont le soutien m’a encouragé à persévérer ;

Mes tantes et oncles dont je reconnais l’appui et le soutien pour cette louable entreprise ;

Ma défunte grand-mère et homonyme qui n’a ménagé aucun effort pour me tarir de bénédiction. Que son âme repose en paix.

Tous ceux dont je n’ai pas cité, que chacun trouve ici toute ma reconnaissance.

REMERCIEMENTS

Si ce document a pu voir le jour, c’est grâce aux efforts et aux actions conjuguées de plusieurs personnes à qui je dis sincèrement merci du fond du cœur pour leur soutien, leur présence, leurs conseils et leur disponibilité.

Mes remerciements vont à l’endroit de :

• Toute l’Administration de l’Université Catholique de l’Ouest – Unité Universitaire à Bamako.

• Docteur Zufo Alexis Dembélé, Doyen du département Journalisme et Communication pour son encadrement, sa patience, sa rigueur et sa disponibilité durant mes trois ans de formation ;

• Tout le corps professoral pour la qualité de l’enseignement et les conseils reçus afin m’accompagner au tout au long des trois années de formation et à l’aboutissement de ce travail ;

• Monsieur Alexis KALAMBRY, Directeur de publication du Journal Les Echos, pour son accueil, sa volonté à m’accompagner tout de mon stage ;

• Mon encadreur Monsieur …..qui n’a cessé de donner de son temps et toute sa disponibilité à me guider dans mes recherches.

• Toute l’équipe du Journal Les Echos pour leur accueil.

• Tous mes camarades de classe, je leur témoigne mon amitié.

Que chacune des personnes citées nommément ou pas, ayant contribué de près ou de loin directement ou indirectement à l’élaboration de ce document trouve ici, l’expression de ma profonde gratitude.

SOMMAIRE

AVANT-PROPOS………………………………………………………………………….5

INTRODUCTION…………………………………………………………………………6

CHAPITRE I : Présentation du lieu de stage…..………………………..………………10

- Editions Jamana :………………………………………………………………. 11

- Journal Les Echos :…………………………………………………….……..…14

- Description de la structure……………………………………………………..15

CHAPITRE II : Travaux effectues et apports du stage …………….….......................16

- Apport du stage ……………………………………………….………….…...18

- Rubriques ……………………………………………………………..……….19

CHAPITRE III : Critiques et suggestions……………………………..…..……………..20

CONCLUSION…………………………………………………………...............................23

ANNEXE……………………………………………………………………………...……24

- Articles

- Images

AVANT-PROPOS

A l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest – Unité Universitaire de Bamako (UCAO-UUBa), le diplôme de Licence s’obtient premièrement en validant obligatoirement les matières des cinq semestres précédents qui permettent l’accessibilité à la dernière année. Deuxièmement, à effectuer un stage en entreprise au second semestre de la troisième année. S’en suit un rapport de stage de fin de cycle mettant en exergue toutes les connaissances théoriques acquises durant les cinq semestres à l’UCAO-UUBa dans le département Journalisme et Communication.

C’est donc pour satisfaire et répondre à la deuxième exigence que j’ai effectué un stage au Journal « Les Echos », édition quotidienne de Jamana du 18 Mars au 18 Mai.

INTRODUCTION

Du 18 Mars au 18 Mai 2015, j’ai effectué un stage au sein du journal « Les Echos » située à Hamdallaye, Avenue Cheick Zayed. Au cours de ce stage en presse écrite, j’ai pu m’intéresser aux différents sujets qui devaient être traités. Plus largement, ce stage a été l’opportunité d’appréhender et mettre en pratique les connaissances acquises après trois ans de formation en Journalisme et Communication à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest-Unité Universitaire à Bamako.

Au-delà d’enrichir mes connaissances en journalisme, ce stage m’aurait permis de comprendre dans quelle mesure les journalistes pouvaient rencontrer d’énormes difficultés sur le terrain. Après avoir effectué des stages en télé, en communication, par le goût de vouloir découvrir, j’ai choisi la presse pour mon stage de fin de cycle.

Le monde de la presse au Mali se distingue par plusieurs journaux quotidiens ou hebdomadaires. Leur tirage est limité en raison de l’analphabétisme d’une partie importante de la population, du coût mais aussi d’un manque d’habitude, car le Mali étant un pays de tradition orale.

Si l'on doit appréhender l'histoire de la presse au Mali, il faut sans doute la passer à travers le prisme de deux enthousiasmes que sépare un demi-siècle de mésaventures. Le premier enthousiasme est à rattacher aux aspirations nationalistes qui se sont cristallisées tout au long des années de quête d'indépendance entre 1947 et 1960.

Pour florissante qu'elle fût, lors de la lutte pour l'indépendance, avec notamment une douzaine de titres tous genres confondus, la presse écrite malienne a vécu par la suite, une période creuse liée à la reprise en main du secteur de l'information par le parti unique d'alors, l'Union soudanaise RDA.

Si l'ordonnance n° 40/PCG relative à la presse et aux délits de presse parlée, date du 1er avril 1959 ; de l'époque coloniale à l'indépendance en 1960, la presse en langue française a été, de fait, réservée à l'élite intellectuelle et à son combat spécifique pour une place dans les arcanes du pouvoir. Ainsi avec André Jean TUDESQ de préciser que " l'information était considérée comme la condition première du développement. Mais elle devait tenir compte des réalités africaines, le très grand nombre d'illettrés (ce qui amena à privilégier rapidement la radio), l'absence d'un besoin d'information sur l'extérieur dans la société rurale traditionnelle, la nécessité d'expliquer plus que d'informer. Les fonctions éducatives et sociales semblaient légitimer une fonction politique qui s'identifiait avec la voix du gouvernement. Ce que l'Etat considère comme une information éducative est souvent perçue comme une propagande politique. Ainsi le discours sur le développement s'est-il peu à peu transformé en discours de propagande. La relation entre media et développement a été affirmée plus que démontrée pendant trente ans. Le concept de développement en Afrique a surtout été, dans les faits, une justification du développement de l'Etat en Afrique noire au nom de l'intégration nationale ; ce qui accentua la centralisation de l'information

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