Antigone:Analyse

avant d’être un traître et un révolté .

(l.988): A Créon « Il faut que j’aille enterrer mon frère que les hommes ont découvert »

II – Obéissance à une pulsion personnelle (cause intérieure cachée)

- Créon démontre que son, geste était inutile , donc absurde car la garde présente rendait tout enterrement impossible -à Antigone le reconnaît

- Créon dépeint le service funèbre comme une comédie humaine absurde -à Antigone le reconnaît.

- Donc elle ne croit pas à la valeur religieuse des rites de l’inhumation.

- Pour Créon comme pour Antigone, les Dieux sont morts.

- Conséquence : elle n’a pas obéi à la loi religieuse.

-à Pourquoi fais-tu ce geste ? (l- 1017-1021) Pour les autres, pour ceux qui y croient

Pour les dresser contre moi ? – Non - Ni pour les autres – Ni pour ton frère –

Pour qui alors ? - Pour personne ! Pour moi .

-à Sentiment orgueilleux d’un devoir à accomplir vis à vis d’elle même.(honneur)

Polynice n’est que secondaire, un moyen d’affirmer sa ,personnalité si longtemps étouffée : une revanche contre son complexe d’infériorité

L’expression concrète de son égoïsme foncier (de ses goûts anarchiques) victoire sur les interdits sociaux et familiaux.(« comprendre ») et finalement de sa liberté et de son idéalisme.

III – Reconnaissance de l’absence de motifs, de mobiles véritables : occasion de son suicide par lâcheté.

Antigone, un moment ébranlée, vaincue, après les révélations sur « la cuisine » sur « l’histoire sordide » de ses frères, se révolte à nouveau.

* « Ce qui importait pour elle, c’était de refuser et de mourir » .dit Créon (l.1468)

-àActe qui s’inscrit dans sa destinée.

Refus du bonheur modeste des adultes, fait de multiples compromissions ;

Refus d’une vie qui ne soit âs le prolongemen,t de sa vie d’enfant fondée sur l’idéal, la pureté sur l’absolu ( le rêve en quelque sorte)

L 1661 et 1670 = 2 fois elle avoue : « Je ne sais plus pourquoi je meurs »

CONCLUSION :

Antigone se suicide au milieu de ses contradictions et des décombres de ses rêves.

Autres sujets sur Antigone :

- On a dit de Créon qu’il proposait l’acceptation sous « l’aspect le plus intelligent et le moins impossible » mais qu’il n’arrivait pas à persuader Qu’en pensez-vous ?

-

- La nostalgie de l’enfance dans l’œuvre d’Anouilh.

-

- Qu’est-ce que la pureté pour Antigone ?

-

- Le bonheur et la paix dans Antigone

- .

- Commentez ce jugement de Pol Vandromme :

« l’Antigone d’Anouilh a une sensibilité d’anarchiste . Mais l’intelligence anarchiste de la pièce , c’est Créon. »

- Commentez ce mot de Pierre Henri Simon en l’appliquant à Antigone :« la noblesse d’Anouilh est d’être un cri de l’homme perdu au fond des abîmes, de profondis clamavi ; sa cruauté est de jaillir d’une nuit […] où aucun chœur céleste n’a promis la paix aux hommes de bonne volonté ».

...