Cap Petite Enfance

e papier A4 pour qu’ils puissent sécher, au préalable chaque enfants avaient écrit lui-même son prénom sur sa feuille (annexe : 1c).

La partie en groupe était terminée, nous sommes allés nous laver les mains au lavabo de la classe. Les enfants m’on rendu un par un leur tablier et sont retournés avec leur maîtresse pour continuer le programme de l’après-midi.

J’ai répété l’opération autant de fois que nécessaire pour que chaque enfant ait son ours.

Tous les ours étaient faits, c’était le moment où j’ai appelé un à un les élèves pour leur montrer comment je procédais pour assembler chaque membre de l’ours. Pour ce faire, je me suis servi d’une aiguille et de ficelle de cuisine. L’aiguille est un outil dangereux pour des enfants de cet âge, c’est pourquoi il été plus judicieux que ce soit l’adulte qui procède à l’assemblage, mais en présence de l’enfant pour qu’il comprenne et qu’il sache comment j’avais fait.

La journée d’école se terminait, les enfants rentraient chez eux. La maîtresse et moi-même nous nous sommes occupées de les mettre au four afin de cuire la pâte pour que les ours se solidifient.

Le lendemain les enfants avaient hâte de voir leur petit « MISHKA » cuit. Ils étaient tous contents du résultat. Restait maintenant à les appeler un à un pour qu’ils choisissent le ruban (il y en avait 5 différents). Le ruban que j’ai noué moi-même autour du cou de chaque ours.

J’ai pour finir emballé chacun des petits ours dans du film polypropylène (film pour envelopper les fleurs), pour que le dernier jour d’école, avant de partir en vacance de noël, les enfants puissent repartir avec un joli paquet.

Avec cette activité, j’ai pu me rendre compte de la difficulté et du travail que demande la réalisation d’un tel projet. Cela m’a permis de m’apercevoir de l’individualité de chaque enfant, dans leur travail, leur capacité d’écoute et de communication avec leurs camarades. J’ai pu observer les différents comportements des élèves vis-à-vis de la matière et de la facilité que certains élèves avaient à modeler leur pâte.

Grace à la confiance que la maîtresse m’a accordée pour mener à bien ce projet, j’ai eu l’occasion de pouvoir passer des moments privilégiés avec des petits groupes d’élèves, ce que j’ai grandement apprécié. Le travail en nombre réduit, m’a permis de pallier aux éventuelles difficultés rencontrées par les enfants.

Je suis convaincue à l’heure actuelle que le métier d’ATSEM me correspond profondément.

...