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Fiche De Lecture Apologie De Socrate

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Platon revient à Athènes (vers 387) où il fonde l'Académie, école de philosophie dans laquelle on enseigne la philosophie mais aussi les mathématiques et la gymnastique. L'enseignement est prodigué sous forme de discussions et de débats d'idée, d’où la prédilection de Platon pour le dialogue. Parmi les élèves les plus brillants se trouve Aristote.

C'est à l'Académie que Platon compose la plus grande partie de ses ouvrages, résultats de ses réflexions sur les Idées, la Nature, Dieu et le Souverain Bien. La plupart de ses oeuvres ont marqué toute l'histoire de la philosophie jusqu'à nos jours.

Platon retournera en Sicile pour tenter de guider le successeur de Denys l'Ancien, Denys le Jeune, vers la sagesse, sans succès. Son dernier voyage, entrepris pour sauver un de ses amis, manque lui coûter la vie. Alors il revient définitivement à Athènes où il se consacre à la philosophie jusqu'à sa mort, à l'âge de quatre-vingts ans.

III- Bibliographie de Platon :

• Cratyle, ou De la Rectitude des Mots (Platon)

• Apologie de Socrate (Platon)

• Le "démon de Socrate" est une voix qui lui interdit de fuir après qu'il ait commis une faute

• Gorgias, ou De la Rhétorique (Platon)

• La République, ou De la Justice (Platon)

Phèdre, ou De la beauté (Platon)

IV- Résumé de l’Apologie de Socrate, Platon

L’ Apologie de Socrate traite du plaidoyer de Socrate, lors de son procès à Athènes, qui aboutit à sa condamnation à mort. L’œuvre pourrait se diviser en trois parties, toutes liées à la mort. Dans la première partie, Socrate se défend des accusations portées contre lui en rapportant les paroles de tous les plaideurs et en montrant leur absurdité. Suite à ces propos, les juges votent, à faible majorité, coupable et Mélos, accusateur réclame la peine de mort comme sentence. Socrate se doit donc de proposer une autre peine aux juges, dans une seconde partie. Il commence par refuser cette méthode car elle serait le signe de sa culpabilité. Et, considérant son utilité pour la cité, celui-ci propose comme peine, une grande récompense ; il s'inflige de manger au Prytanée. À la fin de cette partie Socrate, estimant qu’il peut continuer à être utile à Athènes propose aux juges une peine légère par rapport à celle qu'avait proposée Mélétos et se voit finalement condamné à la peine capitale. Dans une troisième partie Socrate s‘adresse dans un premier temps aux juges qui l’ont condamné. Ensuite il propose aux juges qui l’ont soutenu de discuter avec lui et entame une discussion sur la mort. Il propose deux visions de la mort, l’une pessimiste qu’il rejette et l’autre optimiste

Platon nous rapporte dans cette Apologie de Socrate un procès qui, de prime abord, pourrait paraitre anecdotique, un vieil homme excentrique condamné à mort mais, est en fait un texte père de la philosophie et fondateur de notre civilisation. D’autant plus que Platon nous fait ressentir une émotion de respect et de sacré envers cet homme qu’est Socrate.

V- Commentaire du texte (p124-125)

On pourrait penser que la mort est un mal car tout être vivant, dirigé par un instinct de survie, la craint et cherche à la fuir. L’homme, être vivant doté d’une conscience, la juge comme un mal car elle représente pour lui la faillite de sa survie. Cependant, Platon nous invite, par l’intermédiaire de l’argumentation de Socrate, à nuancer nos propos. Comment pouvoir juger la mort comme un échec si celle-ci nous est inconnue ?

Dès lors, qu’est-ce que la mort ? A-t-on raison de la craindre ? Ne peut-on pas y trouver une satisfaction ? Réfléchissant à cela, nous sommes également amenés à nous questionner sur le rôle de la philosophie face à la mort.

La mort est-elle réellement un mal ?

Tout d’abord, Socrate nous invite à voir la mort d’un regard différent de l’opinion commune. C’est pourquoi il nous amène, nous qui ne connaissons réellement rien de la mort, à « espérer » qu’elle soit un bien (l-2) ainsi qu’à l’aborder d’une « autre façon » (l-3), de manière à nous détacher de notre jugement précipité de celle-ci.

Puis, Socrate nous propose une alternative à ce qu’on pourrait espérer de la mort. La mort pourrait-être un état de néant pour l’homme, qui ne « [serait] plus rien » et n’aurait, par conséquence, « aucune conscience de rien ». Ou elle pourrait-être, avec un regard plus spirituel et commun, « comme on le raconte » (l-6), un changement de domicile pour l’âme, immortelle.

Dans cet extrait, Socrate s’attache à sa première idée de la mort et l’aborde avec un point de vue relativement optimiste ; la mort est un bien.

Si la mort était abolition de toute conscience, celle-ci serait un bien selon Socrate, source d’un « étonnant profit » (l-12). Il compare cette mort à un sommeil abyssal qui libèrerais le dormeur de ses tracas d’homme. Ainsi, le dormeur, se verrait pris dans un sommeil dans lequel il « ne voit plus rien, même en songe » (l-11,12), songes qui étaient source de préoccupation en Grèce antique car il représentaient des messages codés envoyés

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