L'Art Fait Scandale

'à l'aide des ordinateurs. Ce sont des œuvres très colorés et innovantes. Le contraste entre le jardin classique de Versailles et de ses œuvres très contemporaines, était l'objectif de l'artiste et celui-ci ne s'en cache pas.

« C'est un honneur de présenter des œuvres au sein du Château de Versailles. Versailles a toujours su ouvrir ses portes au public afin d'établir un dialogue avec la culture contemporaine. J'espère que la juxtaposition entre les créations actuelles – dont mon travail est emblématique – et l'architecture et les objets d'art de Versailles créera un échange stimulant pour le visiteur. En tous les cas, c'est un immense honneur pour moi ».

Jeff Koons.

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Son exposition s'intéressait principalement « aux rapports intimes entre l'œuvre et le cadre dans lequel elle s'inscrit » . Les œuvres exposés ont étaient choisis in situ par l'artiste lui-même. L'Art in situ est une technique artistique qui vise à dédier l'œuvre d'art à son site d'accueil. L'œuvre n'est donc plus l'objet seul mais comprend désormais le site où il est exposé. Parfois l'artiste créé son œuvre uniquement en fonction du lieu où il l'imagine , que se soit dans un musée ou en extérieur.

Murukami a également exposé ses œuvres au château de Versailles. Cet artiste contemporain Chinois révèlent « une forme de surréalisme très rafraichissante qui, en se fondant sur une mélancolique banalité quotidienne, arrivent à former des récits originaux ». De nombreuses personnes ont protesté contre cette exposition , d'où la fondation du groupe « Sauvegarde du Château de Versailles » et la circulation d'une pétition. L'argument far de ces opposants et que Murukami est « le symbole d'un art financier » et « artistiquement sans intérêt ». La différence avec Jeff koons est que Murukami ne se contente pas d'investir uniquement l'extérieur du château. C'est le fait d'introduire l'art contemporain à Versailles qui gène le plus.

« Murukami est l'un des artistes les plus célèbres de notre temps dont le sens de la fonction médiatique de l'art trouverait un écho particulièrement intéressant à Versailles. »

Ministre de la Culture dans la Connaissance des arts, septembre 2010.

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Le premier but du musée, depuis sa création a toujours été de conserver, de protéger du temps ceux qui, sans lui, périrait rapidement.

« Toute oeuvre d'art conserve déjà, implicitement ou non, la trace d'un geste, d'une image d'un portrait, d'une époque, d'une histoire, d'une idée et est ensuite à son tour conservée (gardée-en-souvenir) par le Musée ».

Pour certains artistes le musée peut être considéré comme un refuge, un moyen de mettre les œuvres à l'abri , sans lequel « aucune ouvre ne peut vivre ». Le musée consiste à conserver les œuvres, les rassembler, les rendre visibles et à l'abri de tout questionnement. Beaucoup d'artistes pensent que le musée est un refuge et ne voit aucun inconvénient à y être exposé. C'est un « cadre » nécessaire. Il conserve et perpétue.

D'un point de vue social, le rassemblement que propose les musées entre différentes œuvres, de différentes périodes, artistes ou courants, permet de confondre, d'opposer ces différentes présentations.

« Les musées sont les endroits les plus vivants du monde. On dirait une concentration d'humanité ». Fernand Ouellette.

II . Remise en question des musées, de l'académisme.

Au début des années 1900, les musées sont vivement critiqué et jugés trop « passéiste » et « académique ». En effet, les musées sont accusés de ne pas suivre l'évolution artistique. C'est en 1919, que va naitre le premier musée d'art moderne , à Grenoble. L'Art contemporain va être de plus en plus répandu et rendu visible à tous.

Cependant au cours de la décennie, les musées ont subit de virulentes attaques de la part des avant-gardes. Les musées vont être qualifié de « cimetière de l'art ». En effet, ceux-ci contribueraient à réduire l'œuvre d'art à sa seule « valeur d'exposition ». L'œuvre sorti de son contexte n'a parfois plus aucun intérêt, le but recherché par l'artiste est réduit.

« Le Musée, c'est l'équivalent de la retraite des vieux pour les œuvres d'art » Louis Pons.

« Les musées. Des prisons où les oeuvres d'art sont incarcérées pour l'éternité. Leur gloire et leur conservation sont assurées ,mais leur carrière est terminée. » Madeleine Vaillancourt.

L'artiste Buren va s'opposer fermement à l'institution et à l'académisme. La plupart de ses œuvres seront produites hors musée, simplement dans la rue. Son but étant de faire voler en éclat la frontière entre intérieur et extérieur. La plupart des œuvres qu'il a réalisé son in-situ, c'est à dire qu'elle le sont créer en vu d'être exposé dans un endroit spécial et le plus souvent hors musée. Il décide de s'affranchir du cadre rigide de la peinture traditionnel et de l'exposition dans les musées.

« Je n'expose pas des bandes rayées, mais des bandes rayées dans un certain contexte »

Daniel Buren.

La critique des musées n'est pas récente, elle date du 19ème siècle où les élèves de l'atelier de David voulait brûler l'institution et le « contrôle social » qu'elle représente. Maurice Barrès et Salomon Reich , deux conservateurs traitent les musées de « morgues » et de « cimetières ».

Les futuristes italiens aussi montre une forte violence à l'égard des musées.

« Je suis las des musées, cimetière des arts » Alphone de Lamartine, Voyage en Orient.

L'art moderne née officiellement en 1905, mais une génération sera nécessaire pour que ce courant entre au musée. Les difficultés de celui-ci face à l'art son aussi d'un point de vue matériel : land art, body art, Minimal art , sont parfois difficiles à exposer.

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christo et jeanne claude Goldworthy

III . Les nouveaux lieux, autre que les musées, qu'investissent les artistes.

Les artistes innovent sans cesse, le renouveau est la clés de leurs réussites. Faire ce que personne n'a jamais osé réaliser.

L’art in situ est a l’image de cette nouvelles vagues d’artistes , elle quitte les musée . C’est d'ailleurs la caractéristique propre de cette art . L’art in situ est par définition non transportable , l’oeuvre prend en compte la typologie et l'architecture du lieu où elle est crée .

Voici les principaux courant de l’art in situ :

Land Art

Le land art est un art qui se situe a même la nature , réaliser avec des matériaux naturels ou alors plus rarement des produit manufacturés. Le land' Art est très pratiqué au cours du XXème siècle.

Il s’agit de l'abréviation de «Landsape art» qui signifie art paysager .

Le land art crée souvent des oeuvres éphémères , c’est ce qui fait aussi sa caractéristique.La photographie est donc ici primordiale pour sauvegarder l’oeuvre dans le temps.

La première motivation du Land Art étaient de « se débarrasser de l'art de chevalet et des grands principes du modernisme ».

Les artiste du land art veulent quitter les musées et les galeries qu’ils trouvent alors trop contraignant(e)s et travailler avec la nature , pour la nature . Il s’agit ici d’une nouvelle caractéristique des artistes du land art . En effet pour ces artistes les musées , galeries et autres exposition représente l’enferment et la société d’hyper-consommation, il donc important pour eux de sortir de ce cadre .

Cet art In Situ nait dans les vastes et grandioses paysages de l’ouest américain dans les années 1960 .

Le but de ce type de création est de rendre l’oeuvre en harmonie avec la nature a savoir que cette nature peut très bien être urbaine . Le land art nécessite souvent de gros moyen financiers même si cela n’est pas toujours vérifier puisque Andy Goldsworthy , grand artiste de cet art de la deuxième génération a très bien réussit a être mondialement reconnue sans gros moyens .

Le land art est un art publique . Tout comme le «street art» on retrouve des valeurs communes , celle de crée dans un espace publique en est la principale . Il fait partit des Arts in situ .

Les artistes emblématiques de Land art sont Walter

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